Wednesday, September 30, 2020

Les parias

 


Nous avons appris hier (28 septembre), que des annonceurs avaient décidé de ne plus acheter de publicité à la station de radio CHOI-FM. Le mouvement à été initié par la ville de Québec:» Rappelons que l'administration Labeaume reproche à la station mieux connue sous le nom de Radio X de «faire la promotion de l'opposition aux mesures sanitaires» dans ses émissions alors qu'elle-même(i.e.: la Ville) «investit des millions de dollars depuis des mois pour contrer les effets dévastateurs de cette pandémie».(Discours conspirationnistes: plusieurs annonceurs quittent CHOI Radio X, Le Devoir, 29 septembre ). Déjà discutable, cette prise position politique, car il ne s'agit que de cela, pourquoi l'administration Labeaume instaurerait-elle un régime de censure à l'endroit des «conspirationnistes» et, il faut probablement, le déduire de cette prise de position, les anti masques. Politicien éminemment populiste, Régis Labeaume, a probablement sondé ses urines du matin pour en conclure ainsi à l'unanimité de la population de Québec en faveur des mesures préconisées par la Santé publique; Le reste relève de la méthode Labeaume, Que ceux qui ne pensent pas comme moi, se taisent.

Si la décision de la ville est discutable, elle a rapidement fait école car Hydro-Québec, Desjardins, l'assureur Industrielle Assurance, Pizza royale et le groupe Restos Plaisirs (qui regroupe 7 bannières à Québec, dont les restaurants Cochon dingue, Ciel! et LapinSauté) comptent faire de même. Pour Hydro-Québec la question se pose dans les mêmes termes, de quel droit une société d'état peut-elle juger une partie de la population et censurer ce qu'elle peut entendre et ne doit pas entendre Le mandat premier d'Hydro-Québec est de fournir de l'hydroélectricité aux Québécois, pas de leur fournir ou de les priver d'informations. Faut-il craindre le jour ou un administrateur d'Hydro-Québec décidera qu'il en a assez des «conspirationnistes» et des covidiots et que pour les «dompter» définitivement, il pourrait s'avérer utile de les priver d'électricité l'hiver.




Cet exercice de censure est dans le droit fil de ce que nous vivons au Québec depuis le printemps; après avoir diabolisé les covidiots, les irresponsables, les récalcitrants, depuis des mois, voilà venu le temps de les ostraciser et de les condamner au silence. pour ce faire, il faut isoler les «covidiots» et les transformer définitivement en parias, en véritables intouchables.
Cette mise à l'écart sociale réalisée, le gouvernement pourra conclure que ce silence témoigne de l'adhésion de la population aux mesures édictées  par la Santé publique et que  nous sommes unanimement derrière le gouvernement Arruda-Legault. Ne délaissant pas le tout répressif qui semble être la politique choisie par le gouvernement Legault, nous en sommes maintenant à l'imposition éventuelle d'amendes de 1 000$ pour ceux qui participeraient à des manifestations sans porter le masque, Geneviève Guilbault n'oubliant pas de rappeler qu'avec les frais, ces amendes pourraient grimper jusqu'à 1 500 ou 1600$ et devrait faire réfléchir les éventuels contrevenants( on peut ici, apprécier la profondeur des arguments de Madame Guilbault). Toujours dans le registre du tout répressif , François Legault et Geneviève Guilbault qui avaient écarté l'irruption sans mandat dans les résidences ou se tiendraient des «partys privés»contrevenant aux règles édictées par la Santé publique, reviennent avec le concept de télé-mandats pour procéder à des descentes dans ses résidences, descentes qui, il faut le prévoir seront «couverts» par les médias préalablement prévenus afin de disposer d'images pour les bulletins de nouvelles télévisés du soir ou du lendemain dans un effort médiatique pour illustrer l'efficacité de la méthode et de donner quelques contrevenants en pâture aux bons Québécois «dociles» 
François Legault peut bien affirmer qu'il ne veut pas faire de «martyrs», mais il agit comme un homme qui souhaite en avoir quelques uns à se mettre sous la dent, rien ne nous assure qu'une partie de la population québécoise ne souhaite pas d'ailleurs voir quelques irresponsables et récalcitrants dûment menottés et conduits à Parthenais afin de réfléchir derrière les barreaux. Ceux qui se réjouiront alors se trouveront peut-être bien seuls lorsqu'ils diront «Liberté» dans quelques mois.
Ceux qui pouvaient encore douter de la nocivité des « conspirationnistes» auront reçu une preuve irréfutable en apprenant que Régis Labeaume avait fait l'objet de menaces sur les médias sociaux suite à sa décision de retirer les publicités de la ville de Québec à CHOI Radio X.



Dernier clou dans ce qui devrait être le cercueil des covidiots. Car en définitive qui voudra encore fréquenter des personnages capables de recourir à de telles méthodes.
Après la diabolisation et la censure, la stratégie gouvernementale apparaît claire. Il faut isoler les covidiots et les transformer définitivement en parias, en véritables intouchables.

Tuesday, September 29, 2020

Le dernier carré


Difficile de qualifier autrement les participants à la marche du 26 septembre dernier pour le climat (Marche tenue dans le cadre de la Journée mondiale de mobilisation climatique).
Depuis un an, la poussière est bien retombée et nous sommes loin des 500 000 participants annoncés lors de la marche du 27 décembre 2019. Marche largement médiatisée et précédée par tout un battage médiatique autour de la présence de Greta Thunberg. Fait à noter, les participants de la marche de la marche du 25 septembre n'étaient pas là que pour le climat, en effet pour parvenir à plusieurs centaines de participants au moment du départ, puis des milliers une heure plus (Manifestation pour le climat au centre-ville de Montréal de Montréal, La Presse, 26 septembre) la gauche locale aura dû battre le rappel des troupes et ratisser large:»La coalition (il s'agit de la Coalition étudiante pour un virage environnementale social - COVES) demande l'atteinte de la carboneutralité d'ici 2030, mais aussi la régularisation par les États canadien et québécois de toutes les personnes migrantes, la reconnaissance pleine et entière des droits des nations autochtones à l'autodétermination et le refinancement , la démilitarisation et la décolonisation des services de police.» 
 

 
 
«Mathieu , un manifestant entouré de ses trois enfants en bas âge, n'est pas contre «cette convergence des luttes», même si elle risque d'aliéner certaines personnes, selon lui.» Cette «convergence des luttes montrent surtout qu'hors un battage médiatique significatif, la lutte contre les changements climatiques montrent des signes d'épuisement. Devrions-nous parler de «convergence des fonds de tiroirs», ne mobilisant finalement que des convaincus, les purs et les durs.  Si la COVES compte «célébrer» le deuxième anniversaire de la marche du 27 septembre 2019 et au rythme ou vont les choses, elle risque fort de ne mobiliser que les ultras du changement climatique, à moins qu'un retour de la prophétesse suédoise ne soit inscrit au programme. Pour le reste les marcheurs habituels devraient se retrouver Place du Canada, apôtres du changement climatique, migrants illégaux, racisés de tout poil, derniers vestiges de Black lives Matters demandant encore Defund the Police.

 

Saturday, September 26, 2020

Un mois de silence


Les Québécois peuvent-ils se prendre à espérer que Christian Dubé, ministre de la Santé et des Affaires Sociales s'astreigne à un mois de silence. Après avoir condamné les jeunes, les karaokés et les partys privés, le voilà qu'il demande aux Québécois Un mois d'efforts (Le Journal de Montréal, 25 septembre).  Exhortant les Québécois à éviter les BBQ et les épluchettes de blé d'Inde. Objectif de ce «mois d'efforts», «casser la courbe» de la deuxième vague, pour Christian Dubé, ces «efforts » signifient que les Québécois doivent faire un effort pour limiter leurs contact au cours des 28 prochains jours. L'homme a le sens de la formule et lance à l'appui de sa demande:"Oubliez l'Action de grâce, vous fêterez à Noël. À cette exhortation, nous voudrions répondre que pour notre part, nous souhaitons un mois de silence de la part du ministre. 
 
 
Ce mois de silence que nous appelons de nos voeux pourrait prendre fin par une conférence de presse conjointe de Christian Dubé, François Legault et Horacio Arruda nous annonçant la fin de cette mobilisation volontaire et la fin de ces appels répétés à la discipline et à la vigilance. Optimisme inutile, les deux hommes ne désarmeront pas avant l'arrivée du vaccin et, même là, ils continuerons de nous assommer quotidiennement avec la nécessité de nous faire vacciner pour nous protéger et surtout pour protéger les autres et parmi ces autres, notamment ceux que nous aimons. Il faut souhaiter que les journalistes se souviennent de la forte déclaration de Christian Dubé, car il y a fort à craindre qu'elle soit recyclée et qu'elle ne devienne : «Oubliez Noël, vous fêterez à Pâques».
 

 

Wednesday, September 23, 2020

L'Évidence même

 



Qui hormis les naïfs, les incurables optimistes et les complices de l'islamisme ont réellement cru que la perte de ses bastions syriens marquait la fin définitive de l'État islamique. Donald Trump, pour un, semblait vouloir s'en convaincre, probablement parce que cette conviction allait trop précisément dans le sens des intérêts de l'État d'Israël, pour ne pas se réjouir de l'apparente victoire de la coalition. C'est une guerre de cent ans et peut-être plus qui est engagée, une guerre qui logiquement devrait se prolonger jusqu'au dernier musulman et vaincre l'Occident à l'usure. Pas une victoire avec signature d'un traité de capitulation, mais une victoire qui consacrerait la victoire de l'Islam dans nos sociétés, un Islam apprenant à se comporter en minorité de blocage et faisant avancer prudemment ses pions et nous habituant progressivement à ses femmes voilées et comme en France, à des cafétérias scolaires et des cuisines d'établissement publics qui ne servent plus de porc.





Avant que nous ne connaissions cette guerre de faible intensité (guerre de faible intensité qui n'interdit pas d'ailleurs quelques attentats à l'arme blanche ou à la voiture bélier), nous devrons nous résoudre à connaître encore des affrontements classiques:» Malgré les succès militaires la coalition antidjihadiste en Syrie et en Irak, le groupe État islamique(EI) s'est développé à l'international, notamment en Afrique, a indiqué un haut responsable du gouvernement.» (Pourchassé en Syrie, l'EI se développe ailleurs, indiquent les États-Unis, La Presse, 17 septembre).Les noms changent (État islamique, Boka Haram), le mal demeure le même; la cinquantaine de soldats français morts depuis la début de l'Opération Barkhane et les centaines d'hommes encore sur le terrain ne démentirons pas cette affirmation. Cette affrontement direct pour le contrôle du Sahel ne doit pas faire oublier les prétentions du président turc Erdogan en Lybie et  en Méditerranée orientale contre la Grèce, la guerre commence à peine, c'est l'évidence même.

Sunday, September 20, 2020

La vraie deuxième vague

 

Ils nous l'annonçaient depuis des semaines, guettant avec avidité la moindre recrudescence de cas de COVID-19, à croire qu'elle était souhaité. Nous étourdissant de reconfinements aux quatre coins du monde, nous assourdissant d'un véritable chantage à la solidarité, il ne s'agit pas de se protéger, mais de protéger les autres.  

La deuxième vague n'est pas celle attendue et annoncée par le gouvernement Legault-Arruda.  La deuxième vague est sur nous, elle n'est pas le fait de la COVID-19 Elle est sur nous par le seul et unique fait du gouvernement du Québec; elle prend la forme de sévères amendes en cas d'infractions aux règles édictées par la Santé publique. La chasse est ouverte aux «partys privés» réunissant des hordes de jeunes irresponsables amalgamés les uns aux autres, chasse aussi aux bars pratiquant le karaoké, codes de couleurs stigmatisant certaines régions. et menaces de reconfinement régionaux. Dans sa première vague, le gouvernement nous a d'abord imposé de «mettre le Québec à pause», la nécessité du confinement, a restreint l'accès aux CHSLD et aux résidences pour personnes âgées (condamnant ces dernières à l'isolement et à la solitude), recommandant le port du masque. Le slogan du gouvernement Legault-Arruda choisi pour inciter les Québécois à la solidarité; «est tous contre un, tous contre le COVID», Le slogan pour cette deuxième phase devra-t-il être «tous contre tous». Le gouvernement Legault-Arruda tout à sa solidarité semble surtout chercher à convaincre les Québécois de se méfier les uns des autres le slogan de cette deuxième phase devra-t-il être «tous contre tous», contre les jeunes d'abord et contre les malheureux qui habitent dans les zones jaunes et peut-être demain dans ces zones devenues rouges, ces derniers devront-ils porter éventuellement un carré rouge ou une rouelle rouge, afin de les identifier et d'éviter tous contacts avec eux. Dernière tentation écartée pour l'instant, semble-t-il, celles d'intervenir dans les résidences ou se tiendraient ces fameux «partys privés» foyers de propagation de le COVID-19. Idée abandonnée non par principe, mais parce qu'elle serait difficile à mettre en oeuvre. Cette idée viole clairement un principe clairement établi en common law; principe résumé dans les cours de droit par la laconique phrase voulant que pour an Englishman's home is is castle.
 

 
 
Principe repris dans la charte québécoise des droits et liberté qui elle veut à que: article 7 La demeure est inviolable. et 
article 8 Nul ne peut pénétrer chez autrui ni y prendre quoi que ce soit sans son consentement exprès ou tacite.
Abandonnant pour l'instant cette idée dangereuse pour un droit fondamental, le gouvernement Legault-Arruda a plutôt choisi de viser bars et restaurants, préférant annoncer par la bouche de Geneviève Guilbault, ministre de la Sécurité publique, une opération de surveillance d'envergure (le ministre a parlé d'opération «massive») pour le samedi 19 septembre, un millier d'entre eux feront en effet l'objet de cette surveillance exceptionnelle. 
Tout à son obsession pandémique, le gouvernement québécois en est maintenant rendu à une curieuse forme de «solidarité policière». Il finira par donner raison aux anti-masques les plus exaltés qui depuis des semaines évoquent une «dictature sanitaire».

Friday, September 18, 2020

Par la porte arrière

Allons nous vers la décriminalisation des drogues par la porte arrière. Sommes-nous les témoins d'une campagne de mise en forme des des esprits afin de parvenir à cet objectif, sans que le tout ne fasse trop de vagues et trop de mal au gouvernement minoritaire de Justin Trudeau et surtout à ses chances d'être éventuellement réélu. (La décriminalisation des drogues, une affaire politique ou pas? Le Devoir, 14 septembre). (voir ce blogue, C'est le début d'un temps nouveau, 23 août, sur la déclaration du docteur Theresa Tam suggérant que le Canada réfléchisse  à décriminaliser les drogues dures). En effet:»Il y a trois semaines, la directrice des poursuites pénales du Canada a ordonné à ses procureurs de cesser de déposer des accusations criminelles en cas de possession simple, quelle que soit substance. La classe politique n'a pas eu voix au chapitre. «Est-ce démocratique? Les avis des juristes divergent. Non dit l'un. Oui, disent d'autres en faisant valoir que le gouvernement de Justin Trudeau conserve le pouvoir de contredire sa fonctionnaire. Mais tous reconnaissent que cela ne risque pas d'arriver, par peur de vivre une seconde affaire Lavalin.»[...]Néanmoins, le constitutionnaliste Benoît Pelletier éprouve un malaise par rapport à la situation. «Sur le plan politique, je jugerais important que de telles décisions , qui ont un impact social majeur, soient prises par le gouvernement, et non par la directrice des poursuites pénales», dit-il en entrevue avec Le Devoir. À noter , le silence assourdissant des parlementaires canadiens sur la question, Qui ne dit mot consent veut la sagesse populaire. Justin Trudeau s'il se réveille un jour, nous servira probablement les mêmes fadaises que lors de la légalisation de la marijuana; le souci de protéger les jeunes, la volonté d'écarter le crime organisé du lucratif marché de la drogue, la possibilité de taxer les profits de la drogue.

 

 
 
Il est bien sûr entendu que les vendeurs de marijuana ont tous pris leur retraite et ponctuellement acquitté leurs impôts. Les procureurs de la directrice des poursuites pénales du Canada ont cessé de déposer des accusations criminelles pour possession simple; silence radio sur le trafic. . La directrice des poursuites pénales et le gouvernement demeurant muet sur le volet commercialisations des drogues faut-il en conclure que sans être licites ces drogues pourront circuler librement au Canada et que les pushers petits et gros pourront poursuivre peinards leur négoce. Les Canadiens devront-ils s'habituer à voir leur pays gouverner par des fonctionnaires non-élus.

Tuesday, September 15, 2020

Inverti un jour, inverti toujours

 

 C'est le sort que semble vouloir réserver Roselyne Bachelot , ministre de la Culture dans le gouvernement Macron, à Rimbaud et Verlaine. Elle proposent effet de faire entrer ensemble au Panthéon , les deux poètes. Une proposition que récuse la famille de Rimbaud au motif que la relation Rimbaud-Verlaine ne résume pas à elle seule toute la vie de Rimbaud. Plus qu'un salut de la ministre de la Culture à la poésie, le geste de Mme Bachelot apparaît plutôt profondément politique, en effet pour elle: » Le fait de faire entrer ces deux poètes qui étaient amants. oui, ensemble. au Panthéon aurait une portée qui n'est pas seulement historique ou littéraire, mais profondément actuelle.» (Rimbaud et Verlaine au Panthéon : la famille de Rimbaud s'oppose,La Presse, 11 septembre) Voilà Arthur Rimbaud et Paul Verlaine conscrits à jamais dans l'armée des folles. Une conscription que conteste la famille de Rimbaud: »Une arrière-petite-nièce d'Arthur Rimbaud, Jacqueline Teissier-Rimbaud a dit vendredi son opposition à l'entrée du poète au Panthéon aux côtés de Paul Verlaine, une position partagée par l'association Les Amis de Rimbaud, position qui tient la route, son président Alain Tourneux affirme: »Associer Rimbaud et Verlaine de façon définitive, ad vitam aeternam, n'est pas envisageable , c'est sans doute exagéré» a-t-il estimé. «Arthur Rimbaud avait rompu (avec Paul Verlaine) et ne voulait plus évoquer cette période de quatre ans ou il l'avait côtoyé. Il tenait absolument à vivre une autre vie, ce qu'il a fait en partant en Afrique», ou il a vécu avec une jeune femme, a-t-il expliqué. (Rimbaud et Verlaine au panthéon: la famille de Rimbaud s'y oppose, Le Point, 11 septembre). Rappelons pour mémoire qu'en juillet 1873, Verlaine, ivre, tire deux coups de pistolet sur Rimbaud, Verlaine sera condamné à deux ans de prison pour blessure par arme à feu. Voilà pour les amants de Roselyne Bachelot. 
 

 
 
 
Alors qu'une pétition en ce sens a reçu le soutien appuyé de la ministre de la Culture. Pétition dont la liste des signataires n'est pas sans intérêt: ainsi l'homosexuel Jack Lang, ancien ministre de la Culture dans le gouvernement Mitterand, Jean-Jacques Aillagon, lui aussi homosexuel et ancien ministre de la Culture de Jacques Chirac et l'équivoque Frédéric Mitterand (adepte du tourisme sexuel en Thaïlande), figurent-ils parmi les signataires., voilà pour la portée « profondément actuelle».

Monday, September 14, 2020

Clientéliste peut-être, familiale certainement


Dans sa chronique 11 septembre dernier ,Mario Dumont aborde une question intéressante, mais ne pousse pas sa réflexion suffisamment loin. Il dénonce ce qu'il considère comme une politique clientéliste en s'en prenant à la politique annoncée il y a quelques jours par Justin Trudeau de mettre sur pied un programme d'aide aux entrepreneurs noirs (La dérive clientéliste, Journal de Montréal, 11 septembre), à ses yeux, ce programme soulève des questions: »Je veux plutôt m'interroger sur le bien-fondé d'une approche basée sur l'origine ethnique pour agir en matière d'entrepreneuriat. [...] Établir un critère racial pour rendre admissible ou non à une aide financière nous amène sur un terrain glissant.» 
Ce que Mario Dumont constate lorsqu'il écrit «Une fois engagé dans cette approche basée sur l'appartenance ethnique, que va-t-on répondre aux Pakistanais , aux Arabes, aux Asiatiques ou aux Autochtones péruviens qui se diront aussi victime de discrimination? Un programme économique pour chaque ethnie.» Cela n'est pas autre que du racisme enrobé et noyé dans ce qui peut apparaître comme de bonnes intentions. pourquoi d'ailleurs s'arrêter au seul critère racial, et ne pas mettre immédiatement sur pied des programmes d'aides aux entrepreneurs LBGTQ et soyons audacieux, pourquoi ne pas tout de suite prévoir des programmes d'aide aux entrepreneurs pédophiles? Une pédophilie que certains ne manqueront pas de légaliser un jour. Ce que Mario Dumont (lui même un ancien libéral, nous avons tendance à l'oublier) ne voit pas, c'est qu'il n'y a pas de «dérive clientéliste» chez Justin Trudeau, mais que le fils de l'autre demeure dans le droit fil de son père. S'il y a dérive, ce n'est pas un dérive clientéliste, mais la mis en oeuvre du multiculturalisme, Le programme proposé par Justin Trudeau est en effet dans le droit fil de l'oeuvre de son père. Il n'y a pas une idée originale dans les idées de Justin Trudeau, lui et le Parti libéral du Canada (PLC) ne font qu'appliquer le programme de Pierre Elliot Trudeau. Les électeurs canadiens aveuglés par le père et le fils depuis la Trudeaumanie de 1968 n'y voient que du feu et ne réalisent pas que leur pays changent à chaque jour et qu'il devient de plus en plus  multiculturaliste et, de ce fait, de plus en plus hostile au Québec francophone, il suffit de se souvenir des réactions des musulmans lors de l'adoption de la loi 21 sur la laïcité et le voile islamique (la possibilité que la Loi 21 soit portée devant les tribunaux afin d'être invalidée n'est pas encore écartée par Justin Trudeau, elle ne le sera pas avant la prochaine élection Justin Trudeau étant probablement trop heureux de se garder une vacherie en réserve contre le Québec, il ne faut jamais oublier que Justin Trudeau a été formé à l'école des Jean Chrétien et Marc Lalonde, le fruit ne peux tomber loin de l'arbre). 
 

 
 
Souhaitons que les électeurs québécois demeurent fidèles à la Coalition Avenir Québec(CAQ) et résistent aux sirènes des libéraux provinciaux, alliés objectifs de Justin Trudeau et véritables chevaux de Troie multiculturalistes au Québec. Les militants et sympathisants libéraux comprendront-ils un jour que s'ils veulent reconquérir les électeurs québécois francophones; ils leur faudra se montrer plus nationalistes sinon les électeurs québécois demeureront fidèles à François Legault et retourneront une nouvelle fois les libéraux de Dominique Anglade dans l'Opposition, dernière étape espérons-le, avant la disparition souhaitable du Parti libéral du Québec.

Wednesday, September 9, 2020

Le cocotier

 


Celui qui grimpe au cocotier, doit s'assurer d'avoir les fesses propres selon un dicton qui serait d'origine africaine. Alors "que le Canada et les Pays-Bas ont annoncé en grande pompe cette semaine qu'ils se joignaient en tant qu'intervenants à la procédure contre le Myanmar devant la Cour internationale de justice (CIJ)de La Haye." (Génocide au Myanmar: l'incohérence d'Ottawa par rapport aux Autochtones pointée du doigt, La Presse, 6 septembre) « L'incohérence du gouvernement fédéral est pointée du doigt depuis qu'il s'est joint à des démarches internationales contre le Myanmar pour génocide, un crime pourtant perpétré en sol canadien aussi selon l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. 
En juin 2019, le rapport historique de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées affirmait que la violence contre ces dernières était une forme de génocide résultant de plusieurs siècles de colonialisme. «Selon Bruno Gélinas -Faucher, un expert en droit international de l'Université de Montréal qui a travaillé à la CIJ, la présence du Canada pourrait entraîner des délais et des complications dans cette cause en raison d'un principe connu sous le nom de la théorie des «mains propres». Le Canada risque de donner l'impression d' »adopter une position contradictoire» en s'impliquant activement dans la prévention du génocide à l'étranger sans toutefois répondre pleinement aux appels à la justice lancés sur son propre territoire.» En entrevue, le ministre des Affaires étrangères, François-Philippe Champagne a déclaré ne pas s'inquiéter de la position du Canada sur les enjeux autochtones domestiques . Il dit se satisfaire de laisser «des experts juridiques débattre des questions juridiques.» Parlant d'experts juridiques; l'ectoplasmique François-Philippe Champagne devrait s'inquiéter des opinions de certains d'entre eux: ainsi pour Errol Mendes, expert en droit international de l'Université d'Ottawa déclare: « J'espère que nos nombreuses tentatives de réconciliation avec les peuples autochtones nous distinguerons du type d'actions vues au Myanmar, des actions que nous n'avions pas vues depuis le régime nazi, le génocide au Rwanda et le génocide bosniaque.» Le dicton populaire voulant que «l'instruction soit comme la boisson et que certains ne portent pas cela» se vérifie dans le cas de M. Mendes. À en croire ce dernier, le Canada serait guetté par une tentation génocidaire et il en faudrait peu pour que le Canada bascule dans un génocide visant à l'extermination des peuples autochtones du pays.
 

 
 
Jouant volontiers les premiers de classe sur la scène internationale, le Canada voir revenir le boomerang et apprend à ses dépens qu'il n'a pas les fesses propres.

Monday, September 7, 2020

Toutes ces réponses

«Une professeur américaine qui se présentait comme une femme noire a reconnu avoir menti sur ses origines et expliqué être en fait blanche, un aveu lourd de conséquences dans un pays ou les tensions raciales sont fortes et l'appropriation culturelle fortement dénoncée. Dans un billet écrit sur la plateforme Medium, Jessica Krug, une enseignante d'histoire de la prestigieuse université George Washington, à Washington, a reconnu avoir menti « la majeure partielle (sa) vie adulte». « J'ai occulté mon passé d'enfant juive blanche des banlieues résidentielles de Kansas City au profit de plusieurs identités noires noires dont je n'avais pas le droit de me revendiquer: d'abord Noire d'Afrique du Nord, puis Afro-Américaine, et enfin Noire du Bronx d'origine caribéenne» a écrit cette femme, qui est claire de peau. [...] Ces mensonges représentent « l'exemple même de la violence, du vol, de l'appropriation des nombreuses façons dont les personnes non noires continuent d'abuser des identités et cultures noires», a écrit Jessica Krug, s'autoqualifiant de «sangsue culturelle».» (États-Unis: une universitaire qui se disait noire admet être blanche, La Presse,4 septembre). Ce qui est étonnant, c'est que dans cette quête d'identité, Même Krug ne se soit jamais identifiée comme un homme noir ou blanc. Ainsi Jessica Krug a préféré le privilège «Afro-américain» au «privilège blanc», probablement pour obtenir son embauche et sa permanence au département d'histoire de l'université George Washington. Jessica Krug est peut-être une «sangsue culturelle», elle nous apparaît surtout être une opportuniste émérite une véritable faussaire, à l'université George Washington de tirer ses conclusions et agir en conséquences.




Jessica Krug semble avoir fait son lit et vouloir passer les jours lui restant dans la peau d'une blanche. Peut-être serait-il prudent de lui présenter un questionnaire portant sur l'identité qu'elle souhaite assumer jusqu'à son décès, un questionnaire avec une question comme:
: Pour les années à venir, quelle identité culturelle souhaitez-vous assumer?

a) juive blanche de Kansas City
b )Noire d'Afrique du Nord
c) Afro-américaine
d) Noire du Bronx
e) Caribéenne
f) sangsue culturelle
g) aucune de ces réponses
h) toutes ces réponses

Saturday, September 5, 2020

Le grand délire

 


Verrons-nous bientôt la fin du grand délire covidien? Un délire qui, il faut le souhaiter entre rapidement en phase terminale. Journalistes, mandarins de la Santé publique et politiciens (ces derniers à la remorque des directives de la Santé publique) sombrent sans visiblement s'en rendre compte dans le ridicule.  L'histoire du sport scolaire devrait déjà faire réfléchir avec sa fiction des bulles-classes entretenues par le ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge. Horacio Arruda a jonglé quelques heures avec l'idée d'interdire la tenue de karaoké et la fermeture des lieux permettant de telles activités. Plutôt discrète depuis le début de la crise, Theresa Tam, administratrice en chef de la Santé publique du Canada, s'intéresse maintenant à la façon des Canadiens de faire l'amour et conseille à ces derniers de porterile masque pendant leurs ébats et suggère qu'en temps de pandémie « le sexe seul est préférable »..  Encore quelques propositions de ce type et nous finirons par trouver sages et raisonnables les «anti masques». Les dernières propositions d'Horacio Arruda et Theresa Tam prouvent que le contrôle est une drogue qui montent vite à la tête. Contrôle car c'est bien de cela qu'il s'agit, les sommets dramatiques du printemps étant derrière nous et les «courbes» aplanies, nous devrions, en respectant les exigences de base de la Santé publique (lavage de mains, masque, distanciation sociale) reprendre une vie normale. Il semble bien que nous n'y soyons pas encore. Les journalistes chassant le moindre cas de Covid-19 et trop heureux de pointer du doigt les établissements théâtres de cette propagation. Emportés par leur volonté de faire «vendre de la copie» ou de "faire de la cote d'écoute", les mêmes journalistes semblent prompts à succomber à la tentation de transformer un cas en éclosion. Dans ce délire, journalistes et classe politique marchent allègrement main dans la main, après l'apparition d'une quarantaine de cas suite à une soirée karaoké à Québec, François Legault brandit la menace de reconfinements régionaux. 
 

 
 
Cette empressement à jongler avec la possibilité de reconfiner régionalement, fait craindre qu'ils n'y aient déjà des fonctionnaires de la Direction de la Santé publique qui planchent avec l'idée d'imposer le port du masque à l'extérieur, si la France le fait, pourquoi pas le Québec. Notre classe politique a abdiqué son autorité aux mains des mandarins de la Santé publique et il ne semble pas qu'elle tienne à la reprendre; François Legault, pour un, bâtit jour après jour, éclosion après éclosion, le capital politique qui lui permettra d'assurer sa réélection en 2022. Justin Trudeau, pour sa part, est trop heureux de se soumettre aux diktats de la Santé publique et entretenir son gouvernement minoritaire (une pandémie n'est pas le moment propice pour une élection législative nationale).  Nous devrons donc nous habituer à ce que ce délire covidien dure encore.

Wednesday, September 2, 2020

Le coup de grâce

Le coup de grâce
Le déboulonnage de la statue de John A. Macdonald sera-t-il l'amorce souhaitable d'une réflexion sur le mouvement de déboulonnage des monuments  à la mémoire de personnages controversés de l'histoire occidentale. Première conséquence heureuse, Personne n'approuve le déboulonnage «sauvage» de la statue du père du Canada.  Classe politique passe à une autre étape, pas nécessairement plus intéressante: Ainsi pour Valérie Plante, mairesse de Montréal se prononçant  sur le fait de décider s'il fallait réinstaller la statue sur son socle, déclare: «Je réitère que je privilégie les mettre en contexte plutôt que de simplement les retirer.Je suis également en faveur d'ajouter des monuments qui seront plus représentatifs de la société à laquelle nous aspirons. Je comprends et partage la motivation des citoyennes et citoyens qui veulent vivre dans une société plus juste et plus inclusive.» (Journal Métro, Le déboulonnage de la statue de John A. Macdonald fait réagir, 30août).  Finalement au-delà de la condamnation  du vandalisme , Valérie Plante ne dit pas autre chose que les vandales, elle aussi veut une «société plus juste et plus inclusive, elle veut la fin, mais pas les moyens quitte à laisser faire le sale travail par les autres. Toute à son progressisme souriant, Valérie Plante ne s'engage pas à réinstaller la statue, elle préfère noyer le poisson:»La mairesse a mentionné qu'elle veut créer une « équipe multidisciplinaire » qui réfléchira à ce que la Ville devrait faire avec les monuments et symboles actuellement contestés. Elle a notamment donné comme exemple la rue Amherst qui est devenue la rue Atateken.» (Monuments et symboles controversés: Valérie Plante veut réfléchir à cet enjeu, La presse, 31 août). Si le déboulonnage de la statue de Macdonald correspond à l'exécution de ce dernier, la «mise en contexte» et la réflexion de Valérie Plante correspondent au coup de grâce. pour John Macdonald; 
qui constituera «l'équipe pluridisciplinaire» souhaitée par la mairesse, n'en pas douter une équipe progressiste.  Le déboulonnage  n'est que la première étapes l'aseptisation de l'histoire que veulent les anti racistes et progressistes de ce monde. Première étape un première étape, un peu grossière. La seconde sera plus subtile et plus pernicieuse. La statue réinstallée ou confiée à un musée sera «mise en contexte», ce qui signifie qu'elle sera expliquée aux visiteurs selon les valeurs de «l'équipe pluridisciplinaire» de Valérie Plante, l'objectif des progressistes n'est pas d'aseptiser notre histoire, mais de la réécrire.  Macdonald disparaîtra ainsi bien plus sûrement des mémoires qu'en gisant sur le sol, Place du Canada. il ne restera plus qu'à réécrire les manuels d'histoire et afin que les «mises en contexte» des musées et des places du Pays répètent la même chose pour que le travail soit complet.
 

 

Le ver dans le fruit


Le ministre responsable de la Langue française n'a pas encore déposé son projet de loi visant à réouvrir la loi 101 n'est pas déposé que déjà le débat luis est ouvert. À noter un texte du chroniqueur du Devoir, Jean-Benoît Nadeau intitulé «La charte bis»(LeDevoir, 31 août).  
Le chroniqueur ouvre en écrivant:»Comme vous, j'ai bien hâte de savoir à quelle sauce le ministre Simon Jolin-Barrette apprêtera la nouvelle mouture de la charte de la langue française. S'attaquera-t-il à la fréquentation des cégeps anglophones ? Élargira-t-il sa portée aux organismes fédéraux ou aux entreprises de moins de 50 employés ? Se bornera-t-il à quelques tours de vis administratifs pour en favoriser une application plus sévère. Rien de neuf ici sous la plume du chroniqueur, il reprend en substance ce que les journalistes nous ont donné à savoir de la réforme que prépare Simon Jolin-Barrette. Le reste est plus intéressant:»Avant vous exprimer mes deux souhaits, permettez-moi de faire un détour personnel. Car je dois admettre que je reviens de loin sur cette question. Si vous m'aviez demandé il y a 30 ans ce que je pensais de la loi 101, je vous aurais répondu qu'une langue est certainement malade s'il lui faut une politique de défense (il s'agissait moins en 1977, d'une langue malade que d'une langue menacée ce qu'avait bien compris un Camille Laurin) s'il lui faut une politique de défense ça ne peut pas marcher. Toujours est-il que mes recherches personnelles m'ont amené à penser exactement le contraire aujourd'hui. En réalité, toutes les langues et toutes les cultures ( ajoutons que tous les organismes vivants, ce que sont une langue et une culture ne peuvent survivre sans de telles politiques de protection, NDA) ont des politiques de protection il n'y a aucune raison que le Québec n'en ait pas une. Même l'anglais a ses politiques - en Amérique, elles visaient d'abord à assimiler les francophones (politique couronnée de succès avec les Franco-américains de la Nouvelle-Angleterre et les francophones de la Louisiane. Politique recyclée aujourd'hui à l'endroit des Hispano-américains.», par des groupes comme Official English movement, visiblement inspiré par les propos d'un Théodore Roosevelt déclarant, en 1914: «l n'y a de place que pour une seule langue, dans notre pays, et cette langue est l'anglais, car nous comptons bien que le creuset fera de notre peuple, des Américains ,de nationalité américain, et non des sortes de locataires dans une pension de famille polyglotte». «Les politiques linguistiques ne sont d'ailleurs pas le seul fait des gouvernements les entreprises en ont, les universités aussi, les médias évidemment[...] Au ras des pâquerettes , il existe des milliers de micropolitiques linguistiques familiales et individuelles Une commerçante qui accueille sa clientèle en disant un «Bonjour -Hi», c'est une politique (c'est de ces micropolitiques que se mourraient le français au Québec avant la Loi 101, micropolitique en effet que celle voulant que les parents allophones envoient leurs enfants à l'école anglaise. NDA)" Personnellement, je continue de croire que le civisme est la meilleure des politiques et que s'il y a eu un affaiblissement du français au Québec, ce dont je doute personnellement, c'est bien davantage par manque de sens civique des Québécois que par la faiblesse des politiques". (Avec de tels propos, Jean-Benoît Nadeau se rend-il compte qu'il nous ramène à l'ère des « microlitiques dont il constate l'existence quelques lignes plus haut. L'incivisme des commerçants qui accueillent leurs clients avec un «Bonjour-Hi» fait penser que ces commerçants paraphrasent le «tirez les premiers,  Messieurs les Français de la bataille de Fontenoy en 1745, en saluant en premiers.
 

 
 
Jean-Benoît Nadeau s'égare encore lorsque: qu'il écrit: «Jolin-Barrette, donc. Je souhaite de tout coeur que le ministre n'essaie pas de se projeter dans l'avenir en regardant dans le rétroviseur. Le Québec de 2020 n'est pas le Québec de 1977. Le français n'est plus une langue ethnique, mais une langue mondialisée, qui n'a jamais été autant enseignée dans le monde, monde ou les entreprises québécoises sont sorties des vieux schèmes pour devenir des exportatrices parfois agressives. Quel est le rapport entre entreprises québécoises exportatrices agressives et le sort du français au Québec?  Nous sommes ici en présence d'un véritable tissu d'inepties. Le français n'a jamais été une langue ethnique, le français est depuis fort longtemps, depuis le «Grand siècle», une langue de culture. Qu'importe au sort du Français au Québec et à l'avenir de la Loi 101 que le français n'ait jamais été autant enseigné? Ce n'est pas l'enseignement du français à travers le monde qui compte, c'est son usage. Tout n'est pas à balayer du revers de la main dans cette chronique de Jean-Benoît Nadeau , il distingue les deux aspects du travail de l'Office québécois de la langue française (le travail de terminologie d'une part) et celui de la surveillance des entreprises. Ces deux aspects sont méritoires et nécessaires, mais incompatibles, même si elles partagent une volonté une volonté d'ingénierie sociale. [...] La francisation est un travail politique qui demande qui demande de la conviction et du doigté.» (au doigté, nous préférerions de la volonté NDA). M. Jean-Benoît-Nadeau a déjà baissé les bras, il n'y a qu'un terme pour le qualifier; c'est un munichois. 
 

 
 
Il est facile de prévoir l'opposition des groupes communautaires anglophones et allophones à toute Lo 101 «renforcée ». Il est inquiétant de voir que dans le camp francophone, le ver est déjà dans les fruit. Henri Bourassa doit se retourner dans sa tombe.

Tuesday, September 1, 2020

Ils l'ont eu



Le mouvement pour déboulonner les statues de racistes et d'esclavagistes a connue une victoire à Montréal aujourd'hui (29 août). «plus d'une centaine de personnes ont participé à la marche, qui a duré plus de deux heures, partant des environs de la place des Arts pour se terminer à la place du Canada. Jessica Quijano, qui fait partie de la Coalition pour le refinancement de la police, y a vu la conclusion logique de la marche , même si elle n'était pas au courant de l'action au préalable. «C'est tout relié» a-t-elle dit. C'est un symbole de racisme le mouvement pour définancer la police veut dire de se battre contre le racisme systémique. Il représente un symbole d'oppression, d'esclavage», a ajouté Mme Quijano, demandant: est-ce qu'on mettrait une statue d'Hitler dans un parc?» (Mme Quijano ignore-t-elle que tout ce qui est excessif est insignifiant) (La statue de John A. Macdonald déboulonnée lors d'une manifestation Montréal, La Presse, 29 juin). S'identifiant profondément à ce qui se passe chez nos voisins du sud, «Defund the police» a scandé la foule. «No justice, no peace, abolish the police» ont répété les manifestants en marchant dans la rue Sherbrooke . Certains portaient des masques avec les lettres BLM, l'acronyme de Black lives matter.[...]»  La statue de John A. Macdonald a en effet été déboulonné et décapité. Il n'est pas exagéré de dire que cette statue était en sursis. pas une semaine depuis plusieurs mois sans qu'elle ne soit vandalisée par des jets de peinture .  Le site anarchiste Montreal counter information a littéralement fait de la relation de ces opérations de vandalisme son pain quotidien.

Le SPVM semble plutôt indifférent au geste et il semble vouloir pratiquer une politique de «mains dans les poches» dans cette affaire. «Le service de police de la Ville de Montréal(SPVM) a indiqué qu'il n'y avait eu aucune intervention ni arrestation relativement à ce geste de vandalisme, qui n'est pas le premier visant le monument. (La statue de JohnA. Macdonald déboulonnées et décapitée au centre ville, Journal de Montréal, 29 août) Attitude inquiétante car les anarchistes ne se contentent pas de vandaliser la statue de John A. Macdonald. Ils apprécient aussi doxxer et tabasser ceux qu'ils considèrent comme des nationalistes blancs et des «néo-nazis», ce sont eux qui se dressant en tribunal populaire décident qui est «nationalistes blancs» ou «néo-nazis», à ce jeu quelqu'un finira un jour par être gravement blessé ou pire, qu'importe; après tout qu'elle est valeur de la vie d'un «nationaliste blanc». 




L'Alberta  a manifesté son intérêt pour la statue de John A. Macdonald, offre tentante, mais que la ville de Montréal refuser ne serait-ce que pour ne pas donner  l'impression de céder devant le vandalisme anarchiste et les déboulonneurs de statue, il faut que la statue de John A. MacDonald soit réinstallé sur son socle et qu'a l'avenir elle soit protégée par l'installation d'une clôture assez haute pour dissuader les vandales de jouer les peintres en bâtiments, pas par sympathie pour John A., mais par respect pour le patrimoine historique montréalais. Une clôture du même type devrait aussi être installé au Parc Lafontaine afin de protéger la statue de Dollard-des-Ormeaux qui a déjà été la cible de vandalisme. (voir sur ce blogue, Révisionnisme historique, 1er juillet).