Sunday, April 28, 2024

Partez vite M. Fitzgibbon

 


S’il est un défaut que n’a pas Pierre Fitzgibbon, c’est celui de pratiquer la langue de bois. Fitzgibbon dit ce qu’il pense; la question dans son cas est pense-t-il avant de parler?
Dernière sortie du ministre de l’Économie: «On n’a pas le réflexe de l’innovation Québec», a déploré Pierre Fitzgibbon. «Il y a encore beaucoup de gens qui pensent que l’innovation, c’est pour servir les méchantes entreprises qui font de l’argent et [que] ça enlève aux valeurs sociales. or ce n’est pas le cas a-t-il prêché. Aujourd’hui, ce qu’on doit inculquer au Québec, c’est la culture de l’innovation, qui n’existait pas. Peut-être parce qu’on était judéo-chrétien, je ne sais pas quelles sont les raisons, mais il faut l’inculquer, il faut promouvoir les «starts-ups», et il faut promouvoir l’entrepreneuriat» ( Les Québécois n’ont pas «le réflexe de l’innovation», déplore Pierre Fitzgibbon, Journal de Montréal, 25 avril). Par ge coup de gueule, assez mesquin finalement; Pierre Fitzgibbon prouve surtout son ignorance de l’histoire  entrepreneuriale du Québec; il fait disparaître Joseph-Armand Bombardier, la famille Vachon (Je veux bien que les Joe Louis et MayWest ne soient pas des inventions révolutionnaires, mais l’édification de la maison Vachon par Joseph-Arcade Vachon, son épouseRose-Anna Giroux et leurs enfants est tout de même une belle démonstration d’entrepeunariat. Et que penser d’Alain Bouchard (Bien qu’il ne compte pas parmi mes idoles) et de ses dépanneurs Couche Tard. Et Jean Coutu, un autre Québécois dénué du «réflexe de l’innovation», si cher Pierre Fitzgibbon, Que pense Pierre Fitzgibbon de  Guy Laliberté et du Cirque du soleil?
 
 

 
Après sa sortie sur les Québécois «derniers de classes» en matière de sobriété énergétique (voir ce blogue, Le préfet de discipline , 21 mars). Je ne comprends pas que Pierre Fitzgibbon reste parmi nous, «derniers de classe» et «judéo-chrétiens» incorrigibles. Partez vite M. Fitzgibbon, ne perdez pas votre temps parmi nous, nous ne vous méritons pas.

Wednesday, April 24, 2024

Speak white

 


L’information trouble sans surprendre. Le Journal de Montréal nous apprenait hier (22 avril) que les étudiants de la Cité-des-jeunes de Vaudreuil-Dorion préférait s’exprimer entre-eux en anglais plutôt qu’en français. 
Je suis d’avis qu’il est exagéré de parler ici de «langue de Shakespeare», j’incline plutôt à croire que l’anglais pratiqué dans les couloirs de la Cité-des-jeunes tient plus du basic english que de la langue du bon vieux William. Un anglais aux antipodes de l’anglais shakespearien. 
 
«Un élève francophone de quatrième secondaire, qui a demandé l’anonymat, dénonce aussi la situation. «Quand j’étais en secondaire un, il n’y avait quasiment pas d’anglais, mais là, c’est de pire en pire. Dans tous mes cours, ça parle en anglais. Et dans les corridors , il y a du monde qui vient te parler juste en anglais, comme si c’était normal. La plupart, ce sont des immigrants, mais il y a beaucoup, beaucoup de francophones qui parlent anglais entre eux, pour le fun», constate-t-il. (Déclin du français: ça se passe en anglais dans nos écoles aussi, Journal de Montréal, 22 avril). Les locuteurs de ce Basic english sont si l’on se fie à l’article, des «enfants de l’immigration». Ces «enfants de l’immigration» hâtivement baptisés «enfants de la loi 101» il y a quelques années étaient censés représenter la bouée de sauvetage du français au Québec. Les faits sont têtus, pour l’heure, ils semblent se satisfaire de ce rôle de boulet, combien de temps avant que l’un de ces jeunes nous lance au visage un insolent  Speak white. Faut-il voir dans cette anglomanie, une forme de snobisme; un snobisme du genre, nous on parle la langue du pouvoir , vous, vous êtes des loosers.
Je me fais probablement du sang de coq pour rien. Le gouvernement caquiste n’a-t-il pas mis sur pied un groupe d’action pour l’avenir de la langue française. Le ministre de la Langue française, Jean-François Roberge, allant jusqu’a parler de «réveil national». 
 

 
 
Groupe d’action comptant notamment dans ses rangs le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville. la ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’intégration, Christine Fréchette, Le ministre de la Culture et des Communications, Matthieu Lacombe, la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry.  Du lourd comme on le voit. Cette popularité de l’anglais chez les élèves d’une école secondaire de Vaudreuil-Dorion devrait faire réfléchir sur les risques et périls que représente la «régionalisation» de l’immigration, cette «régionalisation» n’étant qu’une manière d’implanter des métastases anglophones un peu partout au Québec.

Monday, April 22, 2024

Les nerfs Pablo

 



La résolution souverainiste dont Paul St-Pierre Plamondon (PSPP) fait preuve produit ses effets. La nervosité est visible chez les fédérats. Premier à céder à cet nervosité, le ministre des Transports et lieutenant politique pour le Québec du Parti libéral du Québec, l’honorable, Pablo Rodriquez. L’homme s’est offusqué parce que PSPP a utilisé les mots «déportations» et «exécutions». «Le lieutenant du Québec dans le gouvernement Trudeau, Pablo Rodriguez, déplore le fait que le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon «introduit des termes de violence» dans son discours, en faisant référence à des déportations de francophones qui ont eu cours dans l’histoire du Canada.» (Pablo Rodriguez dénonce le discours de Paul St-Pierre Plamondon, Radio-Canada, 17avril). 
 

 
 
Pour Pablo, PSPP a eu recours à une discours «violent». Est-ce trop demander qu’un ex-ministre du Patrimoine canadien ait une connaissance élémentaire de l’histoire et qu’il évite de nous servir des inepties à saveur partisane. La déportation des Acadiens en 1755 n’est pas un aimable voyage organisé des Acadiens vers la Louisiane. Si plutôt que de parler de «déportation», nous parlions d’«épuration ethnique», car c’est bien de cela qu’il s’agit, l’opinion de Pablo changerait-elle? La déportation des Acadiens et la pendaison des leaders patriotes en 1738 sont des faits historiques. Interrogé au sujet de ces déclarations du chef péquiste, mercredi à Ottawa, Pablo Rodriguez les a dénoncées. C’est, dit-il, «profondément décevant et même inquiétant»d’entendre ces références à des événements qui se sont passés il y a bien longtemps.» Gestes imputables, je veux bien, à l’Empire britannique Que Pablo veuille les oublier au nom d’une version idéalisée et partisane de l’histoire canadienne est une chose. L’histoire est un continuum et dans ce continuum, il faut bien rappeler que l’État canadien est l’État successeur de l’Empire britannique ici. Libre à Pablo Rodriguez de réécrire l’histoire, comment qualifie-t-il les quatre morts de Québec tués, le 1er avril 1918 lors d’une manifestation contre la première conscription? Pour Pablo, l’évocation des arrestations d’octobre 1970 est-elle un «termes de violence». Probablement que dans l’histoire de Pablo, le règlement  XVII de l’Ontario, les deux conscriptions et la Crise d’octobre n’existent pas! Il faut remarquer que Pablo (né en Argentine est une parfaite incarnation du Canada post national de Justin Trudeau. À ceux qui se gargarisent avec l’importance du français pour l’intégration des immigrants à la société québécoise; Pablo est un bel exemple que la mairie du français n’induit aucune compréhension du destin historique de la nation québécoise, Pablo parle français, mais il ne comprend pas le Québec pour autant. 



Tuesday, April 16, 2024

Le compte à rebours

 

Le compte à rebours est entamé. Aurons-nous, comme semble le croire Paul St-Pierre Plamondon (PSPP) un référendum sur l’indépendance avant la fin de la décennie?  Il faut se demander pourquoi PSPP compte utiliser une recette qui a déjà échoué deux fois? PSPP a six ans pour méditer cette réflexion de George Bernard Shaw que nous soumettons son attention: «Le succès ne consiste pas à ne jamais faire d’erreur, mais à ne jamais faire la même erreur deux fois.» Référendum pour l’heure encore bien hypothétique puisqu’il tient bien évidemment à une victoire du Parti québécois aux élections. Victoire possible au vu des sondages récents, mais des sondages ne sont pas une élection. 
 

 
 
Dans le scénario qui est celui de PSPP, nous aurions six ans pour définir et élaborer une stratégie gagnante permettant au Québec d’accéder à la souveraineté. Il n’est pas trop tôt pour entamer cette réflexion. Les fédérats canadiens et québécois fourbissent déjà leurs armes, armes connues, mais qu’ils n’hésiteront à utiliser ad nauseam; dans les heures qui ont suivi la déclaration de PSPP: Marc Tanguay du PLQ, qualifiait PSPP de chef le plus radical de l’histoire du PQ, Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec, mentionnaient le logement, la vétusté des écoles québécoises et l’accès aux soins de santé concluant qu’il y avait des questions plus importantes à débattre au Québec que celle de la tenue d’un troisième référendum sur l’indépendance du Québec. Voilà pour l’argument «réaliste». Pablo Rodriguez, lieutenant politique du Parti libéral du Canada pour le Québec, pour sa part, s’empressait de recycler l’argument de la «division».Lequel de nos fédérats aura l’audace de reprendre l’argument de la «perte de nos Rocheuses» si cher à la regrettée Solange Chaput-Rolland. Combien de temps avant que l’un de ces fédérats, nous reserve l’argument du «flag sur le hood»du Saint patron des fédérats, Jean Chrétien.
 

 
 
Les souverainistes devront faire preuve d’imagination et d’audace et être prêt à explorer les bonnes idées qu’elles viennent de gauche ou de droite. Dans les idées empruntées à la gauche, je pense à celle d’une Assemblée constituante; idée qui figure au programme de Québec solidaire. Exercice qui devrait être l’occasion d’une véritable pédagogie nationale,  L’exercice pourrait permettre de larges échanges et permettre aux Québécois d’apprivoiser le cadre politique qui serait le leur dans un Québec indépendant.«Le recours à une Assemblée constituante […]demeure toutefois la solution privilégiée. Dans un premier mandat , un gouvernement solidaire convoquerait des membres de la société pour rédiger la Constitution d’un nouveau pays. Cette constitution serait ensuite soumise à un référendum. «Ce qu’on veut, c’est avoir une stratégie gagnante. Et pour nous la stratégie gagnante, c’est une Assemblée constituante», dit l’ex-députée de Rouyn-Noranda-Témiscamingue.» («Nouveau Québec»: QS lance une campagne pour l’indépendance , Radio-Canada, 9 février). Le Comité du Oui, Loi sur les consultations populaires, oblige devra donc faire preuve de subtilité et se souvenir que c’est avec du miel que l’on attire  les mouches. D’ailleurs entre Loi sur les consultations populaires de Québec et Loi sur la clarté référendaire d’Ottawa, il faudra que PSPP montre des talents d’Houdini pour extirper le peuple québécois de ce carcan légaliste et tel un nouveau Moïse nous conduire vers la Terre promise. Si mes sympathies personnelles vont à une déclaration unilatérale d’indépendance, je suis conscient  que le projet de loi fédéral sur la clarté référendaire condamne cette façon de faire. Le Canada ne reconnaîtrait pas notre indépendance et s’efforcerait de multiplier les bâtons dans les roues à notre égard sur le scène internationale. La «Longue marche» vers l’accession à l’indépendance ne signifie pas que nous devions faire aimer l’indépendance, mais simplement  faire aimer et désirer la nouvelle patrie que nous voulons nous donner. Accessoirement, cette démarche sous-entend obtenir qu’une majorité d’électeurs québécois dépose un bulletin «Oui» dans l’urne.

Saturday, April 13, 2024

Ne rien faire

 



Ne rien faire , bien ne rien faire demande une certaine maîtrise. Dans ce domaine, Justin Trudeau semble montrer un talent certain. Après avoir fait traîner les choses dans le dossier de l’ingérence chinoise et tenter de noyer le poisson en confiant d’abord la responsabilité de l’enquête à un ami de la famille, l’ex gouverneur général , David Johnston. Le gouvernement Trudeau s’est rendu à la raison en confiant à la commissaire Marie-Josée Hogue, le soin de se pencher sur les allégations d’ingérence chinoise dans le scrutin général de 2019. «le premier ministre Justin Trudeau confirme avoir eu connaissance d’allégations d’ingérence de la Chine dans la course à l’investiture du candidat libéral Han Dong dans la circonscription torontoise de Don Valley-Nord - mais n’a pas jugé bon de la retirer de la course M. Trudeau a comparu mercredi après-midi devant la commission sur l’ingérence étrangère[…]Dans son témoignage, M. Trudeau a raconté avoir été informé des allégations par le directeur de campagne des libéraux Jeremy Broadhurst lors d’un dimanche de la campagne fédérale de 2019. «Il m’a rencontré à l’aéroport pour me laisser savoir qu’il avait reçu des préoccupations du SCRS[Service canadien du renseignement de sécurité] sur la course à la nomination dans Don Valley North» a relaté M. Trudeau. Les services de renseignement ont indiqué à M. Broadhurst que des responsables chinois au Canada «développaient des plans»pour s’ingérer dans la course à l’investiture de M. Dong en mobilisant des autobus d’étudiants étrangers. Cette information a été transmise à M. Trudeau lors d’une conversation d’une trentaine de minutes. Or «l’existence» d’un autobus n’était pas suffisante pour qu’on s’alarme, a jugé le premier ministre. Le SCRS n’a pas non plus fourni de recommandations au premier ministre à cet effet et ses informations devaient rester confidentielles , a affirmé le principal intéressé.»(Justin Trudeau n’a pas agi sur des allégations d’ingérence en 2019, Le Devoir, 10 avril). 
 

 
 
Que faut-il à Justin Trudeau pour ouvrir les yeux? Son directeur de campagne lève un drapeau rouge sur le candidat libéral Han Dong et le SCRS informe le premier ministre que des responsables chinois «développaient des plans » pour s’ingérer dans la course à l’investiture dans la circonscription de Don Valley North, la circonscription d’Han Dong justement. Si Justin Trudeau cherche des fonds fédéraux à distribuer dans le cadre de sa pré campagne électorale nous lui suggérons de dissoudre séance tenante le bien inutile SCRS, d’en récupérer le budget de 572,2 millions de dollars. En attendant nous lui suggérons de réfléchir à cette citation d’Antoine de Rivarol, voulant que «C’est un terrible avantage de n’avoir rien fait, mais il ne faut pas en abuser.». Dans cette affaire, Justin Trudeau est déjà dans l’abus.

Friday, April 12, 2024

Business as usual

 



Pouvons-nous considérer que le Canada sera mieux protégé suite à l’annonce faite par le premier ministre Justin Trudeau d’investir de façon importante dans la Défense nationale du pays? Probablement pas: «  Malgré les milliards de nouveaux investissements défense qui ont été annoncés lundi, le Canada demeurera dans le groupe des mauvais payeurs de l’OTAN pour plusieurs années encore. L’objectif que se fixe le gouvernement, dans sa révision de la politique de défense, est de consacrer 1,76%du PIB au budget de défense en 2029-2030. Le titre du document, Notre Nord, fort et libre donne une bonne idée des orientations canadiennes. «Notre passage du Nord-Ouest et la région de l’Arctique au sens large sont déjà plus accessibles, et nos adversaires n’attendent pas pour en profiter», y lit-on. «Nous constatons une plus grande activité de la Russie dans nos approches aérienne, et un nombre croissant de plateformes de surveillance et de navires chinois recueillent des données sur la région et effectuent la cartographie de la région», prévient le ministre Blair dans la préface.» Dans le cadre de la politique, le gouvernement fédéral investira quelque 8,1 milliards sur cinq ans, et 73 milliards de dollars au cours des 20prochaines années.[…]» (le Canada ne s’engage pas à atteindre le 2% de l’OTAN, La Presse, 8 avril). 
Les Canadiens seront rassurés de constater que leur gouvernement ne ferme pas les yeux sur l’activisme d’une Chine qui s’éveille. Nos yeux sont tournés, non sans raison, vers l’Ukraine; il nous faudra probablement les tourner sous peu vers Taïwan, la région Indo Pacifique devenant l’un des centres de gravité de la planète.
 

 
 
Pour être franc, les Canadiens ne sauraient dormir sur leurs deux oreilles en découvrant l’ampleur de l’ingérence chinoise dans le fonctionnement des institutions politiques canadiennes. «L’agence de renseignement canadienne savait que la Chine étaient « interférée de manière clandestine et trompeuse «  lors des deux derniers votes fédéraux, selon un document rendu public lundi lors de l’enquête publique sur l’ingérence étrangère. Le document de six pages, lourdement caviardé, est daté de février 2023 et porte le titre «Briefing au Cabinet du premier ministre sur les menaces d’ingérence étrangère envers les institutions démocratiques du Canada». Il été préparé pour son bureau par le Service canadien de sécurité et de renseignement à la suite de fuites médiatiques anonymes à l’automne 2022 concernant des allégations d’ingérence étrangère, a appris l’enquête. Le document conclut que es acteurs étatiques sont capables d’intervenir avec succès au Canada parce qu’il y a «peu de conséquences juridiques ou politiques»cela signifie que l’ingérence étrangère est « à faible risque et très rémunératrice»[…]» (Le SCRS savait en février 2023 que Pékin s’était ingérée dans les scrutins fédéraux, La Presse, 8 avril).
Quelle sera l’utilité des centaines de millions prévus pour la défense du Canada dans Notre Nord, fort et libre, si les marionnettes du Parti communiste de Chine campent au sein de l’appareil d’État canadien? La présence de ces taupes chinoises n’est certes pas rassurante. Pour autant, elles ne constituent pas la principale menace à laquelle notre pays est confrontée. Les effectifs faméliques des Forces armées canadiennes sont insuffisants pour protéger nos littoraux arctique, pacifique et atlantique. Les équipements dont elles disposent sont inadaptés, les F-18 de l’Aviation royale canadienne ont depuis longtemps atteint leur date de péremption. les F-35 sensés le remplacer sont coûteux et peu fiables. pour ne pas parler des sous-marins acquis, il y a quelques années de cela et dont les déboires sont demeurés dans toutes les mémoires. Nous n’avons pas besoin de taupes chinoises pour nous tirer dans le pied. 
Notre Nord , fort et libre, ne sera jamais une forteresse  Canada que dans l’imagination de Justin Trudeau. 
Rassurons-nous, dans les faits, Business as usual nous compterons sur nos voisins américains pour protéger le Canada.

Saturday, April 6, 2024

Pavé de bonnes intentions

 



L’enfer est dit-on pavé de bonnes intentions. 

 
 
Justin Trudeau finira par nous faire croire que son fédéralisme l’est aussi. Visiblement en pré campagne électorale, Justin Trudeau multiplie depuis quelques jours, les annonces de subventions (à-coup de milliards) et la mise sur pied de nouveaux programmes. Programmes dont la caractéristique commune est de constituer autant d’incursions dans des champs de juridiction provinciale. Programme national de garderies, programme de construction de logements et aide aux locataires, programme d’aide alimentaire aux écoliers canadiens, programme national d’assurance dentaire, programme d’assurance-médicament(notamment en matière de contraception féminine et de diabète, les grandes sociétés pharmaceutiques apprécieront). Tous partent visiblement d’une bonne intention (qui souhaite que les écoliers canadiens aillent en classe le ventre creux, qui souhaite que les jeunes familles canadiennes cherchent en vain un logement, qui souhaite que la majorité des Canadiens constitue une population édentée).  Il faut se demander ce qui empêche le gouvernement « autonomiste » de François Legault de proposer des programmes similaires avec pleine compensation financière d’Ottawa?

Thursday, April 4, 2024

Think big

 



Pour certains l’affaire apparaitra anecdotique, anecdotique certes, mais pourtant, oh combien, révélatrice. Le diable étant, nous le savons, dans les détails.
L’affaire est celle des chandails avec une phrase uniquement en anglais portés par des joueurs des Voltigeurs de Drummondville de la Ligue de hockey junior Maritime Québec (LHMJMQ). L’affaire en serait probablement restée là, n’eut été d’une publication, signée Paul St-Pierre Plamondon sur les réseaux sociaux. « La LHJMQ a récemment changé de nom et de commissaire et de langue commune officielle? C’est très inquiétant que la ligue ne fait pas son travail à ce point. […] (Anglais dans les vestiaires de la LHJMQ: Québec réclame une enquête de l’Office de a langue française, Journal de Montréal, 28 mars)Le chandails revêtus par les joueurs des Voltigeurs  portaient l’inscription Gilles Courteau Trophy playoffs. Il ne s’agissait pas de la première incursion de la langue de Don Cherry dans la Ligue de hockey junior Maritime Québec. «Une autre photo  des Saguenéens de Chicoutimi montrait également des lettrages dans le  vestiaire imprimés des exclusivement en anglais.»  Dans un message envoyé à Paul St-Pierre Plamondon sur le réseau X hier soir, la Ligue admet que l’affichage aurait dû être bilingue, défendant toutefois l’usage de la langue de Shakespeare pour plonger les joueurs dans un environnement professionnel. «Dans les vestiaires la LHJMQ, les joueurs viennent d’un peu partout dans le monde, alors l’anglais est fréquemment utilisé pour rejoindre nos joueurs. Parmi les objectifs de la Ligue, il y a celui de préparer nos joueurs étudiants aux circuits professionnels dans lesquels la langue d’usage est l’anglais . Nous devons ainsi les plonger dans un environnement similaire à celui des circuits dans lesquels ils rêvent d’évoluer», a affirmé Raphaël Doucet.» (Raphaël Doucet est directeur des communications de la LHJMQ et producteur de contenu, NDA) Dans cette déclaration de Monsieur Raphaël Doucet, ce qu’il importe de retenir, c’est l’esprit proprement Elvis Gratton de la déclaration, l’anglais est la langue d’usage «des circuits dans lesquels ils rêvent d’évoluer», à n’en pas douter, la LHJMQ en pensant en anglais, est convaincue de Think big. Malheureusement pour Raphaël Doucet, le français est encore l’une des langues officielles du mouvement olympique international, think again Raphaël.
 

 

Dans cette déclaration toujours, un petit membre de phrase mérite notre attention: «Les circuits dans lesquels ils rêvent d’évoluer.» Pour plusieurs, sinon pour la plupart, des joueurs qui évoluent dans la LHJMQ tout cela ne sera en effet qu’un rêve. Il appert en effet que la LHJMQ n’est plus le vivier de jeunes recrues qu’elle déjà été» (La LHMJQ a connu la pire performance de son histoire au repêchage de la LNH,  Le Devoir, 29 juin 2023). Ceux qui auront rêvés en vain pourront toujours persister à jouer les pousseux de pucks et végéter dans la American hockey League ou la North East hockey League dans l’attente d’un bien improbable appel du Grand club.