Monday, April 24, 2023

Quelle mouche l’a piqué?



Il n‘y a probablement pas d’autre façon d’expliquer la position du député libéral André Morin. Une mouche wokiste l’a piqué.
« Les libéraux souhaitait faire disparaître le mot «femme» du projet de loi réformant le droit de la famille et encadrant le recours aux mères porteuses pour être plus inclusif. Piloté par le ministre Simon Jolin-Barrette, le projet de loi prévoit notamment la conclusion d’une convention avant le début de la grossesse pour protéger les intérêts de l’enfant. Le texte fait sans cesse référence à «la femme ou à la personne qui a donné naissance à l’enfant». Au début de la semaine, le député libéral André Morin a déposé  un amendement au projet de loi actuellement à l’étude afin que l’on en retire le terme «femme». «La modification que je voudrais adopter pour avoir un langage plus inclusif dans l’ensemble du projet de loi, car ça revient à gauche et à droite, ça serait de faire référence à une «personne porteuse», a fait valoir le député de l’Acadie.» «Le ministre de la Justice a refusé net l’amendement du libéral, arguant que le libellée son texte était déjà inclusif.[…]
 
Statue dévoilée cette semaine à Copenhague

 
 
«Québec solidaire s’est rallié l’avis de la CAQ. Le député solidaire Guillaume Cliche-Rivard ne voyait pas en quoi la proposition libérale était plus inclusive. « Moi, j’apprécie bien: la femme ou la personne qui a donné naissance » a-t-il commenté.»
Le débat apparaît clos. 
« Les députés de l’Assemblée nationale de toutes les formations politiques ont d’ailleurs adopté à l’unanimité jeudi une motion reconnaissant l’importance de conserver le mot «femme»dans les lois québécoises qui se lit comme suit: « Que l’Assemblée nationale reconnaisse que la population québécoise est composée de 50% de femmes , qu’elle reconnaisse que les femmes donnent naissance par le biais d’un accouchement, qu’elle réitère l’importance de conserver le mot «femme»dans les lois québécoises et que l’Assemblée nationale rejette toute tentative d’invisibiliser les femmes du corpus législatif québécois.» (Projet de loi sur les mères porteuses:le Pliqsouhaitait faire disparaître le mot «femme» pour être plus inclusif , Journal de Montréal, 20 avril).
 

 

Si le débat peut apparaître comme clos avec la motion de l’Assemblée nationale faisant explicitement référence à l’accouchement. Le débat est malheureusement représentatif de la confusion qui règne actuellement sur la question. c’est la raison pour laquelle la formulation proposée par Simon Jolin-Barette et approuvé par le solidaire Guillaume Cliche-Rivard ne me plaît pas tant elle m’apparaît ambigüe: Va pour la femme, mais qu’en est-il de «la personne qui a donné naissance»? Si la personne est une femme ayant décidé de donner naissance par accouchement pour rester dans la logique de l’Assemblée nationale et qu’elle est en cours de  réflexion sur son identité de genre, nous pourrions nous retrouver avec un homme comme mère porteuse. La même réflexion s’applique à la «personne porteuse» évoquée par le député André Morin.  



L’occasion…

 


fait le larron, dit-on si l’on se fie à la croyance populaire. Dans ce cas, l’occasion est la pandémie, le larron étant le gouvernement de la Coalition Avenir Québec (CAQ). 
«Une étude universitaire conclut que les partis d’opposition au Québec n’ont pas pu jouer pleinement leur rôle durant la pandémie, particulièrement pendant la première vague, en 2020.Cela fait écho des critiques entendues durant la crise de la COVID-19, lorsque des citoyens et des militants reprochaient aux partis d’opposition, sur les réseaux sociaux, de ne pas avoir attaqué plus durement le gouvernement sur sa gestion la pandémie , à ses débuts.[…] Les chercheurs en arrivent à la conclusion que la  capacité des partis  d’opposition de surveiller l’action du gouvernement a été «clairement sapée». Autant le Parti libéral (PLQ) que Québec solidaire (QS) et le Parti Québécois (PQ)ont donc renoncé aux critiques et attaques personnelles et opté pour a formulation de propositions, indique l’article en anglais paru dans la revue scientifique Journal of Législative Studies. ils ont effectué jusqu’à presque sept fois plus d’interventions avec des propositions  que d’interventions critiques, par rapport au niveau d’avant la pandémie. […] Au cours d’entrevues réalisées par les chercheurs, des élus de ces formations ont confié que les électeurs n’acceptaient pas les reproches qu’ils adressaient au gouvernement et qu’ils ont dû changer de ton. «Nous devons apprendre à tempérer ce que nous disons, mais aussi  la portée de ce que nous disons […] toutes les questions peuvent être posées , mais il y  a une façon de le faire et un ton à privilégier»a reconnu un des parlementaires de l’opposition interviewés par les chercheurs» (L‘Opposition n’a pas pu jouer son rôle pendant la pandémie, selon une étude, Radio-Canada, 16 avril). Je ne lancerais pas de pierres aux oppositions. Que pouvaient elles faire pendant la première vague devant le rouleau compresseur CAQ, François Legault, Horacio Arruda, Christian Dubé et ses points de presse quotidiens? 
 

 
 
Rouleau compresseur appuyé par le matraquage médiatique des Denise Bombardier et Josée Legault, littéralement en pâmoison devant le sage et prudent François Legault soucieux de la santé et de la vie des Québécois. Oubliés le confinement, le couvre-feu, le masque obligatoire, l’obligation vaccinale, la mise au ban de toute vie sociale. Fort d’une présence médiatique quotidienne, une présence médiatique dont le Lider maximo lui-même n’a probablement même jamais rêvée, François Legault a tout à sa guise ignoré les oppositions au cours de ce que l’histoire avec un grand H devra considérer comme une crise d’abord politique, bien avant d’être sanitaire (voir ce blogue, L’histoire nous apprendra, 23 mars). La pusillanimité et le silence des oppositions laissèrent les antivax et autres complotistes comme seuls opposants à François Legault et la CAQ; opposition bien facile à ignorer et à balayer du revers de la main, ce que classe politique et gent médiatique n’hésitèrent pas à faire.  La conclusion de toute cette histoire reviendra aux historiens.

Saturday, April 22, 2023

La chose à faire

 



Suite à l’abandon du projet de «3e lien»plutôt que de jouer à la Madeleine éplorée et se répandant en larmes de crocodile, Bernard Drainville devrait se résoudre à faire la seule chose à faire. 

Démissionner de son siège de député et mettre son siège en jeu. 


 

Il pourrait ainsi mesurer la véritable réaction des électeurs de sa circonscription et non prendre prudemment connaissance d’un sondage, les deux pieds sur son bureau. Si Bernard Drainville devait prendre cette décision qui s’impose et qui est, dans les circonstances, la seule honorable qui soit, souhaitons qu’il convainque et entraîne avec lui, les «prometteurs» de 3e lien que sont Éric Caire et Martine Biron. C’est sans illusions que je formule cette proposition; puisqu’elle est la seule honorable, il y a fort à parier qu’elle ne sera jamais adoptée par les l’ancien péquiste Drainville, Caire (ancien adéquiste, mais Éric Caire n’est pas un transfuge comme Bernard Drainville en passant de l’ADQ à la CAQ, Éric Caire a suivi le mouvement de l’ADQ se sabordant pour devenir la CAQ et Martine Biron, ces derniers devant idéalement être rejoints par les Bonnardel et Guilbault,et pour faire bonne mesure, par le chef de la bande, François Legault lui-même

Wednesday, April 19, 2023

Chez nous aussi

 


«Éric Duhaime nous propose une pétition, qui ne gagnerait pas un concours de nuances, s’intitulant «Protéger les enfants des drag queens». Voyez-vous, un danger aurait infiltré nos écoles. On serait en voie de faire entrer des drags dans nos classes. […].
 

 
 
C’est une tentative à peine cachée d’«importer ici une hystérie américaine, portée par les républicains et Fox News, qui ont monté en épingle des anecdotes. Et d’importer du même coup un des principaux enjeux actuels de ce qu’on appelle la guerre culturelle américaine.»(La guerre culturelle gagne le Québec, Journal de Montréal, 14 avril).
 

 
 
Libre à Philippe Léger (dernier maillon de la famille des sondeurs) de croire que cette guerre culturelle n’est qu’américaine. A contrario de Philippe Léger, nous croyons plutôt que cette guerre culturelle embrase tout l’Occident. Nous en voulons pour preuve la diffusion de la peste Woke et de celle de l’idéologie du genre. Si Philippe Léger croit sincèrement que cette guerre culturelle est une importation et ne fait rage que chez nos voisins du Sud, il faudrait qu’il s’assoit rapidement avec ses collègues ès chroniques au Journal de Montréal, Richard Martineau et Sophie Durocher, qui eux semblent acquis à la thèse contraire et presque quotidiennement sont au front pour dénoncer une absurdité woke ou un dérapage transgériste.
Contrairement à ce que pense Philippe Léger, la «guerre culturelle ne gagne pas le Québec», le Québec y est plutôt déjà immergée. Qu’il suffise de rappeler  à Monsieur Léger que l’université d’Ottawa n’est pas située aux États-Unis. Dans cette guerre, il serait plus juste de parler de guerilla tant les fronts apparaissent mobiles, les conservateurs et traditionalistes occidentaux doivent se considérer immédiatement mobilisés.

Wednesday, April 12, 2023

Nommer la Bête

 



«Lundi, Cogeco Nouvelles a rapporté que deux écoles secondaires de Laval, l’école Mont-de La -Salle et l’École d’éducation internationale de Laval, avaient aménagé des salles de recueillement dans des classes, alors que des groupes d’élèves priaient dans des lieux inappropriés, comme des cages d’escalier ou dans le stationnement.»(Bernard Drainville les élèves à prier en silence, La Presse, 5 avril). Devant l’urgence de la situation: «Bernard Drainville promet d’envoyer une directive qui interdit aux écoles publiques du Québec d’aménager une salle de prières à même ses locaux.»
 

 
 
Information suscitant aussitôt un tollé unanime dans la classe politique. Chacun s’empressant de dénoncer cette atteinte à la laïcité des écoles québécoises. «Le ministre responsable de la Laïcité, Jean-François Roberge, a plus tard affirmé que dans le respect de l’État de droit [et] de la loi sur la laïcité, il a clairement établi que nos écoles sont laïques. On ne peut avoir des locaux de prière dans des écoles publiques d’un État laïque.». Même son de cloche au Parti québécois: « En point de presse, mercredi, le député péquiste Pascal Bérubé pour sa part affirmé qu’il craignait un effet de contagion travers le réseau scolaire si le ministre de l’Éducation n’interdisait immédiatement les lieux de prière. «L’école n’est pas un lieu de culte . Si on accepte ce qui se passe à Laval. ça devient jurisprudence, Il y aura des demandes ailleurs.»
« La porte-parole en éducation pour le Parti libéral, Marwah Rizqy, a affirmé «qu’avant toute chose, l’école est un lieu laïque dont la mission fondamentale est l’apprentissage.».
 

 
 
Ce qui est remarquable dans cette belle et unanime défense du caractère laïque de l’école publique, c’est que personne ne nomme la Bête. L’éléphant est pourtant dans la pièce, la menace qui pèse sur l’école publique a un nom; cette menace vient des seules initiatives des élèves musulmans. Il est significatif que le seul à remettre en question le bien-fondé de la réaction de la classe politique soit: «Le président directeur général du Conseil des musulmans canadiens, Stephen Brown, s’est dit «très préoccupé» par la sortie du ministre Drainville. Son organisme , qui conteste la Loi sur la laïcité de l’État devant les tribunaux, attend avec impatience la publication de la directive. L’évocation des stationnements comme lieux de prières est intéressante, le stationnement de l’école Mont-de-la Salle est heureusement situé à bonne distance du boulevard Lévesque qui serpente devant l‘institution. Si ce n’était pas le cas, aurions-nous assisté à la répétition d’une de ces «prières de rue» pratiquées en France, il y a un an ou deux, fidèles du Prophète, cul en l’air, tournés vers la Mecque, non pas une fois, mais cinq fois par jour.

Tuesday, April 11, 2023

les nouvelles vaches sacrées

 


Le Québec vient de découvrir une nouvelle espèce de vaches sacrées. À des milliers de kilomètres du sous-continent indien, les Québécois de toutes confessions, et cela va bien au-delà de vos compatriotes hindouiste, vont devoir apprendre à vivre avec ces nouvelles vaches sacrées.

À l’initiative de Québec solidaire (QS), mardi, les députés ont adopté à l’unanimité une motion «qui déplore la montée des propos haineux et discriminatoires envers les personnes la communauté LBGTQ2S+ dans la sphère publique». 
 

 
 
«Au Salon bleu, la motion qui a été adoptée, mardi, affirme «l’Assemblée nationale souligne que les drags queens ne devraient en aucune circonstance, faire face à des insultes violentes . à de l’intolérance et à de la haine pour leur participation à la lecture de contes pour enfants.» (L’Assemblée nationale se porte à la défense des drags queens, La Presse, 5 avril)
Cette motion adoptée à toute vapeur, et à l’unanimité, fait suite à un fait divers survenu à Ville de Sainte-Catherine. dimanche dernier (2 avril), la Ville de Sainte-Catherine a été forcée de déplacer la lecture d’un conte pour enfants animé par la drag queen, Barbada, en raison de la présence de manifestants qui s’opposaient à l’activité[…] À la manifestation, dimanche, on pouvait lire sur une pancarte que «Les drag queens n’ont pas leur place dans nos écoles» et que «leur place est dans les établissements 18 ans et plus»
 
 
 
Confirmant ce que pensait mon père voulant qu’«il vaille mieux se taire et passer pour idiot que de parler et d’en donner la preuve». «Questionnée à ce sujet, la ministre Martine Biron, qui est responsable des enjeux liés aux communautés LBGTQ+, a affirmé qu’elle était «désolée et peinée» de voir des manifestants perturber une activité prisée des familles. Je dénonce ce qui s’est passé en fin de semaine. Honnêtement, j’ai été désolée et peinée de cette manifestation, parce qu’essentiellement, je trouve que Barbada s’est donnée une belle mission . Son heure du conte ne date pas d’hier. C’est depuis 2016 [qu’elle l’organise]. Sa mission est de démystifier l’amour qui se retrouve à l’extérieur la norme sociale. Je trouve que c’est une belle mission.» a-t-elle dit». Faut-il féliciter Martine Biron pour cet éclair de lucidité, Mme Biron se rend bien compte que ces heures du conte n’ont rien à voir ave la lecture de conte aux têtes blondes, mais qu’il s’agit bien d’opérations d’endoctrinement destinées à montrer aux jeunes spectateurs l’existence de l’amour qui se trouve à l’extérieur de la norme sociale.
 
 

 

 

Malheureusement, cet éclair de lucidité ne dure pas  et Martine Biron, en verve, retombe vite dans son ornière. «Ça doit être intéressant de voir ça pour les enfants, les drag queens avec leurs déguisements, leurs perruques et leurs paillettes , ça attire l’attention et ça amène les enfants à aimer la lecture», a ajouté Mme Biron.» Malheureux que que je suis, je n’ai eu que des parents aimants et de surcroit dans la norme sociale pour me donner le goût de la lecture.

Les parlementaires québécois ont-ils bien pesé la portée de la motion adoptée par l’Assemblée national, mardi.  Le fait que les drag queens ne devraient en aucune circonstance , faire face à des insultes violentes, à de l’intolérance et à de la haine pour leur participation à la lecture de contes pour enfants» Faut-il comprendre cette motion comme pouvant avoir comme conséquence de limiter la liberté d’expression et la liberté de manifestation? Libertés protégées par les Chartes canadienne et québécoise. Il est fascinant de constater qu’aucun des 125 élus de l’Assemblée nationale ne s’inquiète des effets de ces exhibitions devant de jeunes enfants. Je suggère à nos élus, toutes tendances confondues, de méditer ces fortes paroles tirées de l’ »Évangile selon Saint-Mathieu (Mathieu 18:6-9): «Celui qui fait tomber dans le péché de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui accroche cou une grosse pierre et quoi le noie au fond de la mer.» 
 Au sujet des vaches sacrées, il me vient à l’esprit cette vieille blague voulant que les vaches sacrées fassent  les meilleurs hamburgers.

Thursday, April 6, 2023

La tutelle

 



Visiblement encore sous le choc de la dégelée subie le 3 octobre dernier, le Parti libéral du Québec (PLQ) cherche des solutions afin de retrouver sa gloire d’antan. Solution mise de l’avant pour l’heure;«LeParti libéral du Québec (PLQ) a lancé, jeudi, un comité de réflexion et de consultation dans le but de renouer avec ceux qui ont déserté la formation politique aux dernières élections. « Je pense qu’il y a encore beaucoup de gens qui partagent les idées et les valeurs libérales, mais qui pour une raison ou une autre ont décidé de voter autrement aux dernières élections - ou même de e pas voter»a affirmé l’ancien journaliste André Pratte, qui coprésidera le comité avec la députée Madwa-Nika Cadet. Épaulés de 12 autres militants , ils sillonneront le Québec afin d’accueillir de nouvelles idées, a annoncé le parti lors d’un point de presse à Québec. […]Son équipe et lui tenteront répondre aux questions comme «Que signifie être libéral au Québec en 2023?», «Quelle est la place du PLQ sur le nouvel échiquier politique?» et « Quels sont les principes qui définissent le libéralisme du 21e siècle et dont le Parti libéral du Québec doit s’inspirer et faire la promotion?» (Un comité de réflexion pour faire «revenir les gens au PLQ, Le Devoir 30 mars)
Ce qui importe réellement dans la constitution d’un comité, c’est moins cette constitution que sa composition. 
 

 
«Quatorze personnes, sept femmes et sept hommes , composeront comité. Parmi elles figurent des gens ayant une certaine notoriété, comme d’anciens ministres, mais aussi des militants moins connus. Outre les coprésidents André Pratte et Madwa-Nika Cadet, le comité comprend 12 autres membres: les ex-ministres Pierre Arcand, Lucie Charlebois et jean dAmour; le fils de l’ancien premier ministre Jean Charest, Antoine Dionne-Charest; Laurence Lefebvre et William Baril, de la Commission jeunesse du PLQ; Catherine Boundjia et Claude Laroche, de la commission politique du PLQ; Émilie Nadeau, Noémie Fiset Tremblay et Valérie Pomerleau, militantes. Selon nos informations, le rapport du comités est attendu l’automne et devrait être présenté aux membres l’occasion d’un rassemblement militant. Fait intéressant, le bureau du PLQ a décidé de donner une marge de manoeuvre au prochain chef en décrétant que les conclusions et les recommandations du rapport ne seront pas contraignantes pour le Parti libéral du Québec.» (Un comité pour trouver l’identité du Parti libéral Québec, Radio-Canada, 30 mars) 
La composition du comité de réflexion notre bien que les instances dirigeantes du PLQ entendent bien tenir étroitement en laisse la réflexion des militants libéraux. La nomination du fédéraste André Pratte montre bien que le PLQ est incapable de sortir du paradigme dominant de la politique québécoise du dernier demi-siècle à savoir l’opposition fédéralisme-souverainisme. Ce n’est plus le Parti Québécois l’adversaire à craindre pour le PLQ, c’est désormais Québec solidaire qui, suite à l’élection partielle dans la circonscription de Saint-Henri-Sainte-Anne s’avère apte à tailler des croupières au PLQ. Quelle réflexion sera possible entre les André Pratte, Pierre Arcand et Antoine Dionne-Charest. Un ancien chef, fut-il uniquement intérimaire, et le fils d’un ancien chef, il ne manque que Dominique Anglade qui doit se demander pourquoi on semble la bouder? Aussi soigneusement encadré, c’est vers l’échec prévisible que se dirige le comité de réflexion, qui voudra perdre une soirée ou un bel après-midi pour participer aux travaux de ce comité. Il ne sert à rien de s’interroger sur les idées et les principes libéraux; il y des lunes que le PLQ n’a pas besoin des unes et des autres, les intérêts lui suffisent. Il lui suffit de cultiver prudemment ses clientèles ethniques pour assurer sa survie. Les élections du 3 octobre dernier le démontrent suffisamment. Les instances dirigeantes PLQ n’ont rien à craindre des consultations et de la réflexion du comité qu’elles viennent de mettre sur pied, il a immédiatement été ont mis en tutelle. Comment interpréter autrement la constitution de ce comité formé de has been et de militants issus de la diversité. Le PLQ sera à nouveau en 2026, une proie facile pour la Coalition Avenir Québec ce qui nous vaudra quatre supplémentaires du nationalisme autonomiste mou de François Legault, devant cette désolante perspective souhaitons santé et longue vie à PSPP et au Parti Québécois. Quant à la place du PLQ, sur le nouvel échiquier politique québécois, nous pensons aux lignes de côtés, ou mieux à sa disparition pure et simple, une disparition nous débarrassant des Marc Tanguay, Frantz Benjamin, Madwa-Nika Cadet, Monsef Derraji, André Fortin, Michelle Setlakwe, Marwah Risky, Jennifer Maccarone et autres Sona Lakhoyan Olivier à moins que ces derniers ne rejoignent prudemment Québec solidaire. La constitution de ce comité a toute les allures d’un chapitre de Chronique d’une mort annoncée de Gabriel Garcia Marquez