Sunday, January 29, 2023

Governor Lisée

 



Jean-François Lisée a tenu récemment des propos qui ne sont pas passés inaperçus. «La twittosphère n’a (vraiment) pas été tendre à l’égard de l‘ancien chef du Parti québécois Jean-François Lisée (JFL) après qu’il ait tenus des propos controversés sur la manière dont il traiterait les demandeurs d’asile irréguliers qui passent par le chemin Roxham. «Dans l’extrait vidéo de l’émission Les mordus de politique diffusée en semaine sur les ondes de RDI, les quatre panelistes échangent sur l’immigration et les entrées irrégulières du chemin Roxham à la frontière Canado-américaine. C’est alors que Jean-François Lisée se plaint du nombre de demandeurs d’asile qui arrivent au Québec, une partie desquels sont envoyés en Ontario par le gouvernement fédéral. «Si vous ne prenez pas 80% des demandeurs [d’asile] pour les distribuer équitablement à l’intérieur de cette magnifique Fédération, nous [le Québec] on va le faire, dit l’ancien politicien. On garde tous les francophones et ceux qui ont de la famille immédiate au Québec et les autres, on les met dans un autobus climatisé et on les emmène à Immigration Canada à Ottawa. Les autres panélistes et l’animateur Sébastien Bovet lui ont d’ailleurs souligné que cette mise en situation était une réalité dans certains États américains, comme la Floride, ou le gouverneur Ron de Santis loue des avions et des bus pour les envoyer dans un autre État.»(Propos controversés sur l’immigration : Jean-François Lisée se fait ramasser sur Twitter, Journal de Montréal, 26 janvier)
 

 
 
Les propos de JFL qui ne doivent rien à la langue de bois n’ont pas manqué de faire réagir, pour une Michelle Setlakwe, députée libérale de Mont-Royal-Outremont a déclaré: «Oui, le chemin Roxham soulève des enjeux préoccupants, mais ces propos me choquent. Les demandeurs d’aile sont des hommes. des femmes des enfants qui vivent une situation extrêmement difficile . Ils sont des êtres humains avec les mêmes besoins fondamentaux que nous tous.»
 

 
 
Les propos de Mme Setlakwe dégoulinent de bons sentiments, mais passent à côté de l’essentiel de l’affirmation faite par JFL, ce dernier ne ne parle pas de demandeurs d’asile qui se plient aux règles du jeu instaurées par le gouvernement canadien, mais de demandeurs d’asile illégaux choisissant volontairement d’ignorer ces règles. 
Il est d’ailleurs amusant de constater que l’ancien chef du Parti québécois plaide justement pour l’application de ces règles en proposant de conduire ces demandeurs d’asile illégaux à Immigration Canada à Ottawa.
Il est moins amusant de constater que des journalistes comme Sébastien Bovet et Yves Boisvert se montrent incapable de sortir de leurs faciles et pratiques petites cases venues d’outre 45e parallèle en assimilant la déclaration de JFL aux prises de position de Ron de Santis et Greg Abbott (Gouverneur républicain du Texas).
Si Mme Setlakwe demeure courtoise dans son commentaire, le journaliste Yves Boisvert de la Presse n’a pas cette courtoisie, il écrit sur Twitter: «Il n’y a pas de différence de fond entre cette «proposition» abjecte et les déportations des gouverneurs républicains de Floride et du Texas.» 
Voilà par la grâce des journalistes Sébastien Bovet et Yves Boisvert, JFL transformé en gouverneur républicain. Calomniez, Calomniez, il en restera toujours quelque chose, affirmait de Beaumarchais.

Friday, January 27, 2023

Un chausson avec ça

 



L’Allemagne a fini par acquiescer, elle donne son aval à la Pologne pour que celle-ci livre des chars Léopard  à l’Ukraine. «La Pologne, prête à envoyer 14 Leopard à Kyiv , est en discussion avec une quinzaine d’États à ce sujet, de nombreuses armées européennes possédant de tels blindés, susceptibles d’avoir un impact significatif pour les Ukrainiens face au rouleau compresseur des troupes russes.[…] nous avons besoin[…] de plusieurs centaines de chars, a martelée chef de cabinet de la présidence ukrainienne Andriï Ierma, à un moment ou les Russes sont à l’offensive, dans l’Est de l’Ukraine en particulier»,(La Pologne prête à se passer de l’aval de Berlin pour livrer des chars, La Presse, 23 janvier). Le monde s’est habitué aux demandes ukrainiennes, des demandes qui ne sont pas des demandes, mais des exigences. 
Les chars germano-polonais ne viennent pas seuls: «Dans ce contexte, L’Union européenne a annoncé qu’elle accordait 500 millions d’euros supplémentaires pour fournir des armements à Kyiv et allouait 45 millions d’euros pour la formation des militaires ukrainiens sur le territoire de l’UE. Signe des tensions croissantes avec Moscou, deux des trois pays baltes, l’Estonie et la Lettonie, ont chacune annoncé dans la journée leur décision d’expulser l’ambassadeur de Russie, emboitant le pas à la Lituanie qui avait fait de même l’année dernière.» Les ambassadeurs russes sont persona non grata dans les trois pays baltes, les dirigeants Baltes disposent-ils d’informations les amenant à craindre une «opération militaire spéciale»destinée à dénazifier les pays baltes.
 

 

Retour à l’Ukraine :«Le Canada est plus que jamais disposé à envoyer des chars Leopard de fabrication allemande à l’Ukraine , comme le réclame Kyiv. Mais avant de confirmer ses intentions, le gouvernement Trudeau tente de rallier le plus grand nombre d’alliés à cette démarche qui pourrait marquer une nouvelle escalade de la guerre que mène la Russie en Ukraine.  Cette initiative canadienne risquée conduire à une situation paradoxale, situation dont Mélanie Joly est consciente: «Mais la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a clairement fait savoir à quelle enseigne elle logeait. Elle fait partie des faucons à la table du Cabinet: «Pour arriver à une paix durable, il faut continuer à armer l’Ukraine. C’est un peu le paradoxe dans lequel on est, mais c’est vraiment l’approche que l’on prend et que nos alliés prennent également» a insisté la chef de la diplomatie canadienne en mêlée de presse, lundi[…]» (Le Canada caresse l’idée d’envoyer des Leopard, La Presse, 23 janvier).Si les démarches canadiennes échouent et que les char Leopard ne peuvent être mis à la disposition des Ukrainiens, il est bon de savoir que la France songe à mettre des chars Leclerc à la disposition des Ukrainiens, les Britanniques pour leur part tiennent des chars Challenger 2 à la disposition de l’armée ukrainienne, les Américains envisagent maintenant l’envoi de chars Abrams. Les Ukrainiens pourraient ainsi à terme disposer du nec plus ultra des arsenaux occidentaux.
 

 
 
Pour paradoxale qu’elle soit, la position canadienne apparaît pourtant comme la seule logique. L’arrivée des Léopard risque fort de faire durer la guerre et les souffrances de la population ukrainienne. Mélanie Joly a pourtant raison, il faut continuer à armer l’Ukraine. Il faut transformer l’Ukraine en Festung Ukraine (Forteresse Ukraine) et ne pas lui ménager Stingers, chars Leopard et missiles de croisière. C’est à ce prix que la Russie comprendra que l’«opération militaire spéciale» en Ukraine doit être la première et la dernière opération de ce type. Afin d’assurer la sécurité de l’Ukraine, il faut aussi prévoir l’entrée de cette dernière dans l’OTAN. J’ai cru avant l’agression russe que la solution à la sécurité ukrainienne pouvait résider dans la démilitarisation ukrainienne et une neutralité garantie par traités et une forte, très forte, défense nationale. Cette solution n’est plus possible.

Thursday, January 19, 2023

Joueur de concession


Qu’est-ce qu’un joueur de concession? Un joueur de concession est dans cette langue particulière qu’est le langage sportif (langage qui doit tout à l’omniprésence des sports dans les médias, mais surtout langage avare en définitions) un joueur qui peut-être tenu pour l’emblème d’une équipe, joueur dominant autour de lequel l’équipe sera bâtie ou rebâtie, ce joueur deviendra une référence pour les médias, c’est lui que les médias citeront suite à un match. Les lecteurs de ce blogue familiers avec les sports professionnels et le  langage sportif savent que les joueurs de concession ne sont pas la norme; Il n’y a qu’un Wayne Gretzky par génération, aujourd’hui, il n’y a guère que Sidney Crosby pour pouvoir prétendre à ce titre avec les Penguins de Pittsburgh.
Il fut un temps ou le Canadien de Montréal pouvait compter sur des joueurs de concession à la poignée (Pensons aux Richard, Maurice et Henri, à Jean Béliveau et Bernard Geoffrion). il n’est probablement pas exagéré de penser que le dernier joueur de concession du Canadien fut Patrick Roy.
Ivan Prororov, des Flyers de Philadelphie n’est pas un joueur de concession, ce n’est pas non plus un homme de concessions, c’est même plutôt un homme de principes.
«Provorov a refusé de porter le chandail arc-en-ciel pendant la période la période d’échauffement du match entre les Flyers de Philadelphie et les Ducks d’Anaheim en raison de ses convictions religieuses - il est membre de la commuté russe orthodoxe.» 
«Je respecte tout le monde, Je respecte les choix de tous . Le mien est de rester fidèle à moi-même et à ma religion. C’est tout ce que je peux dire à ce sujet» « L’entraîneur-chef des Flyers, John Tortorella, a mentionné que Provorov «était resté fidèle à lui-même et à ses croyances religieuses. «Je respecte «Provy»(Provorov, NDA), car il est toujours fidèle à lui-même», a renchéri Tortorella. »(la LNH affirme que les joueurs peuvent choisir les causes qu’ils appuient, La Presse, 18 janvier). 
 

 
 
«La LNH a déclaré que ses joueurs peuvent choisir les causes de leurs équipes qu’ils appuient» Il y a un monde entre le respect de John Tortorella pour Ivan Prororov et l’«ouverture» de la LNH. Ouverture qui consiste à mettre sur le même pied la foi orthodoxe de Prororov et la nouvelle foi LBGTQ.

Il faut le lire…

 



pour le croire. Il faut avoir le texte sous les yeux pour le croire. Parlant du chemin Roxham, Justin Trudeau s’est fendu d’une déclaration aux accents provocants (peut-être volontairement) : «Je veux souligner à quel point [le] Québec, particulièrement , a été extraordinairement généreux et présent dans cette situation difficile. Nous reconnaissons le leadership du Québec là-dedans, mais nous voulons être dans une situation ou ce n’est pas nécessaire» a-t-il déclaré lors d’un point de presse dans une usine automobile de Windsor en Ontario».(Le Québec a été «extraordinairement généreux» dit Justin Trudeau, La Presse,17 janvier). Le Québec s’est montré «extraordinairement généreux» dans une situation difficile créée par votre inaction, Monsieur Trudeau. Il faut se poser la question; les Québécois ont-ils été «extraordinairement généreux» ou «extraordinairement niaiseux»? Certainement pas «niaiseux», les Québécois ont été placé devant le fait accompli. François Legault tiraillé entre le manque de main-d’oeuvre et les «bonnes intentions» (sans actions) de Justin Trudeau a laissé traîner les choses permettant à des milliers de migrants illégaux d’entrer au Canada et au Québec. Alors qu’il aurait été si simple d’acheter quelques rouleaux de fil barbelé ou de stationner une voiture de la Sureté du Québec (SQ) à proximité du chemin Roxham. «De janvier à novembre 2022, 34 478 demandeurs d’asile  ont été interceptés par laGendarmerie royale du Canada(GRC) entre les postes frontaliers situés au Québec […]. Une tâche que les policiers de la SQ auraient certainement accompli avec autant d’efficacité que les Mounties.
 

 
 
Jusqu’à nouvel ordre et une hypothétique entente entre Ottawa et Québec, ce sont les «extraordinairement généreux» Québécois qui assument les coûts de cette immigration illégale (nourriture, hébergement, soins de santé). Justin Trudeau saura-t-il se montrer «extraordinairement généreux» envers le Québec lorsque viendra le temps de rembourser ces frais? Il me reste à souhaiter sans trop y croire que les Québécois développent une extraordinaire mémoire et se refusent à apporter leurs suffrages à Justin Trudeau en 2024.

Wednesday, January 18, 2023

Déconcertant Québec

 



Le Québec est un très une terre éminnement déconcertante. Il est déconcertant en effet de constater que le Québec officiellement français, accepte l’existence en son sein de municipalités «bilingues». Ce statut découle de l’article 29.1 de la Charte de la langue française . 
Le statut de municipalités bilingues est accessible aux municipalités comptant plus de 50% de résidants anglophones. La Charte de la langue française stipule que le statut de municipalités «bilingues»est accessible aux municipalités qui comptent plus de 50% de résidents dont la langue maternelle est l’anglais. Un certain nombre de ces municipalités «bilingues» ne répondent plus à cette exigence. 




«Près de 90 municipalités sont considérées comme officiellement bilingues. Ce statut leur permet d’offrir des services, de communiquer et d’afficher dans les deux langues officielles du pays. Les villes n’ayant pas ce statut ne peuvent communiquer qu’en français, avec quelques exceptions. Depuis l’entrée en vigueur  de la loi 96, le statut de ville bilingue d’une municipalité peut être révoqué si l’anglais est la langue maternelle de moins de 50% de la population. toutefois , elle peut conserver ce statut si le conseil municipal adopte une résolution dans les 120 jours après avoir reçu un avis au sujet des population de l’Office de la langue française. Pour Scott Pearce, le maire du canton de Gore dans les Laurentides, la décision de demeurer bilingue a été facile à prendre. « Notre ville a été fondée par des Irlandais dans les années 1800. La langue et la culture anglaise font parties de notre histoire», dit-il. Le canton de Gore compte un peu plus de 1700 habitants. Le pourcentage d’anglophones a dégringolé de plus de 50 % à environ 20%. Toutefois, il assure que la décision maintenir le statut bilingue de la municipalité a été aussi populaire dans les communautés anglaise que française. «La langue n’a jamais été un enjeu ici.» lance M.Pearce.» (Des municipalités québécoises veulent garder leur statut de ville bilingue, Le Soleil, 17 janvier). 
 

 
 
« Le projet de loi 96, adopté, en juin dernier par le gouvernement Legault, promettait de faire le ménage parmi les 47 municipalités qui se retrouvent dans cette situation (i.e., moins de 50% de résidents anglophones, NDA), mais la pièce législative contenait une échappatoire. Une simple résolution permettra aux municipalités de conserver le statu quo « même si la population d’expression anglophone est très minoritaire »[…] Le Parti Québécois avait fixé à 33% le seuil minimum pour pouvoir offrir un service dans les deux langues. Pascal Bérubé craint notamment que le maintien de services bilingues n’amène les villes à exiger une maîtrise de l’anglais pour de nouvelles embauches. le projet de loi 96 l’interdit, mais le maire de Kirkland, Michel Gibson a récemment donné raison aux craintes du député péquiste. Sans l’exiger sur les offres d’emploi, la maîtrise de l’anglais sera abordée lors des entrevues d’embauche, a-t-il confié au quotidien Montreal Gazette. «Nous avons besoin de gens bilingues pour notre ville», a-t-il déclaré.
 

 
 
Au bureau du nouveau ministre de la Langue française, Jean-François Roberge, on rejette les critiques du PQ en insistant sur l’équilibre de la loi qui «permet de renforcer le français au Québec, tout en préservant les droits de la minorité anglophone». (Facile pour les villes demeurer bilingue, malgré le faible nombre d’anglophones, Journal de Montréal,16 janvier). On comparera les propos de Scott Pearce se souvenant que sa municipalité que sa municipalité a des Irlandais comme fondateurs voilà deux siècles et les insignifiances proférées par Jean-François Roberge. Depuis quand, le ministre de la Langue française, doit-il «Préserver les droits de la minorité anglophone»? Depuis que nous avons à Québec, un gouvernement de castrats et un eunuque sur la question linguistique comme premier ministre. 

Monday, January 16, 2023

Expliquez-moi


Je cherche à comprendre l’engouement des Québécois pour les drag queen? Qui pourra m’expliquer la popularité soudaine des Mado Lamotte (Luc Provost, pour l’État civil), Barbada (Sébastien Potvin) (voir ce blogue Cage aux folles, monde de fous, 5 août) Rita Baga (Jean-François Guévremont) et dernière venue, Mona de Grenoble (Alexandre Aussant) (participante à la troisième saison de Big Brother Célébrités), «On est loin de l’époque de Lana Saint-Cyr, de Guilda ou même de Mado Lamotte quand les spectacles de «travestis» demeuraient un phénomène presque clandestin, confiné aux bar gais de Montréal. Propulsé par des télé-réalités hyper populaires , l’art de la drague se démocratise comme jamais(Il faut se parler, La Presse, 8 janvier).  comment ces dégénérés qui, il y a seulement quelques années seraient prudemment demeurés terrés dans leurs garde robes, sont devenus des «personnalités» hantant les plateaux de télévision? Faisons appel à la chroniqueuse Denise Bombardier, Parlant justement de Barbada suite à l’annonce du choix de cette dernière comme Fée des étoiles pour le défilé du Père Noël de décembre dernier (faut-il écrire, le choix de ce dernier?) elle écrit : «Cette caricature spectaculaire de la femme est le pur produit de l‘imaginaire de mâles supposément  affranchis, mais qui produisent les stéréotypes les plus banals du corps féminin. Avec un visage grimé à l’excès, une robe à profonde échancrure, de faux ongles aux griffes laquées et une voix aux tonalités hystériques.» (Père Noël et «sa fée», Journal de Montréal, ). Madame Bombardier a raison, Les drag queen ne personnifient pas des femmes; contrairement à Madame Bombardier, nous ne croyons pas que les Barbada et autres Rita baga sortent de l’imaginaire de mâles supposément affranchis, Je ne tiens pas à explorer l’imaginaire des drag queen, car, je le crois plus inspiré de séjours répétés dans les saunas. Ni hommes, ni femmes, ni transgenres déclarés, que sont donc ces «bibittes» qui s’exhibent sur nos scènes et nos plateaux de télévision. Les Québécois qui les suivent et assurent leurs succès, les considèrent peut-être simplement comme des performers colorés tranchant sur la grisaille de notre milieu artistique, voulant ignorer l’aspect subversif des drag queen. La plupart des critiques saluent leur sens de l’humour et de la répartie. Dans l’article de La Presse cité plus haut  qui fait la part belle à Barbada. Cette dernière évoque les menaces qui viseraient les drag queen animant des heures du conte chez nos voisins du Sud (menaces venant notamment de Proud Boys). Reconnaissant les différences entre les deux sociétés, Barbada déclare: «Le débat est moins polarisé, Il reste que souvent quand les États-Unis ont la diarrhée, ici on fait des pets mouillés…», voilà pour le sens de l’humour et le sens de la répartie!

  




Des trois drag queen plus haut nommés, c’est Barba da qui «mérite» votre attention. Qu’elle est l’influence de ses Heures du conte à la bibliothèque municipale de l’arrondissement Saint-Laurent? Comment les jeunes reçoivent-ils ces prestations: «Ce sont des drag queens américaines qui ont ouvert le bal, en 2015.  Elles se présentent comme des «des clowns, mais en plus jolies». Tout est question de goût (NDA). L’objectif: promouvoir la diversité la tolérance  auprès des tout-petits.» C’est Maurras, qui dans un tout autre contexte, lançait, la tolérance, il y a des maisons pour cela.
 

 
 
Que souhaiter aux drag queen, sinon ce sage conseil: Vivez heureux, vivez cachés!

Finalement …

 


Après moult tergiversations, le Canada a choisi de moderniser son aviation militaire. Pour refaire, le Canada se port acquéreur  de 88 avions F-35, pour la modeste somme de 19 millions de dollars. «C’est officiel: les CF-18 vieillissants de l’Aviation royale canadienne (ARC) seront remplacés par des F-35 et  non par des Gripen du constructeur aéronautique Saab» (Ottawa signe avec Lockheed Martin pour 88 chasseurs F-35, Radio-Canada, 9 janvier) Les signataires de ce contrat pour le Canada n’ont visiblement pas lu la réflexion du professeur David Bensoussan, publiée dans La Presse du 13 janvier, sous le titre «L’aviation militaire, une arme révolue?».Le professeur Benssoussan écrit: «À l’heure ou le Canada compte moderniser son aviation militaire, il est utile de se pencher sur le rôle de l’aviation la lumière du conflit actuel en Ukraine. Comment expliquer l’absence relative de l’aviation russe dans la guerre qui se tient en Ukraine? Signifie-t-elle que l’arme aérienne - qui est des plus coûteuses - est révolue et qu’il faut repenser les stratégies? Que le champ de bataille du futur sera essentiellement celui de l’affrontement de missiles de drones, de drones et de fusées antimissiles?
 
 

 
Si le professeur Bensoussan a raison, le Canada jette son argent par les fenêtres et la sécurité aérienne du Canada n’est pas assurée en cas de conflit futur à moins que notre pays se dote d’armes personnelles antiaériennes de type Stinger, le même type que celui généreusement  fourni à l’Ukraine par les Occidentaux. Nous jetons notre argent par la fenêtre car: «Le gouvernementTrudeau prévoit une pleine capacité opérationnelle pour 2032». Ce qui signifie une fenêtre de 10 ans pendant laquelle l’espace aérien canadien demeurera défendu par les vieillissants F-18. Compte tenu de ce que nous savons actuellement, il faut conclure qu’une fois encore, nous serons défendus par nos alliés américains. Il faut aussi conclure que  le gouvernement Trudeau ne prévoit pas de conflit majeur au cours de cette période de 10 ans, voilà qui devrait calmer les Canadiens alarmistes qui voit les Russes attaquer le Grand nord canadien et débarquer à Frobisher Bay. Si le contraire devait se produire, il nous faudra compter sur les Stingers et les F-35 américains. En se dotant de F-35, faut-il conclure que le Canada est déjà «en retard d’une guerre».
 

 

Sunday, January 15, 2023

À considérer - à creuser



Le départ surprise de Sophie Brochu de la présidence d’Hydro-Québec a fait des vagues. Mme Brochu a décidé de mettre un terme à son mandat deux ans avant l’expiration de ce dernier, . Elle quittera ses fonctions le 11 avril prochain, ce départ surprise apparaît d’ores et déjà comme le premier épisode d’une saga dont nous ne sommes pas prêt de voir la conclusion. Le deuxième chapitre de cette saga est la recherche des raisons du départ de Mme Brochu de son fauteuil présidentiel, le troisième sera celui de la nomination se son successeur ou de sa successeure.
 

 
 
Processus qui fait déjà l’objet d’une proposition de la part du chef du Parti québécois (PQ), Paul Saint-Pierre Plamondon (PSPP). Il «réclame que la personne qui succèdera à Sophie Brochu à la direction d’Hydro-Québec obtienne l’appui d’au minimum deux partis d’opposition l’Assemblée nationale. Le chef péquiste soutient que le gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) doit aussi s’assurer que la nomination soit apolitique et qu’elle ait lieu au terme d’une audience accordée à chaque parti avec la personne candidate.» L’idée mérite considération, mais soulève des questions; quels devraient être les deux partis choisis et, surtout selon quels critères? (Le PQ veut impliquer les partis d’opposition, La Presse, 12 janvier).
La proposition de PSPP mérite considération, mais elle mérite surtout d’être creusée. Sachant que la nomination du président d’Hydro-Québec ne saurait être «apolitique» comme semble le croire PSPP, Pourquoi s’arrêter à un choix effectué par trois partis de l’Assemblée nationale, l’idée de PSPP mérite mieux. Afin d’être cohérent, pourquoi PSPP ne suggère-t-il pas que le ou la successeur de Sophie Brochu soit nommé par l’Assemblée nationale?
 
 

 
Compte tenu de l’importance politique et économique de l’Hydro-Québec, la proposition ne serait pas insensée. Après tout, des personnages dont le rôle est beaucoup moins déterminant dans la société québécoise que le président ou la présidente de l’Hydro-Québec sont ainsi nommés par l’Assemblée nationale, Le commissaire au lobbyisme, le commissaire à l’éthique et à la déontologie, le directeur général des élections, le Protecteur du citoyen, le Vérificateur général, le directeur général de la Sureté du Québec sont nommés par l’Assemblée nationale; il ne s’agit pas de minimiser le rôle de ces personnages, mais il faut convenir qu’ils n’ont pas l’importance du président de l’Hydro-Québec. 
La proposition de PSPP gagnerait en clarté et en efficacité si PSPP y allait pour «la totale» et non pour cette proposition alambiquée d’impliquer un ou deux partis d’opposition dans le processus du choix du prochain président de l’Hydro-Québec.

Wednesday, January 11, 2023

Les corps étrangers 

 



L’incident Sandro Grande, entraîneur chef de l’équipe de réserve du FC Montréal embauché par le FC Montréal puis congédié séance tenante lorsqu’il a été découvert qu’il avait écrit sur les réseaux sociaux suite à l‘attentat de 2012 contre Pauline Marois, Grande écrivait alors: "que la seule erreur que le tireur a commise la nuit dernière, c’est de rater sa cible! Marois! La prochaine fois mon gars! j’espère."
Cet incident nous rappelle que les organisations sportives professionnelles sont des «corps étrangers» vivant sur le corps des villes qui les accueillent. Le terme parasite est probablement celui qui convient le mieux; il importe peu que le FC Montréal soit une entreprise propriété de Saputo, une entreprise montréalaise ayant pignon sur rue dans la métropole depuis 1954. La nomination de Grande, montre que Joey Saputo, tout Montréalais qu’il soit, donne l’impression de vivre en marge du Montréal francophone et d’en ignorer l’histoire.


Le FC Montréal n’est pas une exception, l’organisation du Canadien de Montréal, la plus vieille des organisations sportives professionnelles montréalaises ne se conduit pas nécessairement  différemment. La plus vieille et, devrions-nous dire, la plus enracinée dans l’histoire du Québec (l’émeute du Forum en 1955 suite à la suspension de Maurice Richard annoncerait, selon certains historiens. le Révolution tranquille). Cette vieille organisation dont l’histoire se confond, depuis 1909, avec celle de la ville de Montréal a tout de même jugé bon de se donner un capitaine unilingue anglophone en la personne de Nick Suzuki. Afin de faire gober cette réalité aux amateurs; les organisations sportives professionnelles peuvent compter toujours compter sur des «Canadiens français de service», Daniel Gervais, au FC Montréal est l’un de ces «Canadiens français de service», chez le Canadien, ce rôle est, à l’heure actuelle, dévolu aux Martin Saint-Louis, Vincent Lecavalier et toute la petite mafia journalistique gravitant autour de la Sainte Flanelle et s’agitant quotidiennement à TVA Sports et au Réseau des sports (RDS) joue le même rôle pour le Canadien. Pour les Expos, il faut se souvenir que dans les dernières années des Expos à Montréal nous aurons vu le tandem Brochu- Ménard endosser les défroques des «Canadiens français de service» en se démenant beaucoup pour  obtenir la construction d’un nouveau stade de baseball au centre ville de Montréal; Leurs maîtres jugeant peut-être que le Stade olympique dans l’Est se trouvait en territoire trop «frog».
Les Alouettes de Montréal en dépit de leur nom francophone sont encore aujourd’hui la propriété d’un groupe financier dont le siège social est situé à New York.
 
 
 
Les Expos dont un éventuel retour excite beaucoup Denis Coderre et lui donne l’occasion de se frotter à Stephen Bronfman, fils du propriétaire des Expos première mouture, Charles Bronfman. Un propriétaire qui ne se reculait pas devant une occasion pour déverser son fiel sur les souverainistes; en 1976, il qualifiait les séparatistes d’anti sémites. Une organisation faisant largement appel tout au long de son existence à des Américains comme John McHale à titre de directeur-gérant de l’équipe) et Gene Mauch (entraîneur chef). Bronfman jugeant qu’aucun francophone n’était en mesure d’occuper ces fonctions.
 
Seule organisation sportive professionnelle méritant d’échapper à ce qualificatif de «corps étranger» au Québec, les regrettés, Nordiques de Québec, propriété de Marius Fortier, menée par Maurice Filion et dirigée par Michel Bergeron. Cette originalité explique peut-être en partie, le fait que la ville de Québec, malgré ses efforts (la construction du centre Vidéotron, l’implication du Gouvernement du Québec) n’est pas prête de revoir les Nordiques.  Merci Monsieur Bettman.
 

Les héros positifs

 

 


Il n’est probablement pas exagéré de penser que la majorité de nos contemporains ont connu et vécu la majorité de leur vie dans un Québec «pré diversité».
 De même, il n’est probablement pas exagéré de penser que le Québec «profond» (i.e.:Hors-Montréal) est lui aussi «pré-diversité».
Les politiques du gouvernement canadien font en sorte que les Québécois devront s’habituer à l’idée de cette diversité et développer des réflexes «inclusifs».
 
Diversity - Imgflip
 
Afin de s’assurer une transition harmonieuse, quoi de mieux que d’avoir recours, pour parler «soviétique»à quelques «héros positifs»? Nos dirigeants, avec la complicité de la gent journalistique, ont visiblement opté pour ce recours à des «héros positifs» afin de vaincre les réticences des récalcitrants qui hésiteraient à céder à la beauté et aux charmes de la «diversité». Le choix de ces héros peut s’avérer délicat, il faut pas que ces héros ne deviennent eux-mêmes par leur comportements des distractions ou des sujets irritants attirant l’attention sur un aspect discutable de la «diversité». Les héros à défaut de susciter l’unanimité devront, à tout le moins, être rassembleurs. Il ne faut pas chercher longtemps un thème rassembleur idéal dans les sociétés occidentales de 2023. Le sport apparaît comme ce thème rassembleur idéal. La récente Coupe du monde le prouve, Aux États-Unis, l’émotion autour  du malaise cardiaque de Damar Hamlin, demi de sureté des Bills de Buffalo le démontre aussi. Le sport gomme les divisions politiques et sociales.
 
Damar Hamlin est réveillé
 
Cette constatation posée, comment peut-elle trouver application au Québec. Il ne faut pas être grand clerc pour identifier certains héros positifs que nous a proposé  la gent journalistique au cours des dernières années. Trônant actuellement au sommet de ce palmarès; Les Félix Auger- Alliassime et Leylah Fernandez peuvent sans peine endosser la défroque de héros positifs. L’une et l’autre présentant de surcroit l’avantage d’être eux-mêmes issus de la diversité. 
Le tennis demeurant un sport élitiste, il faut donc proposer aux Québécois des héros exerçant leur art dans une discipline moins élitiste. Appelé à jouer ce rôle de héros; Benedict Mathurin, originaire de l’arrondissement de Montréal Nord, basketballeur pour les Pacers de l’Indiana de la National Basketball Association. Lui aussi, comme Félix Auger-Alliassime et Leylah Fernandez, issu de la diversité.
Ne manque à cet écumage du milieu sportif qu’un hockeyeur issu de la diversité quelque chose comme un P.K Subhan francophone. L’homme existe pourtant, il s’appelle Anthony Duclair, mais porte pour l’heure les couleurs des Panthers de la Floride.
 
What Your Team Is Thankful For: Ottawa Senators

La recherche de héros positifs n’est pas l’apanage du seul sport. La contagion a aussi gagné le milieu «artistique», comment interpréter autrement l’accession du chanteur, d’origine rwandaise, Corneille au titre de juge de la populaire émission La voix sur les ondes du réseau TVA. Nous n’avons plus , à moins de vouloir être mauvaise foi et de tenir à nos racines, aucune raison de ne pas goûter les charmes de la diversité.


Sunday, January 8, 2023

Les lunettes d’Éric

 



Nous posons sur le monde et la société un regard instruit par nos convictions sociales ou politiques. Ces «lunettes» induisent l’analyse que nous faisons du monde ou de la société. C’est sans problèmes, que je reconnais poser sur le monde un regard nationaliste et identitaire. Mes «lunettes» ne sont pas celles du voisin, elles ne sont pas non plus celles d’Éric Duhaime. Conscient du fait que j’observe et interprète l’actualité à travers le prisme de ces «lunettes», je dois donc diversifier mes sources d’informations et tenter de comprendre comment ceux qui ne sont pas de mon camp perçoivent, «eux» cette réalité, comment les convaincre un jour, si je ne sais pas d’ou ils partent, C’est la raison pour laquelle, je reçois et lit avec intérêt la «page publique» d’Éric Duhaime (en fait, la newsletter du Parti conservateur Québec (PCQ)) 
La «page publique» du 30 décembre dernier  correspond à l’ultime levée de fonds du PCQ pour 2022. Il y a plus cependant dans cette «page publique». Éric Duhaime y écrit: «J’espère que vous avez eu la chance de passer du temps en famille, pendant cette période de festivités et de réjouissance. Au fil des ans, plusieurs d’entre nous tiennent à conserver nos traditions familiales du temps des fêtes». Ayant «expédié» les inévitables voeux de l’époque de l’année, Éric Duhaime passe aux choses sérieuses. Ceux qui, parmi nous «tiennent à conserver nos traditions familiales du temps des fêtes.» À partir de cette volonté de conserver nos traditions familiales, Éric Duhaime extrapole et conclut que «les Québécois sont naturellement plus conservateurs» (les caractères gras sont dans le texte original de la «page publique»). Comment Éric Duhaime en arrive-t-il à cette conclusion? 
 

 
 
Pour Éric Duhaime, les Québécois sont naturellement plus conservateurs. «ils veulent … conserver leur pouvoir d’achat…conserver leurs liberté individuelles…conserver leur langue et notre culture…conserver les droits acquis des minorités visibles… conserver les employés dans les écoles et les hôpitaux …». 
À partir de ces cinq affirmations, dont aucune n’est spécifiquement conservatrice, Éric Duhaime conclue un peu rapidement que «les Québécois sont naturellement plus conservateurs». Plaise à Éric Duhaime de le croire. 
Je suis prêt à parier que je puis remplir le Centre Molson tous les soirs de l’année 2023, avec la promesse de «conserver le pouvoir d’achat» des Québécois. Des Québécois péquistes, libéraux et même solidaires, appâtés par la perspective de ne pas voir leur «pouvoir d’achat» plombé par l’inflation ou des taxes, des tarifs et des impôts abusifs. Il se pourrait même que certains Québécois alors présents au Centre Molson soient aussi des membres du PCQ d’Éric Duhaime.
 

 
 
L e jupon libertarien d’Éric Duhaime dépasse avec ses deuxième et quatrième affirmation, celles voulant que les Québécois veuillent «conserver leurs libertés   individuelles…» et«conserver les droits acquis des minorités visibles». Avec cette évocation des «libertés individuelles», il est facile de retrouver le Éric Duhaime courtisant les antivax et plus généralement, les antitout des deux dernières années. Par ailleurs on chercherait en vain quand et comment, les droits acquis des minorités visibles seraient menacés au Québec? Pour ce qui est de «conserver» les employés dans les écoles et les hôpitaux, difficile de ne pas y voir du mauvais sous-François Legault. 
Éric Duhaime conclue curieusement son analyse du conservatisme des Québécois en écrivant: «François Legault prône une idéologie nationaliste qui divise les Québécois et anéantit ce qu’on veut conserver.» Faut-il comprendre a contrario que l’idéologie d’Éric Duhaime n’est pas nationaliste, si c’est cas, son affirmation voulant que les Québécois veulent «conserver leur langue et notre culture…»n’a pas de sens et ne vaut pas le papier sur lequel elle est écrite. Qui Éric Duhaime veut-il convaincre en répétant que les Québécois «veulent conserver…leur pouvoir d’achat…leurs libertés individuelles…les droits acquis des minorités visibles»? qui, sinon lui-même, les vrais conservateurs québécois, n’ont pas besoin des mantras d’Éric Duhaime. Ils sont en mesure de se reconnaître sans la prose racoleuse d’Éric Duhaime et du Parti conservateur du Québec. Ils attendent aussi, n’en déplaise à M. Duhaime l’apparition d’un vrai parti conservateur québécois, un parti qui sera patriote, nationaliste et identitaire; un parti qui rassemblera les «Frères du Québec».

Tuesday, January 3, 2023

Allahu akbar et bonne année

 



Les années se suivent et se ressemblent, ainsi 2023 s’ouvre sous le signe d’une attaque terroriste islamiste: «L’auteur présumé de l’attaque à la machette qui a blessé deux policiers près de  Times Square lors des festivités du Nouvel An a été officiellement arrêté et accusé de tentatives de meurtre lundi, selon les autorités américaines. […]
une source des autorités américaines a confirmé à l’Associated Press que les enquêteurs se penchent sur l’hypothèse d’une attaque motivée par des motifs liés à l’islamisme radical.» (Accusations déposées contre l’auteur présumé de l’attaque à la machette, La Presse, 2 janvier). L’islamisme radical ne désarme pas, il démontre qu’il est capable de frapper autant sur le sol de la vieille Europe que sur celui du Nouveau continent. 
 

 
 
Ce qu’il faut noter avec cet article sur l’attentat de Times square, c’est que la mention «d’une attaque motivée par des motifs liés à l’islamisme radical.» est  prudemment enfouie dans le texte, comme s’il fallait soigneusement protéger le «vivre ensemble». Un «vivre ensemble»qui visiblement ne présente d’intérêt que pour les Infidèles que nous sommes. Bonne année!