Monday, September 20, 2021

Un homme averti



En vaut deux. Mais, lorsque 'avertissement sera compris, il sera probablement trop tard pour réagir. C'est maintenant qu'il faut réagir. Selon la Banque mondiale, il faut s'attendre à ce que les changements climatiques poussent 216 millions personnes à quitter leur région d'ici 2050 (Le changement climatique pourrait pousser 216 millions de personnes à migrer d'ici 2050, le Journal de Montréal, 13 septembre). Ils ne sont pas encore là que déjà, ils portent un nom, il faut nous faire une raison; les «migrants climatiques» seront bientôt parmi nous. Parmi nous et nombreux. 

Certes il se trouvera parmi nous pour douter de la réalité de ces «changement climatique», mais nous ne serons pas nombreux. On nous seriné tout l'été que les feux de forêt en Colombie-britannique étaient attribuable à ce réchauffement climatique. Si les hypercapitalistes de la Banque mondiale joignent leur voix à celle de Greta Thunberg, c'est que cela doit être vrai.

«Le changement climatique est un moteur de migration plus en plus puissant», notent les experts de l'institution dans un rapport publié lundi, relevant «l'urgence d'agir» alors que «les moyens de subsistance et le bien-être humain sont de plus en plus mis rude épreuve». Ce rapport complète le premier du genre, dévoilé en 2018, et focalisé sur trois régions du monde: l'Afrique subsaharienne, l'Asie du sud et l'Amérique latine. Le problème est que que l'Afrique subsaharienne et l'Amérique latine n'ont pas attendu le réchauffement climatique pour se mettre en marche la première vers l'Europe occidentale et la seconde vers les États-Unis. Le réchauffement climatique n'étant que le plus récent prétexte pour nous faire accepter sans mot dire quelques millions de réfugiés de plus




Mauvaise nouvelle alors même que toutes les données démographiques indiquent que les populations blanches d'Europe occidentale et des État-Unis seront minoritaires chez elles au milieu de ce siècle en vertu des effets combinés de l'immigration et de la natalité de cette immigration. Le Grand remplacement est évidemment une théorie fumeuse issue du cerveau dérangé de quelques complotistes.

Au-delà du mouvement migratoire de ces «migrants climatiques» , ce qu'il faut craindre c'est l'agitation des cercles immigrationnistes qui voudront nous convaincre d'ouvrir nos frontières, nos bras et nos coeurs à ces «migrants climatiques». J'entend déjà les violons, tout y passera, famines, désertification, érosion des côtes,etc.. Nous devrons nous faire à l'idée que l'on nous fera encore une fois porter «le fardeau de l'homme blanc». défaut de freiner le mouvement des «migrants climatiques», nous pouvons contester les prétentions du lobby immigrationniste et tout faire en oeuvre pour mettre un terme aux pompes aspirantes en Occident.
 

 


 

Tuesday, September 14, 2021

Le mouton noir

 


Le mouton noir fait des siennes, alors qu'il devait demeurer cantonné dans la marginalité Maxime Bernier et son Parti populaire du Canada (PPC), les choses bougent, les électeurs canadiens ne semblent pas l'entendre de cette oreille. «Interrogés sur la récente montée du Parti populaire du Canada (PPC) dans les sondages, les chefs des quatre principaux partis fédéraux ont plutôt préféré se renvoyer la balle à ce sujet. En point de presse dimanche matin, les chefs libéral, conservateur, néo-démocrate et bloquiste n'ont pas échappé aux questions à propos de la montée des intentions de vote pour la formation politique de Maxime Bernier, particulièrement Justin Trudeau, dont certains déplacements de campagnes ont été perturbés par des partisans du parti. «Je ne veux pas commenter les sondages, mais on voit qu'il y a de plus en plus de gens, c'est une petite minorité de la population, mais ça prend de plus en plusse place en ligne [et] dans les manifestations.» a réagi le libéral qui était présent sur la Rive-sud de Montréal. L'important c'est d'avoir du leadership fort et clair qui ne va pas accepter de leur laisser la place pour grandir[...]» On ne va pas accepter que ça prenne de l'ampleur» a-t-il poursuivi, soulignant que le Canada  n'est pas à l'abri des «mouvements populistes, extrémistes, intolérants «divisifs» [sic], polarisants» . Pourquoi le Canada serait-il pas à l'abri de mouvements populistes? Pourquoi les Canadiens n'éprouveraient pas les mêmes sentiments de méfiance à l'égard de leurs soi-disant élites, de l'absence de réactions de ces élites face aux invasions migratoires, du relativisme moral que ces élites nous imposent. Ainsi grâce à Justin Trudeau le Canada sera protégé contre la contamination populiste. (Progression du Parti populaire du Canada: les chefs fédéraux amenés à réagir, TVA Nouvelles, 12 septembre).
 

 
 
Risque de contamination populiste que classe politique et gent journalistique entendent bien contenir en empêchant les Canadiens, francophones comme anglophones, d'entendre ce que Maxime Bernier a à leur dire (Maxime Bernier a ainsi été écarté des deux débats télévisuels, mais Annamie Paul, leader du Parti vert a elle été invité au débat en anglais, bien que selon les derniers sondages, elle ne pèse pas plus lourd dans l'opinion que Maxime Bernier. Le Canada sera aussi protégé contre ses propres citoyens qui pourraient être tentés de se ranger aux côtés du «divisif» PPC. 
 

 
 
Ce n'est pas le PPC de Maxime Bernier qui représente une menace pour les institutions canadiennes, mais le «leadership fort et clair» de Justin Trudeau et sa prétention à incarner à lui seul l'ensemble des valeurs de la vie politique canadienne.  Il semble à la vue de ces derniers sondages que Maxime Bernier incarne lui aussi certaines valeurs de cette vie politique.  Contrairement à ce que pense Justin Trudeau, cette diversité telle qu'incarnée par le mouton noir ne peut être que bénéfique à la démocratie canadienne.


Wednesday, September 8, 2021

Le long tunnel

 


Était-ce prévisible? Les pessimistes et les complotistes diront que le tout était prévisible qu'il fallait s'y attendre. Il semblerait que nous devons nous faire à l'idée de vivre encore avec la COVID-19. C'est du moins l'opinion du ministre de la Santé, Christian Dubé, pour qui: «La pandémie pourrait se poursuivre encore plusieurs années.» (Le Journal de Montréal, 2 septembre), précisant sa pensée: «Les mutations de la COVID-19 repoussent le moment ou le Québec pourra atteindre l'immunité collective grâce à la vaccination, écrit Christian Dubé dans un message publié sur Facebook vendredi après-midi» (Le rêve d'une immunité collective s'éloigne, La Presse, 3 septembre). Agitant à nouveau le spectre des variants, le variant Delta (tenu pour responsable  de la quatrième vague) variant présenté par la «science» comme plus contagieux que la souche des premières vagues. Les média évoquent déjà les variants Epsilon (nous venant du Pérou), Lambda (Californie) et Mu (Colombie). Toute cette crise tourne donc en queue de poisson, tout ce que les Québécois ont «docilement» accepté n'aura servi à rien; confinement, masques, privation de vie sociale, matraquage alarmiste des média, omniprésence ad nauseam dans ces média des médecins, d'immunologiques et d'épidémiologistes ayant leur heure de gloire et ne s'en privant pas, fermeture des frontières, les heures difficiles vécues par plusieurs entreprises québécoises, tergiversations autour du taux de vaccination requis pour reprendre une «vie normale», épée de Damoclès de la vaccination obligatoire. Tout cela s'avère aujourd'hui inutile , Nous y sommes «pour des années». Et nous devrons vivre avec le virus. Difficile de ne pas penser que cette vie avec le virus pour une population majoritairement vaccinée prend toutes les apparences de la vie avec l'influenza saisonnière. Influenza avec la quelle nous avons vécu pendant des générations.  Ce que nous annonce Christian Dubé,  qui pour une fois sortait seul comme un grand; sans l'aval de la science représentée au Québec par Horacio Aruda. Venant en renfort à Christian, la Trinité sanitaire, faisait une apparition le 7 septembre afin de confirmer les dires du replet ministre de la Santé. C'est qu'il n'y aura pas de lumière au bout du tunnel, nous sommes dans  un très long tunnel dont nous ne sortirons pas avant des lunes. Si nous en sortons un jour.
 
 

Saturday, September 4, 2021

Un sport extrême


Classe politique et gent journalistique se sont inquiétées d'une manifestation contre Justin Trudeau politiques par des opposants au passeport vaccinal. Premier de ces hommes politiques, Justin Trudeau a été conduit à annuler la tenue d'une rassemblement de campagne extérieur à Bolton, dans la grande région de Toronto. Justin Trudeau
La classe politique a rapidement serrée les rangs autour du chef du parti libéral, condamnant la manifestation pour sa «violence». «Tout le monde mérite d'être en sécurité pendant la campagne électorale. Je suis vraiment désolé d'apprendre ce qui est arrivé ce soir à M. Trudeau et l'équipe libérale et j'espère que tout le monde va bien», a écrit sur Tweeter le chef néo-démocrate Jagmeet Singh. «La campagne conservatrice condamne l'utilisation d'un langage obscène et extrême par certaines personnes qui manifestent contre les évènements de M.Trudeau[...] Ça devrait être une expérience positive, quelle que soit leur affiliation politique», a pour sa part écrit le Parti conservateur du Canada, avant l'annulation de l'événement. Les manifestants, il y en avait quelques dizaines , étaient plus nombreux que les sympathisants libéraux. Pour ce qui est de la «violence», il suffit de dire que les manifestants ont crié des obscénités à Justin Trudeau; notamment des «F*ck Trudeau»et lui ont fait des doigts d'honneur.
 

 
 
 
Nouvelle Expérience pour Justin Trudeau, plus familier des bains de foule chaleureux et des selfies.Il a déclaré: «Dans mes années en politique, les douze ans que j'ai faits ici, mais aussi que j'avais vu avec mon père, j'ai souvent vu des manifestants, j'ai souvent vu des gens fâchés, Je n'ai jamais vu ce degré de colère. » Environ 150 manifestants étaient présents autour du stationnement d'un hôtel ou le discours devait avoir lieu à Bolton, vendredi. Ils ont passé deux heures à scander des slogans contre la vaccination à balancer des injures à l'endroit du chef libéral, tout en défiant le périmètre de sécurité qui ne tenait qu'à une corde. Les renforts policiers étaient manifestement insuffisants. La situation était telle que les organisateurs ont décidé de déclarer forfait et d'annuler l'évènement. M. Trudeau a finalement prononcé son discours et a réagi à la situation devant les journalistes et ses candidats de la région, à quelques kilomètres de là dans un parc de Brampton. (Justin Trudeau: «Je n'ai jamais vu ce degré de colère», La Presse, 27 août). 
On pourra admirer les réactions de nos hommes politiques, lorsque la colère du peuple, à tout le moins, d'une partie de celui ci, s'exprime. Le peuple n'a pas le droit d'exprimer sa colère en termes bien sentis. La politique canadienne ne peut être que consensuelle ou pour parler franchement, émasculée et châtrée. La colère du peuple ne saurait si exprimer en terme «obscène et extrême», même lorsqu'elle est justement extrême. Il faut remercier les manifestants de Bolton de nous rappeler que la politique peut être un sport extrême.