Friday, August 30, 2019

D'une race des Seigneurs à l'autre...

Afin de marquer leur supériorité les Allemands de l'ère nazie se considéraient comme la race des Seigneurs.  La race des Seigneurs a depuis rejoint le Ragnarök. Cette idée de supériorité d'une caste, d'une race ou d'une nation est récurrente dans l'Histoire de l'humanité portée par une idéologie ou un individu, il s'agit la plupart du temps de feux de paille souvent meurtriers et destructeurs selon l'ampleur et l'aire de diffusion de cette idée de supériorité. La chute de la race des Seigneurs n'a pas libéré longtemps des phantasmes de supériorité de certains humains sur les autres. La race des seigneurs fut rapidement remplacée après 1945 par la race des Guides éclairés du prolétariat. Trônant sur les souffrances de millions d'individus, les communistes soviétiques ont ainsi prétendu à la supériorité et à un destin de dirigeants de l'espèce humaine vers des lendemains qui chantent. La chute du mur de Berlin et l'effondrement de l'Union soviétique nous ont libéré des ambitions de ces « Guides ».  Libération partielle, des millions de Chinois, de Nord-Coréens et de Vietnamiens continuent d'être guidés pour leur plus grand malheur.  
 
Nous aurions tort de nous considérer comme plus intelligents que ces millions de malheureux, nous entrons sans méfiance et progressivement dans une nouvelle ère de domination. Pour certains, nos nouveaux Seigneurs et Guides appartiennent à la super classe qui se met en place à la faveur de la mondialisation et de l'affaiblissement de l'État nation. 
 
 
 
Peut-être encore difficile à déceler, cette super classe place ses pions sur l'échiquier mondial, les Soros, Trudeau et Macron ne sont que les visages identifiables tandis que des milliers de fourmis sont patiemment à l'oeuvre dans les banques internationales, les agences de crédit et les organisations internationales comme la Communauté européenne.  Ils nous promettent eux aussi des « lendemains qui chantent», heureux soient les sourds.

Thursday, August 29, 2019

La vestale et les marcheurs


ELLE arrive, qui ELLE, l'égérie des changements climatiques, la prêtresse du catastrophisme climatique(Greta Thunberg arrive en vedette à New York, Journal de Montréal, 28 août).  Le voilier carbone zéro qui la transporte touchait  terre à New-York, le 28 août, ou elle doit  s'adresser à l'assemblée générale des Nations-unies, le 23 septembre prochain pour le Sommet de l'ONU sur le climat .  Nous sommes privilégiés, elle a manifesté son intérêt pour une visite à Montréal (Montréal figure dans les plans de Greta Thunberg, Le Devoir, 28 août).  Elle participerait , le 27 septembre prochain à la manifestation organisée à Montréal pour la « journée de mobilisation pour le climat ».
 
 
 
 Ce qui sera intéressant dans cet évènement au-delà de la présence de la prêtresse, elle-même, ce sera de voir qui se bousculera pour marcher à ses côtés et qui voudra jouer les Robespierre de la moderne Déesse Climat, parions sans risquer de perdre un billet de 20 dollars (je veux bien jouer, mais j'ai un budget) sur la présence de Dominic Champagne, sur celle, tous sourires dehors,  de Valérie Plante et si la campagne électorale le lui permet de Justin Trudeau accompagnée peut-être de l'ectoplasmique Catherine McKenna et du ministre québécois de l'Environnement, Benoît Charette, en quête d'un peu de légitimité écologique, sans oublier la probable présence d'un certain nombre d'artistes « conscients » et ne crachant pas sur une photographies dans les quotidiens du lendemain, tous cherchant l'adoubement de Greta. Comme à la parade de Fierté Montréal, il faudra surveiller les représentants de cette moderne Race des Marcheurs et qui voudront ainsi et s'acheter une bonne conduite environnementale. Impatient de voir qui sera sur la ligne de départ

Tuesday, August 27, 2019

Une école au dos large


Il est beaucoup demandé à l'école québécoise. Avec le cours ECR, elle doit ouvrir les yeux aux écoliers québécois sur la diversité du monde des religions et des spiritualités. Avec le cours d'éducation à la sexualité, il lui est demandé d'éveiller les mêmes écoliers aux mystères de la sexualité. De nombreux Québécois sont convaincus que ces dispersions ne sont en fait que des distractions et que l'école québécoise perd ainsi de vue son objectif fondamental celui de transmettre les savoirs de base (lecture, écriture, mathématiques, etc.) aux jeunes Québécois. Trop de ces jeunes terminent leur Secondaire V analphabètes fonctionnels. Le vaste programme imposé aux écoliers, programme qui relève plus de l'éducation que de l'instruction, n'est pas suffisant pour certaines.
La sociologue Gabrielle Richard considère que l'école québécoise est trop hétéronormative. « Dans ses manuels , ses programmes et ses pratiques enseignantes , l'école québécoise continue de faire de l'hétérosexualité une norme, constate la sociologue. Difficile alors pour les élèves d'affirmer leur orientation sexuelle ou leur identité de genre lorsqu'on apprend essentiellement la bonne manière d'être une fille ou un garçon. » (pour une école moins hétéronormative, Le Devoir, 16 août).  
 
 
 
« l'éducation à la sexualité dessert la plupart des élèves. Elle met de côté les personnes LBGTQ,(en attendant le P des pédophiles et le Z des zoophiles) qui ne retrouvent pas leur réalité à l'école, et elle réduit les spectre des possibles pour les autres qui se font dire comment se comporter en tant que fille ou garçon.» note l'auteure et sociologue du genre Gabrielle Richard. Elle signe l'essai Hétéro, l'école ? plaidoyer pour une éducation antioppressive à la sexualité, [...] »  Si nous devions prêter l'oreille au plaidoyer Gabrielle Richard, nous serions dans une école ouverte aux marges et aux différences, la sociologue semble en effet considérer que les LGBTQ constituent la majorité de la population en général et de la population scolaire en particulier. Alors que les nationalistes québécois plaident pour des cours d'histoire et qu'il se trouve des Québécois  pour souhaiter de véritables  cours d'économie au Secondaire. Mme Richard qui s'identifie comme lesbienne plaide en fait pour une école à la carte, dans sa perspective les cours d'éducation à la sexualité ne seront jamais assez inclusifs et il se trouvera toujours des élèves et des parents d'élèves pour considérer qu'ils « ne retrouvent pas leur réalité à l'école ». L'école devra-t-elle ainsi inscrire au programme un volet pour les enfants nés de mère lesbiennes grâce à la collaboration d'un donneur de sperme (« pas plus de deux parents par enfant confirme la cour d'appel.», La Presse, 20 août) .  ou tenter de retrouver la réalité des enfants dont la mère est un homme ayant fait sa « transition » ou le père une femme transgenre ayant faite ladite transition.  L'école moins hétéronormative de Mme Richard conduit à un cul-de sac et à une Boîte de Pandore car elle ne pourra jamais couvrir tout le champ des diversités sexuelles.  
La véritable cible de Gabrielle Richard n'est pas l'École trop hétéronormative, sa véritable cible est bien plus la nature, c'est elle qui est hétéronormative en faisant de nous physiquement des filles et des garçons. Sortir de cette réalité demandera plus qu'une qu'une école moins hétéronormative, si cela doit se réaliser un jour ce serait l'oeuvre de démiurges qui nous conduiraient dans un monde désaxé.

Monday, August 26, 2019

Au-dessus de tout soupçon



Les quotidiens du week end des 23, 24 et 25 août ont fait un large écho à l'agression «homophobe » dont aurait été victime le designer Markantoine Lynch-Boisvert battu alors qu'il se trouvait dans un bar de La Malbaie, avec son «fiancé» (Battus parce qu'ils sont gais, Journal de Montréal, 24 août ).  Nous utilisons les guillemets car l'incident fait encore l'objet d'une enquête policière. La rixe en question est donc présentée comme « homophobe » par la victime, combien y a-t-il de ces rixes à travers le Québec chaque week end, des dizaines, pourquoi la presse doit-elle s'intéresser à cet incident en particulier, la presse doit s'intéresser à cet incident car il serait « homophobe» et qu'il serait de mauvais ton d'insulter le lobby en n'accordant pas une importance suffisante à l'incident importance suffisante et couverture significative.  On doit admirer les ficelles journalistiques à l'oeuvre, Markantoine est probablement connu dans un milieu restreint, mais influent: « Je ne peux pas croire à la haine, à la connerie à la méchanceté, a écrit sur Facebook l'actrice et amie de Lynch-Boisvert , Catherine Brunet, Le travail doit continuer. On doit prendre les armes. Les armes d'amour, d'éducation, d'ouverture.» Laissons à Madame Brunet ses excès de langage, dans de telles circonstances une comédienne ne saurait faire dans la mesure et il lui faut probablement dramatiser l'évènement pour le faire comprendre aux quidams que nous sommes. Difficile de parler de la véritable popularité des vêtements désignés par Mark-Antoine(son site web parle de High Fashion), qu'importe, une comédienne active à la télévision, le connaît, le voilà introduit dans le Landerneau médiatico-artistique et de, ce fait, élevé au rang de « personnalité ». L'incident n'est pas passé inaperçu, il a été rapidement mis à profit par le lobby. Sautant sur l'occasion, le président de Fierté Montréal, Jean-Sébastien Boudreault, qui n'a vu les feux des média se tourner vers lui depuis le week end dernier (le weekend de la marche de Fierté Montréal), probablement en manque de micros et de projecteurs, s'est fendu d'une déclaration qui fera date: »Ce ne sont pas seulement des voies de fait, mais c'est un crime haineux, car il y a de la haine derrière ça », se désole-t-il, L'hypothèse d'une querelle entre clients un peu avinés dans un bar et des remarques inappropriées est probablement trop simple pour J.-B. Boudreault. Petit rappel, l'enquête est toujours en cours. 
« Julie Dubois, la directrice de l'alliance Arc-en-ciel de Québec a dénoncé l'épisode « cruel et barbare » rapporté par M.Lynch-Boisvert . Cette agression alléguée survient une semaine après la fierté de Montréal quelques jours avant le lancement la Fête Arc-en-ciel dans la capitale nationale « on entend souvent des gens qui demandent pourquoi les évènements sont nécessaires en 2019, et là on en a la preuve.Il y a encore de la défense des droits à faire, il faut continuer de lutter », a commenté Mme Dubois au Devoir.» Difficile dans ce cas, de ne pas penser à une autre communauté qui elle aussi réagit au quart de tour de tour et n'hésite pas à crier au scandale lorsque l'un de ses membres se fait marcher sur les pieds. 
 
 
 
Pour rassurer Jean-Sébastien Boudreault et lui démontrer que nous ne sommes pas face à un simple fait-divers, les réactions de la classe politique devraient le satisfaire: «Un geste inacceptable et révoltant qui n'a pas sa place au Québec » a écrit le premier ministre François Legault sur son compte Tweeter. (La classe politique dénonce l'attaque contre le designer Markantoine, La Presse, 25 août) Quelqu'un de l'entourage de François Legault pourrait-il lui dire que cette expression est malheureuse. Malheureuse parce qu'elle sous-entend que de tels gestes seraient acceptables ailleurs qu'au Québec.François Legault a, pour reprendre l'expression populaire, « mis le doigt dans le tordeur » le weekend dernier en se présentant à la  marche de Fierté Montréal, il lui sera maintenant difficile de faire marche arrière et au gré des incidents « homophobes » de donner à chaque fois des gages.  
Ne tenant pas a être en reste, «La mairesse de Montréal  a exprimé son indignation sur les réseaux sociaux. »De tout coeur avec@MARKANTOINEMTL et son amoureux qui ont été attaqués à La Malbaie pour avoir été eux-mêmes. Triste et inquiétant de constater de tels gestes homophobes. Voilà pourquoi il faut continuer de sensibiliser , éduquer et condamner de tels comportements » a-t-elle commenté. L'idée n'est pas venue à Mme plante, qu'ils ont peut-être «été trop eux-mêmes parmi des clients avinés » et que cela n'a peut-être pas plu. Faut-il comprendre du message de Mme Plante qui précise comme si cela était nécessaire qu,ils ont été attaqués dans La Malbaie, sous-entendu, ils n'auraient pas été attaqués dans le village gay.  L'attaque a eu lieuses déroulée à des lieux du Village gay, dans le Québec profond que les Montréalais aiment tant opposer au Montréal évolué, multiculturel, pour un peu Me plante nous dirait qu'il ont couru après leur malheur et qu'il aurait mieux valu finalement qu'ils demeurent à Montréal.  

Samedi, la ministre fédérale du Tourisme, Mélanie Joly, avait écrit que l'agression était « complètement  inacceptable , Ces actes d'homophobie n'ont pas leur place ici chez nous.  Mes pensées sont avec vous deux. » Voir, plus haut, le commentaire sur la déclaration de François, il est vrai que dans ce cas, il ne s'agit que de Mélanie Joly. Mme Joly qui , pour emprunter un expression à Manon Massé, n'a jamais  été le Pogo le plus dégelé de la boîte.

On pourra demeurer surpris et déçu devant cette unanimité de la classe politique, il faut des mois sinon des années pour en arriver à un accord sur le tramway de Québec. Les pourparlers pour la future ligne rose du métro de Montréal sont toujours en cours et ils ne semblent pas sur le point d'aboutir.  Devant cette belle et rare unanimité qui émerge en quelques heures , faut-il parler d'»arc-en-ciel constitutionnel»pour une communauté visiblement parfaite et au-dessus de tout soupçon. 
Communauté parfaite, mais surtout communauté constituée de DINK (les fameux Double Income No kids qui peuvent voyager facilement). Probablement peu soucieuse d'effrayer le tourisme gay-friendly: « Tout acte de violence à la Malbaie, selon moi et les citoyens que je représente, est déplorable , que ce soit envers un gai, une lesbienne ou tout autre LBGT «  a fait savoir le maire de la municipalité de 8200 résidents, Michel Couturier. »( La Malbaie se dissocie de l'attaque homophobe , Journal de Montréal, 25 août), circulez, il n'y a rien à voir, Nous sommes ouverts, Business pas usual.  

Sunday, August 25, 2019

un inoffensif club social


Le Journal de Montréal probablement soucieux de défendre les intérêts des contribuables s'est fendu d'un article sur le fait qu'un nombre croissant de propriétaires fonciers échappent au fardeau des taxes municipales (Francs-maçons et famille Molson: de plus en plus de proprios ne paient pas de taxes municipales Journal de Montréal, 22 août). Il en résulte un article pour le moins curieux et qui constitue un bel exemple de journalisme paresseux. 
 
 
Première observation, le journaliste écrit:» Par exemple,Les francs-maçons, un club social interdits aux femmes, profitent d'une exemption de taxes sur 60% de leur immeuble évalué à 10M$ sur la rue Sherbrooke (Le Masonic Temple). Ainsi la Franc-Maçonnerie est un club social dont l'aspect le plus contestable est sa misogynie, difficile de faire mieux dans la banalisation. Dominique Cambron-Goulet y parvient toutefois quelques lignes plus bas: « Même s'il s'agit d'un club social des plus fermé, la mission officielle des francs-maçons (aussi appelés Fondation maçonnique du Québec) est de recueillir des dons de bienfaisance. » C'est donc un philanthropique Centraide secret que l'Église catholique a condamné à de multiples reprises et avec qui elle interdit encore la « double appartenance » à ses fidèles. La franc-maçonnerie est d'abord est une société secrète et si elle recueille des fonds pour des activités, il faut considérer que c'est plus à des fins de relations publiques, ainsi le site de la Fondation maçonnique du Québec mentionne dans les activités de la fondation; «la bienveillance en général dans la province de Québec, en dehors des membres de notre fraternité, encourager les activités de bienfaisance bénéfique pour la collectivité québécoise, etc »
 
 
La franc-maçonnerie est une Société secrète dont l'objectif est d'abord de lutter contre la superstition et notamment contre le catholicisme. La Franc-Maçonnerie doit apporter à ses membres les lumières. Sous le masque d'un philantropisme bon chic, bon genre et et plaidant l'humanisme et la tolérance, le maçonnisme est d'abord une doctrine qui prône le rejet de tout dogme et de toute vérité transcendante et immuable. Un ancien grand Maître de la Grande Loge de France , pierre Simon, écrivait, en juillet 1970, dans Le Monde: «Il n'existe pas de vérités éternelles, il n'y a que des traditions , constamment remises en question. Propos qui rejoignent ce que pense la Fondation maçonnique du Québec qui écrit sur son site: »Il est du devoir de chaque franc-maçon de voir que ces principes sont maintenus en observant le précepte prévu dans le Volume de la Loi Sacrée - « Enlever l'ancien repère que tes pères ont mis. » La lutte à la franc-maçonnerie a suscité une abondante littérature depuis la fin du XVIIe siècle (littérature inaugurée par les écrits de l'Abbé Barruel), certains ont vu sa main à l'oeuvre derrière le triomphe de la Révolution française et la chute de la Royauté française. 
 
 
Plus près de nous, elle fut pour certains la véritable colonne vertébrale de la IIIe République française. Dans les années 1960, ce sont des francs-maçons qui ont obtenu la légalisation de la «pilule» et historiens, journalistes et maçons repentis nous apprendrons probablement  au cours des années à venir derrière l'adoption de quelles autres mesures « progressistes » il est possible de voir la main de La Franc-Maçonnerie, un franc-maçon notoire comme le médecin et député,  Pierre Simon, déjà actif en 1967, lors de l'adoption de la loi sur la contraception et co-fondateur du mouvement pour le planning familial en France a jouer un rôledans l'adoption de la loi sur l'avortement en 1975. Véritable mauvais génie,  refusant de dételer il s'active aujourd'hui pour la Procréation Médicale Assistée (PMA) tout en étant militant pour le droit à mourir dans la dignité. Encore qu'il faille prendre l'information avec prudence, il semble y avoir des différences notoires entre le rôle de la Franc-Maçonnerie dans les pays anglo-saxons à majorité protestante et les pays catholiques, dans les premiers, elle semble bien jouer le rôle de club social favorisant le réseautage que semble lui attribuer le journaliste, ainsi aux États-Unis plusieurs présidents américains à commencer par George Washington, ce qui n'a rien pour surprendre compte tenu de l'orientation « éclairée de la Constitution américaine.  Pour le XXe siècle, Theodore Roosevelt, Franklin Delano Roosevelt et Harry Truman tuent apparemment eux-aussi des Frères, nous écrivons apparemment car il n'y a rarement des certitudes dans le cas de société secrètes. La situation de la Grande-Bretagne, présente des similarités avec la situation américaine, le grand-maître de la Grande Loge d'Angleterre est semble-t-il assez souvent un membre de la famille royale britannique.  Entre la Franc-Maçonnerie anglo-saxonne intégrée au système (trop peut-être) et celle, théoriquement plus subversive des pays catholiques, la prudence est probablement l'attitude à adopter.  Au-delà de cette attitude prudente et sans basculer dans le conspirationnisme, n'y aurait-t-il pas lieu qu'un historien creuse la question de l'inspiration qui animait le mouvement laïque de langue française docteur Jacques Mackay dans les années 1960. La volonté d'atteindre la séparation de l'église et de l'État et la neutralité du système scolaire québécois soulèvent des questions.  La franc-maçonnerie n'est pas un inoffensif club social, mais une organisation profondément subversive et une véritable machine de guerre anti catholique. 

Wednesday, August 21, 2019

La fin de la récréation, même pas.


La Cour d'appel du Québec (CAQ) vient de trancher, un enfant ne peut avoir plus de deux parents: « Pas plus de deux parents par enfant, confirme la Cour d'appel, La Presse, 20 août). La CAQ a rendu ce jugement dans l'une de ces affaires dont notre époque est malheureusement trop prodigue.  « Au printemps 2018, le juge Gary Morrison s'était penché sur la situation d'un enfant conçu « coopérativement » par un couple de lesbiennes et un homme trouvé sur Internet. Les trois individus avaient signé une entente qui prévoyait qu'ils l'élèveraient conjointement . Le nom des deux femmes, dont l'une avait accouché, a été inscrit sur l'acte de naissance. » Le couple a éclaté, mais les trois individus continuaient de prendre soin de la fillette, maintenant âgée de 4 ou 5 ans. Toutefois, le père biologique souhaitait maintenant être inscrit sur l'acte de naissance. Le juge Morrison a dû à contrecoeur expulser la mère non biologique de l'acte afin de faire de la place pour lui. La loi devrait reconnaître que l'enfant a effectivement trois parents, selon le magistrat. parce que l'impossibilité actuelle «pose problème eu égard à la réalité sociale d'aujourd'hui. Il a appelé les élus à se pencher sur cette question. Il faut souhaiter que les élus demeurent sourds à l'appel du juge Morrison et qu'ils ne succombent pas à cet appel à la « triparentalité ». Heureusement la Cour d'appel ferme la porte à cette hypothèse: «Dans une décision datée de vendredi dernier, le juge de la Cour d'appel Nicholas Kasirer a confirmé la conclusion du juge Morrison, tout en se gardant  bien de formuler la même proposition de changement.  Le juge Kasirer,  après un raisonnement complexe sur le plan technique, a toutefois décidé que c'étaient des deux membres de l'ex-couple lesbien qui devaient être considérés comme parents sur l'acte de naissance. Leur projet d'avoir un enfant existait avant qu'elles rencontrent l'homme qui les a aidées. L'entente qu'ils ont tous les trois signée concernait essentiellement la vie de l'enfant, pas sa filiation, a-t-il tranché. Alain Roy , professeur de droit de la famille à l'Université de Montréal a agi comme consultant pour l'homme qui a obtenu l'inscription de son nom sur l'acte de naissance en première instance, puis a perdu devant la Cour d'appel. C'est un argument qui démontre encore une fois les carences du droit «, a dit Me Roy en entrevue. »C'est dommage qu'on soit obligé de mettre un parent de l'enfant de côté alors que la réalité de l'enfant , c'est qu'il a trois parents.[...] les projets parentaux à trois, ça existe. on ne peut le nier». Nous ne jouerons pas l'autruche, des lesbiennes débrouillardes ont depuis longtemps trouvé des moyens « originaux» d'accéder à la maternité de concevoir « coopérativement » des enfants , cela ne signifie pas pour autant q'elles vont constituer des familles. Le jugement de la Cour d'appel  et important alors que la France est plongée dans un vif débat sur la Gestation pour autrui (GPA) et la procréation médicale assistée (PMA). Débat qui tôt ou tard débarquera chez nous, nous en avons eu un avant-goût avec l'idée d'autoriser la rémunération des mères porteuses, idée lancée par le député libéral Anthony Housefather.  
 
 
 
Nous ne sommes pas en mesure de présumer de la qualité de l'enseignement de Me Roy, mais nous savons que ses idées « avancées » sont au diapason d'une époque déboussolée. Me Roy est plus du genre à parler de projet parental que de famille. Me Roy a certes droit à son opinion, mais il semble plus soucieux du bien-être des animaux de rodéo que de la santé et de l'équilibre des enfants(Rodéos: des images qui montrent « clairement » une violation de la loi, La Presse,11 avril 2018 ). Le jugement de la CAQ signifie-t-il pour autant la fin de cette triste histoire, n'oublions pas que la Cour Suprême du Canada peut encore renverser le jugement de la CAQ et rétablir le père dans ses « droits ».

Cela ne peut être du racisme...


Combien doit-il y avoir de candidats Noirs aux prochaines élections fédérales.  Plus, selon Velma Morgan de Opération Black Vote, un organisme à but bon lucratif non partisan qui souhaite que davantage de Noirs soient élus à tous les ordres de gouvernement. L'argumentaire de Madame Morgan est surprenant et  soulève des questions. Elle affirme par exemple: »Six députés appartenant à un parti politique et une indépendante ne sont pas suffisants pour représenter notre voix de de manière adéquate, soutient Mme Morgan.» Mme Morgan voudra bien nous expliquer de quelle voix il s'agit . Difficile de ne pas conclure qu'il s'agit de la voix des Noirs au Canada. Morgan Morgan rêve probablement au jour ou nous aurons une politique de quota d'élus communautaires au Canada (Élections : il faut plus de candidats noirs, dit une militante, La Presse, 18 août ). 
 
 
 
Ainsi, dans le Canada multiculturaliste, un député ne devrait plus représenter ses commettants, mais sa race. Souhaitons que vienne vite le jour ou les dirigeants politiques canadiens, fédéraux comme provinciaux cesseront d »essayer de nous convaincre que le multiculturalisme est la quintessence de la vie collective alors qu'on fait le multiculturalisme est la matérialisation de la vie en silo, chacun dans sa communauté dans son quartiers ethnique, etc.. Nous ne vivons pas ensemble, tel que le souhaiterais le multiculturalisme, mais côte à côte.  Nous épargnerons à nos lecteurs la  description des réactions indignées qui seraient suscitées par une Operation White Vote.

Monday, August 19, 2019

Ce temps d'antenne est mis à la disposition


Les habitués de la politique fédérale reconnaîtront la formule qui précédait il y quelques années les messages publicitaires des formations politiques marginales qui se voyaient ainsi octroyées quelques minutes gratuites de publicité électorale lors des élections générales. Minutes de grâce souriante car ces publicités rompaient généralement avec les publicités formatées et léchées des grands partis,  Le Parti marxiste léniniste du Canada y allait de son message, de même que le Parti de la loi naturelle (prix d'originalité pour les démonstrations de lévitation) et sous toute réserves (le mémoire est une faculté...), le Parti de l'héritage chrétien (prix d'originalité , mais pour le courage cette fois). 


Difficile de ne pas penser à cette publicité gratuite en écoutant la transmission du 36e défilé de la fierté, sur les ondes de LCN.  La chaîne d'informations réseau TVA a consacré la majeure partie de l'après-midi du dimanche 18 août à la transmission dudit défilé. Animation et entrevues complaisantes au menu, lourde insistance avant même le début du défilé sur les 300 000 personnes devant assister au défilé, affirmation reprise telle un mantra par le Journal de Montréal: «Le défilé a lui seul a rassemblé environ 350 000 spectateurs selon les estimations de FiertéMontréal (un défilé haut en couleurs, Journal de Montréal , 19 août) entrevues avec les politiciens présents; l'inévitable Justin Trudeau en tête, pas très loin de lui, Valérie Plante, hilare comme à son habitude, présence aussi, pour Manon Massé faut-il parler dans son cas d' « une présence professionnelle . Une Manon Massé, qui parle de «sa famille et «de la plus belle journée de son année »pour elle. Présent tel que promis, François Legault. Absent, Andrew Scheer. Présent,  Jagmeet Singh, la position du shikisme sur l'homosexualité n'est pas connue, mais le chef du NPD n'est pas en position de refuser quelques votes au Québec, présent aussi Pascal Bérubé, chef intérimaire du Parti québécois trop heureux de rappeler l'adoption du mariage entre conjoints de même sexe et de l'union civîlepar son parti, il y a quelques années Il n'y a personne pour dire à Pascal Bérubé que ce serait peut-être une idée de courtiser les électeurs québécois qui ne sont pas LBGTQ, et qui ne sont pas pour autant homophobes ou transphobes. Ne crachant pas sur quelques votes, Elizabeth May était aussi présente.  Couverture complaisante, une journaliste présente dans la rue, interroge des homosexuels fétichistes et des « hommes en cuir » et des fétichistes, pour nous ces exhibitionnistes ont peut-être plus besoin de soins que de publicité.  Probablement « le besoin de public de savoir».  Un journaliste curieux pourrait peut-être nous faire savoir le prix d'un tel après-midi l'antenne. Cette propagande présentée comme de l'information a sa valeur.

Au temps béni des colonies



Les lecteurs de ce blogue ont probablement déjà eu l'occasion d'entendre déjà la chanson de Michel Sardou, Au temps béni des colonies, souvenons-nous de certaines paroles de la chanson: «Y pas de caf? pas de coton, pas d'essence. En France , mais des idées ça on a. Nous on pense... »   Emmanuel Macron est de ceux   qui ont  des idées et qui pensent. Dernière trouvaille en date afin de rendre hommage aux soldats africains débarqués en Provence, le 15 août 1944, dans le cadre de l'opération Anvil, opération occultée par le débarquement de Normandie , l'opération Anvil fut un succès largement attribuable à l'armée d'Afrique, armée française qui n'a jamais eu la cote des autorités gaullistes et post gaullistes parce que protégée par le gouvernement de l'État français et dirigée des généraux de sympathies plutôt pétainistes comme Jean De Lattre de Tassigny et Alphonse  Juin (futurs Maréchaux de France). Accompagné par les présidents guinéen et ivoirien,  le président Macron a déclaré à l'occasion du 75e anniversaire du débarquement de Provence: « Ils étaient des Français d'Afrique du Nord, pieds noirs , tirailleurs algériens, marocains, tunisiens, zouaves, spahis, goumiers, tirailleurs que l'on appelait sénégalais mais qui venait en fait de toute l'Afrique subsaharienne, et parmi eux des Guinéens, des Ivoiriens »( Débarquement en Provence: Macron souhaite des rues aux noms de combattants africains, Le Parisien, 15 août).  
 
 
 
Macron ne pouvait se contenter d'une opération politique entouré des présidents guinéen et ivoirien. Dans l'un de ses discours ampoulé dont il a le secret, il affirme: «Ces combattants africains , pendant nombre de décennies, n'ont pas eu la gloire et l'estime que leur bravoure justifiait. La France a une part d'Afrique en elle . Et sur ce sol de Provence , cette part fut celle du sang versé. [...] ils ont fait l'honneur et la grandeur de la France Mais qui se souvient aujourd'hui de leur nom , de leur visage?[...] Ils sont des milliers à s'être sacrifiés pour défendre une terre lointaine, une terre souvent inconnue , une terre jusqu'alors  jamais foulée , une terre à laquelle ils ont à jamais mêlé leur sang. ».  Discours dont les excès même appelle certains commentaires, Les libérateurs africains d'Emmanuel Macron ne se trouvaient pas sur les plages de Provence comme Africains, mais comme membres des troupes coloniales françaises, l'Afrique n'ayant joué qu'un rôle marginal dans le dernier conflit mondial.  Il serait heureux qu'Emmanuel Macron précise la « part africaine» dans le Grand siècle.  Il serait heureux et utile que « la contribution africaine à l'honneur et la grandeur de la France » soit précisée par l'occupant actuel de l'Élysée. Pas un mot non plus sur ceux venus défendre une « terre jusqu'alors jamais foulée », silence sur l'invasion de la France par l'Afrique subsaharienne, par les descendants des libérateurs de 1944. Emmanuel Macron n'est pas le premier président français trouver des apports insoupçonnés à l'histoire et à la civilisation française. Jacques Chirac l'avait précédé sur cette vie pavée de mauvaises interprétations, n'affirmait-il pas, en 1996, à Amman: »Nous vivons une communauté d'histoire, qui depuis toujours témoigne d'un enrichissement mutuel. N'oublions pas tout ce que l'Europe de la Renaissance et des Temps modernes, marquée par la Bible, la Grèce, Rome, doit aussi à l'apport de la brillante civilisation arabo-islamique.
 
 
 
- La médecine, les mathématiques et l'astronomie, la musique, l'architecture, la littérature ou la philosophie en portent la très forte empreinte. Il est peu de domaines où l'esprit de votre civilisation n'ait enrichi l'Europe. Par l'Espagne, la France et l'Italie, cet apport aura été l'un des ferments de la Renaissance. » Malgré ces exhortations de deux présidents, nous préférons demeurer fidèles à la part française de la France en n'oubliant pas l'avertissement de l'Action française voulant que « la République en France soit le règne de l'étranger. »

Saturday, August 17, 2019

La voix de ses maîtres


« Le représentant du commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) au Canada invite le gouvernement de François Legault à changer de discours et à considérer les réfugiés comme une solution à la pénurie de main d'oeuvre qui sévit au Québec. [...] Les réfugiés sont aussi prêts à travailler dans le domaine de l'hôtellerie et des services a-t-il ajouté.»Une douzaine d'élus (en commission parlementaire, NDA) étudient depuis lundi les nouveaux seuils d'immigration du gouvernement pour les trois prochaines années. »(Les réfugiés peuvent pallier la pénurie de travailleurs, dit l'ONU, Le Devoir, 15 août). goûtons cet appel à la porte ouverte à un cheap labor à la demande de l'UNHCR probablement plus soucieuse de « vider ses camps de réfugiés que de prendre en charge les intérêts du Québec. une main d'oeuvre à bon marché qui serait accueillie à bras ouverts par le Conseil du patronat. De toute façon, de quel droit un fonctionnaire de l'ONU vient-il faite la leçon au gouvernement élu du Québec, décidément le «Machin » ne change pas de nature (il faut lire Mathieu Bock-côté sur le sujet il  épingle efficacement le « Machin », dans sa chronique, L'ONU, machine à sermonner, Le Journal de Montréal, 10 août).  Ajoutons que ce passage en commission parlementaire de Jean-Nicolas Beuze a tout de la non-nouvelle
 
 
 
 Le fonctionnaire international avait fait connaître ses couleurs il y a quelques jours (Le Québec peut accueillir plus de réfugiés, selon l'ONU (Le Devoir, 9 août). Au-delà du devoir de réserve, quel est l'intérêt de la déclaration de Jean-Nicolas Beuze, présent au Canada par la bonne grâce du gouvernement canadien, il peut difficilement contredire les politiques immigrationnistes mises de l'avant par ce dernier et faire la promotion d'une autre politique que celle du pays hôte, politiques qui de toute façon sont aussi celles de l'organisme qui l'emploie. Dans le contexte, Beuze a compris qu'il n'était que la voix de ses maîtres. Tenons la déclaration de Jean-Nicolas Beuze pour ce qu'elle est, une déclaration de circonstances. Dans les semaines à venir , il faudra surveiller l'utilisation qui pourrait en être faite par l'opposition libérale à Québec, par le gouvernement Trudeau et par les diverses tables de concertation d'immigrants et de réfugiés. Il faut souhaiter que le gouvernement Legault garde le cap.

Thursday, August 15, 2019

La diversité corporelle, danger!


L'auteure compositrice interprète, Safia Nolin a participé à un vidéo ou elle apparaît nue. Le grand public est peu familier avec l'oeuvre de Madame Nolin (le grand public est probablement plus familier avec les provocations de cette dernière, le destin de Safia Nolin est probablement de finir en note en bas de page, dans une histoire de la chanson québécoise), son oeuvre jouit d'une diffusion confidentielle, qu'importe, elle jouit visiblement de la cote d'amour de Radio-Canada et des média qui prétendent définir ce que le public québécois doit aimer et consommer, plus diseuse que véritablement chanteuse. Tous les goûts sont dit-on dans la nature. Madame Nolin est consciente qu'elle n'est pas Marylin Monroe. Dans cette vidéo . Lesbian Break-up song , Safia Nolin apparaît entourée de femmes nues, des femmes plus proche de l'esthétique des vierges paléolithiques et de la Vénus de Willen dorf que de Grace Kelly, plus près de nous, nous pourrions évoquer les sujets de Fernando Botero.  
 

 
 
On peut certes souhaiter que notre société ne juge pas les gens sur leur apparence (ce que je suis en train de faire) sans toutefois adhérer au vent de « diversité corporelle » qui souffle sur nos sociétés. Ce n'est après tout qu'un diversité de plus pour dynamiter les normes sociales. La diversité de genre entend faire oublier le fait qu'il y des hommes et des femmes qui nonobstant leurs physiologies considère appartenir à l'autre genre et nous imposer la conviction que l'identité de genre est une construction, étape ultime de l'individualisme, chacun peut se reconstruire et prétendre être ce qu'il souhaite être quelquefois pour satisfaire une psyché troublée. La diversité corporelle peut apparaître moins subversive car elle ne vise pas à abattre les identités masculine ou féminine. Elle n'en est pas moins subversive, individualiste comme l'identité de genre elle conduit ceux qui y adhère à se considérer comme uniques et non réductibles aux canons de la beauté, jetant aux orties le statuaire grec ou celui de la Renaissance italienne et à travers ce geste la quête de beauté de la civilisation occidentale depuis l'Antiquité. Une quête poursuivie par l'Occident chrétien, la sainteté y étant rarement associée à la laideur. Cette fuite en avant dans la « diversité corporelle» est un véritable, chacun pour soi pour le plus grand bonheur des chirurgiens esthétiques et des centres de conditionnement physique, Chacun  est appelé à devenir sa propre norme esthétique. Safia Nolin déclare en effet: «J'ai envie d'être la seule juge de mon image, de me foutre de ce que les autres pensent.Et c'est l'ADISQ qui m'a donné ce « kick » là » (Safia Nolin aborde se dénude dans son dernierclip, La Presse, 13juillet ). À ceux qui douteraient du caractère métapolitique de l'initiative, nous rappelons les réactions de certaines de nos femmes politiques à l'initiative, Catherine Dorion de Québec solidaire et Hélène David du Parti libéral du Québec ne s'y sont pas trompées; la première a invité les abonnés de son compte Facebook à visionner le vidéoclip sur Facebook:" C'est doux. Audacieux. Et tellement fort ». 
« La député libérale et ex-ministre de Culture, Hélène David, a également tenu à féliciter Safia Nolin. « C'est un clip empreint de sensibilité, de beauté et de vérité.  Message magnifique pour notre société. Je vous invite à apprécier ces images comme elles ont été créées, dans le respect et l'ouverture ! » a-t-écrit sur Twitter ».(Safia Nolin se dénude dans son dernier clip, La Presse, 13 août).  Nous sommes dans ce culte de la diversité qui pour les historiens du futur sera la marque de notre époque. Le vidéoclip de Safia Nolin a suscité une agitation médiatique qui va bien au-delà de son intérêt. Le chroniqueur du Journal de Montréal, Steve E. Fortin, écrit: « Quand Safia Nolin révèle son corps, c'est la grossièreté des bornés qui est mise à nu. Safia Nolin fait scandale. Elle a osé se mettre à nu. Et pourtant c'est son droit le plus strict. Que cela plaise aux curés de la rectitude ou non.» (Ça vous dérange? pas moi Le Journal de Montréal, 14août), Grâce à Steve E. Fortin, je sais désormais à quel camp j'appartiens. son texte est une intéressante pièce de littérature journalistique. il est en effet consacré à l'évocation de Raoul Duguay, du poète Denis Vanier et de la contre-culture des années 1970. Qui vit dans le passé?

Sophie Durocher se penche aussi sur l'incident, adepte de la facilité, elle en tient pour la thèse de la provocation (Sofia Nolin et la vérité toute nue, Le Journal de Montréal, 14 août) . 

L'adhésion d'une société à des types  physiques idéaux fait partie du mécanisme normal de représentation d'elle-même, La « diversité corporelle » doit être tenue pour une forme d'anarchie et d'inutile valorisation des marges. Il nous faut trouver nos idéaux physiques, sans la pression de média de masse et de leurs produits de consommation; nous sommes tout de même quelques millions au Québec, hommes ou femmes entre Hubert Lenoir et Arnold Schwarzenneger, entre Safia Nolin et Pamela Anderson.

Tuesday, August 13, 2019

Une vieille notion


Le syndicat des employés de l'impôt (SEI) de l'Agence de revenus du Canada(ARC) s'inquiète pour la sécurité d'emploi de ses membres si le Parti conservateur du Canada prend le pouvoir en octobre prochain. La menace viendrait du fait qu'Andrew Sheer s'est engagé à appuyer la proposition du gouvernement du Québec d'adopter une déclaration d'impôt unique pour les contribuables québécois (La Presse, 13 août). Pour le SEI, l' adoption de la déclaration d'impôt unique se traduirait par la perte de leur emploi pour 5 500 employés (1 200 au Saguenay Lac-Saint-Jean et 1500 en Mauricie) l'ARC au Québec. Dans ce dossier, personne n'a parlé de congé d'impôts pour les contribuables, il faudra encore des fonctionnaires pour recevoir et examiner ces déclarations d'impôt.  


Au-delà de ce qui est clairement une prise de position partisane dans le contexte d'une élection fédérale à venir, le Directeur général des élections comptabilisera-t-il cette déclaration à saveur électorale comme une dépense du Parti libéral du Canada?  

Probablement obnubilé par la défense de ses membres, le syndicat oublie visiblement cette vieille notion qui assure le bon fonctionnement et la neutralité de nos gouvernements, le devoir de réserve.  Le gouvernement canadien devrait-il envisager l'adoption d'une loi assurant les Canadiens de la neutralité des fonctionnaires de l'ARC? La question se pose avec le SEI, car non content de s'opposer à l'adoption d'une mesure pour laquelle le gouvernement Trudeau a clairement manifesté son opposition Et jouant de toutes les cordes sensibles du gouvernement Trudeau,  le président du SEI, Marc Brière, renchérit en dénonçant une « mesure populiste ». Si nous étions dans un match de Scrabble, nous aurions tendance à dire que Marc Brière connaît tous les mots payants.  il ne nous reste qu'à lui souhaiter une victoire conservatrice aux prochaines élections et, partisanerie pour partisanerie, qu'il attende très lontemps sa prochaine promotion.

Sunday, August 11, 2019

Le cordon sanitaire


Si certains en doutaient encore, le centre de gravité  du Bloc Québécois incline plus à gauche qu'à droite.  Ceux qui auraient encore des doutes, en trouveront la preuve dans les propos récents d'Yves-Francois Blanchet, chef du Bloc québécois. Réagissant à la candidature d'André Parizeau dans la circonscription d'Ahuntsic-Cartierville lors du prochain scrutin fédéral.  Convenons d'abord qu'il y a loin de la coupe aux lèvres pour André Parizeau, ce dernier devra d'abord emporter l'investiture dans la circonscription devant Anne Duceppe, cousine de Gilles Duceppe. Loin de la coupe aux lèvres car la  circonscription qui résulte d'un remodelage de la carte électoral fédérale en 2013 contient des parties des anciennes circonscriptions d'Ahuntsic et de Saint-Laurent-Cartierville , est actuellement détenue, par la libérale Mélanie Joly. Ahuntsic-Cartierville tient plus de la terre de mission pour les souverainistes québécois que du comté sûr.  L'ancienne circonscription d 'Ahuntsic fut représentée plusieurs années parJeanne Sauvé et celle de Saint-Laurent accordait sa confiance à Stéphane Dion.  Logiquement, André Parizeau ne prendra pas la direction d'Ottawa au soir du 31 octobre.  Ce qu'il faut bien considérer comme une candidature marginale, n'en a pas moins fait couler de l'encre avec en plus la qualité de s'avérer instructive et révélatrice, André Parizeau, était jusqu'à tout récemment, chef du Parti communiste du Québec (PCQ).
 
 
 
 Le Devoir écrit curieusement:«Le PCQ n'est pas un parti politique à proprement parler, puisqu'il ne présente pas aux élections . Il ne se présente pas aux élections car il a perdu son accréditation auprès du Directeur général des élections du Québec, jusque là le PCQ présentait des candidats lors de scrutin provinciaux.Le PCQ a aussi choisi de supporter Québec solidaire. Ce n'est pas le fait de présenter des candidats aux élections qui fait un parti politique., C'est sa volonté de constituer une formation politique avec son unité propre (weltanschauung, programme, vie interne (Congrès. etc.), sa presse interne ou externe) Restreindre l'existence d'un parti politique au fait de présenter des candidats fait la part trop belle à une vision étroitement parlementaire des partis politiques.    Mais M.Parizeau a tout de même été à la tête du PCQ 21 ans, nous sommes loin de l'erreur de jeunesse. » (Blanchet tolère les communistes au Bloc, mais pas « les racistes et xénophobes», Le Devoir, 8 août).Curieux titre, pour l'heure, il n'y a qu'un communiste au Bloc, s'il faut chercher les autres, c'est du côté de Québec solidaire qu'il faut chercher. Cette curieuse candidature nous conduit de surprise en surprise: « Mais son intention de se porter candidat bloquiste dans Ahuntsic-Cartierville a été critiquée par l'ex-chef bloquiste , Gilles Duceppe.  Regardez qui parle, c'est la poutre qui voit la paille dans les yeux des autres: voilà notre deuxième communiste au Bloc, Gilles Duceppe lui-même, ancien ci-devant membre du maoïste Parti Communiste Ouvrier  (PCO).
«De passage à Hull. jeudi, M. Blanchet a voulu calmer le jeu. Le chef bloquiste a rappelé qu'il existe des militants au sein de son parti qui penchent plus à droite certains sont plus à droite. (on demande à voir). Que quelqu'un soit pour plus ou moins d'intervention de l'État , on peut avoir une discussion, dit-il. S'il y a une affaire que je ne tolère pas et que je ne tolérerai jamais , ce sont les racistes et les xénophobes. Ces derniers n'auront pas droit à sa signature sur leur bulletin de vote".  L'ignorance politique de Y.-F Blanchet, pourtant diplômé en histoire et en anthropologie fait peur. il faut être ignorant ou malhonnête intellectuellement pour ramener le communisme à cette vision idyllique de « plus ou moins d'intervention de l'État», quid de la dictature du prolétariat et du parti unique? Y. F. Blanchet pourra discuter la question avec André Parizeau, en 21 ans à la tête du PCQ, André Parizeau a sûrement eu le loisir de creuser ces questions. Tant qu'à discuter avec André Parizeau, Y.-F Blanchet pourrait creuser la question complexe des relations entre le PCQ et le Parti communiste du Canada. Tout à son souci d'ériger un cordon sanitaire autour du Bloc, Y.-F Blanchet  devrait se demander qui qualifie les gens de « raciste et xénophobes» au Québec? Pour certains, ce sont tous les québécois francophones qui sont « racistes et xénophophobes ».S'il se fie aux manifestations contre la Loi 21, il erre. À ce jeu combien de « racistes et de xénophobes » au Québec après l'adoption des lois 21 et 9.  Des Québécois que le Bloc devra bien courtiser en octobre prochain, une partie probablement non négligeable de l'électorat nationaliste québécois ayant choisi la Coalition Avenir Québec. S'il compte ignorer cet électorat identitaire, Pas « raciste ou xénophobe », mais préoccupé par la survie de l'identité québécoise, ce qui est bien autre chose. Il aura fort à faire pour convaincre les électeurs libéraux ou solidaires qui eux sont réfractaires au racisme et à la xénophobie au point d'oeuvrer à la dissolution de la nation québécoise dans le multiculturalisme canadien. Il semble qu'André Parizeau sera seul en lice pour l'investiture du Bloc Québécois dans Ahuntsic-Cartierville, Selon le Huffington post Québec du 9 juillet, Anne Duceppe n'aurait pas déposé sa mise en candidature.

Le traître persiste et signe


Le parti pris immigrationniste du pape François est désormais bien connu (voir sur ce blogue Le trêtre, 11 juillet).  Il a franchi un nouveau pas sur cette voie pavée de mauvaises intentions. Allant au-delà de la déclaration de principes, Jorge Mario Bergoglio a maintenant des prétentions politiques et s'essaie à l'influence indue sur le processus électoral italien. Il se dit préoccupé par le souverainisme et le populisme (Le Pape préoccupé par le « souverainisme » et le « populisme », Le Figaro, 9 août), Le pape préoccupé par le « souverainisme » et le « populisme », Le journal de Montréal, 9 août ).  Les catholiques européens seraient en droit de s 'attendre à plus de prudence de la part du Souverain pontife, Se métamorphosant en analyste politique, Bergoglio déclare « Le souverainisme est une attitude d'isolement. Je suis préoccupé parce qu'on entend des discours qui ressemblent à ceux d'Hitler en 1934. » Bergoglio peut dormir en paix, il a donné tous le gages aux immigrationnistes du monde avec cette référence inutile à Hitler. Pourquoi ce point Goodwin dans la dialectique papale?  Bergoglio souhaite-t-il à faire oublier des sympathies de jeunesse pour le justicialisme péroniste ou les sympathies qu'il aurait eu pour la junte militaire argentine? Précisant sa pensée, le souverain pontife déclare: « Nous d'abord. Nous...nous: ce sont des  pensées qui font Peur » a souligné le souverain pontife dans l'interview au quotidien turinois sans évoquer d'homme politique ou de pays en particulier. »  L'occupant du Saint siège ne peux manquer d'ignorer les liens entre Matteo Salvini, Viktor Orban et Marine Le Pen.  Bergoglio serait-il rassuré par une classe politique clamant, "Eux, Eux, Eux...." C'est du moins ce qu'il semble souhaiter.  Se rend-il compte qu'a ce jeu , il risque fort de laisser aux successeurs de Saint Pierre, un Italie et une Europe islamisée qui elles seront indifférentes aux préoccupations des successeurs du pape François, il est vrai que Bergoglio est un pape non-européen, il y a du « après moi le déluge dans son attitude », que Dieu nous garde du mauvais berger et qu'il le rappelle à lui rapidement.
 
 

Les fourches Caudines


Assistons-nous à la mise en place de nouvelles Fourches caudines dans les politiques canadiennes québécoise? Il semble que oui. La participation aux défilés de la fierté gay qui se déroulent au pays est devenue un point de passage obligé pour notre classe politique. Dernier à plier le genou, François Legault, qui a accepté de participer à la Marche de la fierté gay de Montréal, le 18 août prochain, pourquoi celui qui avait refusé de se plier à l'exercice jusqu'ici cède-t-il cette année? (Legault participera au défilée la Fierté pour la première fois, Journal de Québec, 5 août). Un Molière moderne demanderait sans doute, qu'ira-t-il faire dans cette galère?  Dans une déclaration écrite le cabinet du premier ministre déclare: »Nous souhaitons faire la promotion d'une société qui est inclusive et respectueuse de la diversité sexuelle et de genre. C'est donc une occasion importante de promouvoir l'égalité entre tous le citoyens. » «Occasion importante» qui ne sera pas perdue pour tous: »Le gouvernement du Québec accordera également une aide financière de plus de 1,6 millions$ cette année au festival Fierté Montréal. » Quoi de mieux qu'un cadeau d'hôtesse aux frais des contribuables. Qu'espère donc François Legault?  Son attitude des années précédentes, à savoir ne pas participer à ce type d'activités était probablement plus au diapason de l'état d'esprit de la population sur la question des coteries sexuelles. 


Preuve que la participation à ces activités à acquis au fil des ans valeur obligée; Justin Trudeau a participé, dimanche le 4 août, au défilé de la Fierté gaie de Vancouver, habitué de ces évènements, il aime s'y montrer hilare envoyant la main à la foule, chemisette rose soigneusement déboutonnée et y entraînant épouse et enfants. Année électorale oblige,  il s'en est pris à Andrew Sheer, absent de ce défilé. 
« Il est simplement regrettable qu'il y ait encore des chefs de parti (Trudeau a défilé aux côtés du chef du Nouveau parti démocratique, Jagmeet Sihgh et de la chef du parti vert, Elizabeth May) qui souhaitent être premier ministre et qui choisissent de défendre les personne qui sont intolérantes au lieu de représenter la communauté LBGT. »  Justin Trudeau n'a aucun scrupules à prêter des intentions à Andrew Sheer et si ce dernier ambitionnait surtout de représenter les millions de Canadiens qui ne sont pas LBGT. En verve, Trudeau a ajouté: »J'aimerais vraiment qu''Andrew Scheer soit ici aujourd'hui pour faire passer un message aux enfants des zones rurales qui pourraient être victimes d'intimidation et de difficultés , pour leur dire que nous les soutenons dans tous les domaines.» Le mépris de Justin Trudeau pour les Canadiens des zones rurales est à couper au couteau. Andrew Scheer devait utiliser cette déclarations dans toutes les circonscriptions rurales du Canada au cours de la campagne électorale à venir. Le changement d'attitude de François Legault et les reproches de Trudeau à Sheer montrent bien que le lobby gay et le lobby LBGT qui a pris le relais ont réussi à imposer à la classe politique la participation à ces marches et défilés. Seul pour l'instant, Doug Ford tient encore tête au lobby en boudant le défilé de la fierté gay de Toronto, mais pour une raison ponctuelle et non pour une question de principes.

Friday, August 9, 2019

La phrase de trop


Il est assez curieux de voir le pape François saboter les déclarations intéressantes qu'il peut encore faire. La crédibilité de François en matière d'immigration et de défense des frontières de l'Europe est proche du zéro absolue(voir sur ce blogue, Le trêtre, 11juillet) et il est clair qu'il a choisi un camp qui n'est pas le nôtre et qui a terme menace la survie du catholicisme en Europe. Sur les questions de morale sexuelle, François la crédibilité de l'Église est plombée par les scandales pédophiles qui éclatent comme autant de mines sur sa route. Le pape trouve cependant le moyen d'asséner au monde des vérités qu'il est peut-être le dernier a pouvoir affirmer.  
Ainsi, : « La prostitution est une « maladie de l'humanité «  estime le pape François dans la préface d'un livre , en évoquant  « un vice dégoûtant » réduisant les femmes en esclavage. »(Pape François: la prostitution est un vice dégoûtant, La Presse, 29 juillet). « Toute forme de prostitution est une réduction en esclavage, un acte criminel , un vice dégoûtant qui confond faire l'amour avec un soulagement des propres instincts en torturant une femme sans défense », Selon un texte publié lundi dans le quotidien La Reppublica ».  Il faut saluer la franchise du Saint Père qui ne sacrifie pas au langage «politiquement correct » qui préfère parler de travailleuses du sexe pour parler des prostituées. À noter, que si dans cette déclaration, sa vision de la prostitution peut apparaître un peu vieillotte, le pape n'est pas indifférent aux effets des nouvelles technologies de l'information qui ont fait éclater les frontières de la prostitution, Internet est aujourd'hui le plus vaste lupanar de la planète. (Le pape appelle à combattre activement la violence sexuelle sur internet (La Croix , 6 octobre 2017).

« Le pape raconte aussi s'être rendu dans une maison d'accueil de la Communauté pape Jean XXIII, à la rencontre de femmes « crucifiées «. Il explique leur avoir demandé pardon « pour les tortures qu'elles ont du supporter à cause de clients, qui sont nombreux à se définir comme chrétiens. » Pourquoi ce membre de phrase? Le pape a-t-il accès à des informations privilégiées sur la religion des clients de ces « femmes torturées ».  Il est d'ailleurs exagéré de parler de pape tant se confirme à chaque jour l'impression d'être devant un mauvais travailleur social ou un mauvais travailleur de rue sorti de l'une des composantes de l'Université du Québec.