Sunday, February 27, 2022

Prématurée, mais opportune


«Le Québec s’est dit prêt à accueillir des réfugiés ukrainiens et il a offert son «entière collaboration» au gouvernement canadien dans le contexte de l’invasion de l’Ukraine pour la Russie.»(Le Québec prêt à accueillir des réfugiés ukrainiens, Le Devoir, 24 février) Personne ne sait quand et comment le conflit prendra fin, cela importe peu en définitive, les réfugiés affluent déjà en Pologne (combien voudront regagner leurs foyers même dévastés, plutôt que de céder à l’appel de contrées paisibles mais lointaines) 
 
 
 

 
 
Conscients des racines européennes du Québec, nous serions de mauvaise foi si nous crachions sur quelques centaines ou même quelques milliers de réfugiés ukrainiens. Après la vague récente de réfugiés levantins et le saupoudrage de réfugiés caribéens qui passent par le chemin Roxham, les Québécois apprécieront probablement une vague de réfugiés européens. Que François Legault voit dans ces réfugiés des travailleurs et travailleuses en mesure de répondre au manque de main-d’oeuvre que connaît le Québec importe peu; une foi la barrière de la langue vaincue, il faut néanmoins craindre que ces nouveaux venus ne rejoignent la communauté anglophone du Québec. Une main d’oeuvre dont le niveau professionnel dépasse largement celui des arrivants passant par le chemin Roxham. Ces réfugiés, se fondront en une génération dans la population québécoise. Il faut saluer une belle initiative de François  Legault, prématurée, mais opportune.



Dans la cour des grands

 

François Legault s’ennuie-t-il à Québec? Porté par des sondages qui lui demeurent plus que favorables laisse-t-il son esprit se errer librement loin des rives du Saint-Laurent, à moins que le conflit Russie-Ukraine ne le touche au plus profond? «Malgré ses pouvoirs économiques relativement limités sur la Russie, le gouvernement de François Legault souhaite faire tout ce qui est en son pouvoir pour contribuer aux sanctions économiques envers le Kremlin. Québec est donc en train de regarder «la possibilité de retirer des tablettes de la Société des alcools du Québec (SAQ) tout produit russe. « On veut pénaliser au maximum [le président Vladimir Poutine], puis la Russie», a soulevé le premier ministre Legault, vendredi, en marge d’un point de presse Repentigny. (Québec prendra tous les moyens à sa disposition pour « pénaliser la Russie, Le Devoir, 25 février)» Heureusement que le ridicule ne tue pas, le Québec serait maintenant sans chef de gouvernement. Idem pour l’Ontario ou Doug Ford a demandé la même chose à la Liquor Control Board of Ontario. 
 

 
 
François, restes dans ta cour qui n’est pas celle des grands.

Friday, February 25, 2022

Une proposition

 



La crise entre la Russie et l’Ukraine nous commande de faire preuve d’imagination et de rechercher même à notre échelle des solutions pouvant s’avérer réalistes et durables. Que penser d’une Ukraine qui par sa géographie demeurera tiraillée entre l’Occident et la Russie. En écrivant l’Occident, nous pensons évidemment à l’OTAN et à la Communauté européenne.
 

 

Il y a peut-être une troisième voie pour l’Ukraine entre l’Occident et la Russie. Cette troisième voie réside peut-être dans la neutralisation de l’Ukraine. L’Ukraine ne serait pas seul État européen à avoir choisi cette voie; elle rejoindrait la Finlande, la Suède et l’Autriche. 
La neutralité ukrainienne demanderait des garanties internationales signées par la Russie et les États membres de l’OTAN.  L’Ukraine ne saurait se contenter de ces accords internationaux pour assurer sa neutralité; dépourvue de véritables frontières naturelles, sa neutralité exigerait qu’elle se munisse et entretienne une armée moderne comme la Suède  ou d’une armée de citoyens-soldats comme la Suisse, l’une n’excluant pas l’autre. L’Objectif n’étant pas de vaincre l’ennemi, mais de représenter un adversaire présentant des difficultés plus grandes que le gain espéré de son agression.  Comme la Suisse pour l’Allemagne les de la Deuxième guerre mondiale, il faudrait peut-être chercher la solution au problème des pro-russes de l’Est ukrainien dans une structure fédérale pour les oblast russophones.

Thursday, February 24, 2022

L'heure est grave

 



Il n’était pas besoin de savoir que le troupes russes avançent en Ukraine pour prendre conscience de la gravité du moment.

Dès l’annonce de la présence de milliers soldats russes à la frontière ukrainienne, les pays occidentaux claironnaient que la Russie ferait l’objet de sanctions. 

La simple annonce des possibles réactions occidentales à la menace russe suffisait à faire comprendre l ‘importance de la situation. Des sanctions qui selon Olaf Scholz, le chancelier allemand, devaient être «immédiates», pour Boris Johnson, les sanctions devaient être «massives», Justin Trudeau pour sa part veut aujourd’hui (24 février) des sanctions qui viseraient les élites russes, les membres du Conseil de sécurité de la Russie et les ministres de la Défense, des Finances et de la Justice. ce déluge de sanctions nous montre bien que’l’heures grave, Les pays occidentaux ne lèveront pas le petit doigt pourl’Ukraine, mais ils sanctionnent vountiers.
 
 

 
Le même jour , Joe Biden évoquait des sanctions devaient être «dévastatrices»,
Pour sa part, le président Biden faisait savoir qu’il n’enverrait pas un soldat américain pour défendre l’Ukraine. Ce qui signifie en clair que l’Ukraine ne vaut pas qu’une goutte de sang américain ne soit versée pour sa liberté. 
Les Occidentaux réaliseront peut-être un jour qu’une volée de sanctions ne peuvent stopper une volée de missiles.
 
 

Wednesday, February 23, 2022

Cul et chemise

 



Sans surprise, le Nouveau parti démocratique (NPD) de Jagmeet Singh  a voté avec les libéraux de Justin Trudeau afin de permettre l’adoption la Loi sur les mesures d’urgence. Nous écrivons le NPD de Jagmeet Singh, car il fut un temps ou le NPD, un autre NPD probablement, vota courageusement contre l’adoption de la Loi sur les mesures de guerre par le gouvernement Trudeau (celui de Pierre Elliott) en 1970. Ce NPD était celui de Tommy Douglas (T.C. Douglas, familièrement). Le NPD de Jagmeet Singh est aujourd’hui copain comme cul et chemise avec le Parti libéral de Justin Trudeau; même centralisme, même multiculturalisme, même opposition à la laïcité québécoise. Au point qu’il est de plus en plus difficile de distinguer un parti de l’autre. Si la tendance se maintient, il est possible d’envisager la disparition de l’un des partis, on peut ici penser au sort du parti libéral britannique, plus plausible pour le Canada, l’éventualité que le NPD disparaisse absorbé par le Parti libéral. Dans cette hypothèse, le chef adjoint du NPD, bien silencieux dans ce débat, Alexandre Boulerice, député de Rosemont-La-Petite -Patrie  acceptera-il  de siéger comme député libéral?
 

 

Saturday, February 19, 2022

Le poids des mots

 


Il faudra que les historiens, les politicologues, les sociologues et autres spécialistes intéressés par les médias se penchent un jour prochain sur le langage utilisé par les journalistes notamment des médias électroniques pendant l’«affaire des camionneurs».  Ces journalistes toujours «sur le terrain», nous informaient courageusement à partir de la «ligne  de front», les plus téméraires nous informaient même depuis la «ligne de feu»Les camionneurs ne se sont pas contentés de stationner leurs poids lourds dans les rues d’Ottawa.
 

 
 
Ils ont «occupé»Ottawa, avant d’»occuper la ville, ils ont «assiégé» la capitale du pays, comme «Rambo» Gauthier comptait le faire pour Québec. Les occupants étaient des «nazis» à la solde de l’extrême-droite américaine. Les habitants d’Ottawa étaient « terrorisés» par les camionneurs.Les camionneurs ne manifestaient pas, ils se rendaient coupables de sédition et d’insurrection, rien de moins. Tout pour la cote d’écoute et foin de la responsabilité sociale des journalistes.

Friday, February 18, 2022

Victoire Islamiste

 



«Neuf ans après le début de l’intervention militaire pour contenir la menace djihadiste dans le pays, Paris se retrouve dans une quasi impasse. Un retrait progressif est sans doute inéluctable, mais il ne peut se faire à n’importe quel prix.» (la France au Mali: le grand ensablement , L’Obs, 11 février).
D’inéluctable le 11 février, le retrait des troupes françaises du Mali est désormais une réalité. Le président Macron déclarant: «la France va progressivement quitter le Mali.»Nous ne pouvons pas rester engagés militairement aux côtés d’autorités de fait dont nous ne partageons ni la stratégie ni les objectifs cachés» (Retrait de la France au Mali: (Ce que l’on sait et ce que l’on ne sait pas encore, Huffpost. 17 février). 
 

 
 
 Impossible de ne pas considérer ce retrait comme une victoire islamiste. Le prix de l’opération est connu, l’opération Barkhane aura coûté la vie à 53 militaires français. La France, le Canada (les Forces armées canadiennes ont mené trois opérations de soutien aérien à l’Opération Barkhane) et leurs partenaires européens (Allemagne, Belgique, Danemark, Estonie, Lituanie,Norvège, Pays-Bas, Portugal, Suède, Roumanie, Royaume-uni) entendent demeurer engagés dans la région du Sahel.Pour l’heure, la France et ses alliés n’abandonnent pas le Sahel aux islamistes, mais il est difficile de ne pas considérer le retrait du Mali comme une victoire islamiste.

Thursday, February 17, 2022

Black flight


Le 16 janvier dernier, ce blogue accueillait un texte évoquant le white flight qui semblait affecter la ville de Montréal et nous apparaîssait pouvoir expliquer l’exode de milliers de Montréalais vers les régions périphériques de Montréal. Nous découvrons aujourd’hui grâce à l’hebdomadaire français Valeurs actuelles, l’existence du Black flight




En effet à l’occasion du mois d’histoire des Noirs 2022: «Air Canada met de l’avant les réalisations de ses employés noirs ainsi que leur contribution à
l’aviation, et instaure un vol célébrant l’histoire des Noirs. Le vol AC914 Toronto-Fort- Lauderdale et le vol de retour AC 917 d’aujourd’hui, assurés par un gros porteur A330-300 d’Airbus, sont exécutés par un équipage noir  composé de deux pilotes et de huit agents de bord. Le vol d’Air Canada a également été planifié et appuyé par des gestionnaires et des employés noirs, au sol et dans les coulisses» (communiqué Air Canada diffusé par Telbec, 11 février).
Notons d’abord l’assourdissant silence de la presse québécoise sur cet «évènement», il est tout de même ironique que se soit un périodique français qui nous informe de l’évènement (Une compagnie aérienne propose un voyage avec un «équipage noir», Valeurs actuelles, 14 février). À la suite de cet «évènement», faut-il prévoir que le Mois de l’histoire des Noirs de l’an prochain nous apprenne que les frères Wright étaient Noirs et qu’il en était de même pour Louis Blériot et Charles Lindbergh.

Monday, February 14, 2022

Question d’ADN

 



Certains affirmeront que la faute relève du Freedom Convoy. Pour notre part, nous préférons y voir le rôle de l’ADN.
 

 
 
«Le gouvernement Trudeau s’apprête à invoquer la Loi sur les mesures d’urgence afin de mettre fin aux manifestations au centre-ville d’Ottawa et aux barricades érigées à plusieurs postes à la frontière canado-américaine, ont confirmé des sources à La Presse.[…] La Loi sur les mesures d’urgences a été adopté en 1988 par le Parlement Canadien. Elle n’a jamais été utilisée depuis, mais sa précédente incarnation , la Loi sur les mesures de guerre l’a été, lors de la crise d’Octobre, parPierre Elliott Trudeau.» (Trudeau invoquera la loi sur les mesures d’urgence contre les blocages anti-mesures sanitaires, La Presse, 14 février).
Pas d’armée dans les rues d’Ottawa. Mais pourquoi se priver d’un empiètement sur les compétences provinciales? «Le gouvernement Trudeau estime qu’il pourrait alors octroyer à la Gendarmerie Royale du Canada (GRC) le pouvoir de faire respecter sur le terrain les lois provinciales et municipales, il ne serait pas question de déployer l’armée dans les rues d’Ottawa pour mettre fin à l ‘occupation.» (Trudeau invoquera la loi sur les mesures d’urgence contre les blocages anti-mesures sanitaires, Le Devoir, 14 février). Justin Trudeau a dû se retenir à deux mains pour ne pas avoir recours à l’armée pour faire partir les camionneurs d’Ottawa , du pont Ambassador et du poste frontalier de Coutts en Alberta. Justin Trudeau doit regretter que la Loi sur les mesures de guerre ne soit plus disponible et qu’il lui faille se contenter de la timide Loi sur les mesures d’urgence. Justin doit se dire; mon père l’a fait, pourquoi pas moi? Justin Trudeau est bien incapable de chausser les chaussures de son père, il apparaît de plus en plus qu’il est le seul à ne pas le réaliser.


Friday, February 11, 2022

Les mauvais sujets et le faux jeton

Combien sont-ils? 
Il semblerait qu’ils soient deux; deux quoi? Deux députés de la Coalition Avenir Québec (CAQ) ayant peut-être des penchants pro vie. »Les dons de deux députés caquistes a des organismes pro-vie étaient des «erreurs de bonne foi» et «ça ne se reproduira pas» a plaidé jeudi la ministre responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest. (Dons à des organismes pro-vie: Charest plaide l’erreur de bonne foi, Journal de Montréal, 10 janvier). Afin d‘éviter toute équivoque lors de la campagne électorale à venir:»Talonnée par la députée libérale Isabelle Melaçon au Salon bleu , Isabelle Charest a réitéré que tous les députés du gouvernement étaient «résolument pro-choix» «Selon une enquête réalisée par Urbania , deux députés caquistes, le représentant de la circonscription de Drummond Bois-Franc, Sébastien Shneeberger et celui de Beauce-Sud Samuel Poulin, ont fait des dons à des organismes pro-vie oeuvrant sous le couvert de centre de grossesses depuis depuis 2018.» Grâce à l’esprit de décision d’Isabelle Charest, les Québécois savent que la CAQ est maintenant sur le pied de guerre et «résolument pro-choix»; Les mauvais sujets pro-vie qui pensaient pouvoir se faufiler dans les rangs de la CAQ, présenté par certains comme nationaliste et conservatrice savent maintenant à quoi s’en tenir; qu’ils aillent voir ailleurs, le problème est que sur la question de l’avortement, il n’y a pas d’ailleurs au Québec. 
Surtout pas au soi-disant Parti conservateur du Québec. Pour son chef, Éric Duhaime: «L‘avortement, le mariage gai, les armes à feu, pourraient bien diviser le Parti conservateur dans la course à la succession d’Erin O’Toole et amener des franges dures de militants à se ranger derrière un candidat plus intransigeant, sans l’électorat ne soit séduit par ses positions. 
 

 
 
«J’espère que les candidats vont éviter de tomber dans ce piège (des enjeux moraux) dans lequel le Parti conservateur du du Canada a trop longtemps joué», a déclaré M. Duhaime, en conférence de presse jeudi mati à l’Assemblée nationale» (Duhaime met en garde les aspirants chefs contre le piège des enjeux moraux, La Presse, 10 février). « Les enjeux moraux en politique, je ne pense pas qu’il y a un appétit pour ça. Je peux vous dire que des 51 000 membres (de son parti), il n’y en a jamais un qui m’a parlé de ça. Il a évoqué l’exemple du parti dont il a pris la tête et qui est sur une lancée pour la première fois de son histoire. Ainsi, il se trouve à être le premier chef ouvertement gai d’un parti conservateur au Canada et cela ne suscite aucun débat , a-t-il souligné.»

Tuesday, February 8, 2022

Les deux Québec

 



La pandémie qui se prolonge met au jour l’existence de deux Québec. Un Québec las des mesures sanitaires et qui le fait savoir en prenant la route de Québec en camions et en poids lourds pour faire connaître son insatisfaction et sa volonté de voir lever les mesures sanitaires. À la tête du convoi de la liberté québécois l’ex syndicaliste Bernard «Rambo» Gautier et «Big» Grenier (un autre syndicaliste).  Des personnages qui ne fait visiblement pas parti des idoles de Denise Bombardier. 
 

 
 
Madame B détentrice d’un doctorat de la Sorbonne et familière du plateau de Bernard Pivot n’est certes pas impressionnée par la «langue sacrante et décomplexée» de Rambo Gauthier. «Tous ceux - et ils ne sont pas tous dans la rue à Québec- qui pensent comme «Rambo» et «Big» se définissent comme du monde ordinaire. Or ils sont loin de l’être. Pour dire clairement les choses,  le monde ordinaire, c’est la très grande majorité des citoyens qui se sont pliés aux directives de la Santé publique, qui sont vaccinés , se sont confinés et qui ont atteint un niveau d’écoeurantite aiguë stratosphérique.» (Le Bonhomme Carnaval plutôt que Rambo, Journal de Montréal, 5 février) Difficile de trouver une meilleure définition des «dociles»de Geneviève Guilbault. Difficile aussi de trouver une meilleure définition de ce que les élites attendent du «monde ordinaire». Madame Bombardier est peut-être vaccinée et elle s’est peut-être confinée, mais il est extrêmement douteux qu’elle se considère comme du «monde ordinaire». Libre à elle de préférer le Bonhomme Carnaval à Rambo. Les élites gardent toujours dans leurs manches des Jeux pour faire oublier le pain au «monde ordinaire» Le stratagème date de l’Empire romain avec son panem et circenses. Le Bonhomme Carnaval tenant aujourd’hui le rôle de Pain et de jeux afin de distraire le »monde ordinaire » de ses problèmes, Madame Bombardier à choisi son camp, il ne nous reste qu’à lui dire comme à Justin Trudeau et François Legault, «Fuck Denise Bombardier».

Monday, February 7, 2022

Le Bonhomme sept heures



La classe politique canadienne s’est depuis deux semaines amusée à se payer un grand frisson; prétexte de ce grand frisson; Le Freedom convoy. qui, originaire de l’Ouest canadien n’a jamais eu de nom français en dépit des efforts des médias canadiens et québécois pour nous faire croire à l’existence d’un Convoi de la Liberté.




L’utilisation de ce «convoi des camionneurs» est exemplaire, dans la mesure ou elle permettait de s’en pendre aux opposants aux mesures sanitaires et  puisqu’il n’y a pas de petits bénéfices; à l’extrême droite canadienne. « Le convoi est arrivé mercredi dans le secteur de Thunder Bay. À sa tête se trouve le militant albertain Patrick King, cofondateur du mouvement Wexit Canada (devenu le Maverick Party), une organisation qui milite pour la séparation des provinces de l’Ouest du reste du Canada. Il a aussi été impliqué dans le mouvement Yellow Vest Canada (Gillets jaunes du Canada) et défend ouvertement la thèse du «grand remplacement» et du «génocide des Blancs», Théorie du complot selon laquelle les Blancs sont remplacés secrètement partout en Occident par des musulmans.» (Le «convoi de la liberté»s’organise au Québec, La Presse, 27 janvier)

Les commentaires journalistiques sur le «Convoi» ont surtout permis de constater que les démonstrations d’expression de la liberté sont sévèrement considérées au Québec.
 

 

En un beau «tir groupé», Les deux harpies de service du Journal de Montréal se sont fendues de textes d’une inspiration similaire.

Ouvrant le ban, Josée Legault, s’inquiète d’un convoi aux allures trumpistes et écrit: « Ce convoi sonne l’alarme. À travers l’Occident, la vitesse à laquelle se fédèrent les adeptes d’une extrême droite réservent, trumpienne ou d’autre eau comme celle d’un Éric zemmour, est inquiétante.» (Un convoi aux allures trumpistes, Journal de Montréal, 29 janvier). Lui faisant écho, Denise Bombardier écrit, elle: «Il y a un an, nous avons tous regardé avec horreur l’attaque du Capitole  à Washington. À l’évidence, des participants à cet évènements dont on n’ose imaginer les dérives, bien qu’on les ait en tête , ont aussi la gueule de l’emploi pourraient rêver d’envahir le parlement canadien.» (Une révolution venue de la Transcanadienne, Journal de Montréal, 29 janvier )
 

 

Cette crainte infondée de voir se répéter l’attaque du Capitole a aussi été l’un des arguments agités par Mélanie Joly qui a répété ad nauseam sa crainte de voir l’édifice du Parlement transformé en Capitole par les cowboys de l’Ouest canadien montés sur leurs camions faisant irruption dans les rues d’Ottawa: «On est tous conscients de ce qui s’est passé le 6 janvier 2021 aux États-Unis. Ce n’est pas vrai qu’on va voir ça ici» a affirmé Mélanie Joly en faisant allusion aux nombreux militants pro-Trump qui avaient envahi le Capitole de Washington.» (Convoi de camionneurs: Mélanie Joly ne veut pas d’un « 6 janvier», TVA Nouvelles, 26 janvier  ). Heureusement que les deux chroniqueuses du Journal de Montréal pouvaient nous servir l’argument du Capitole de Washington, autrement elles nous auraient peut être parlé sans rire de la «marche sur Rome», mais pour cela, il faut de la culture.
Horreur des horreurs, alors que les camionneurs prolongent leur séjour dans la capitale, des journalistes ont aperçu un drapeau confédéré sur l’un des camions constituant le convoi. («convoi de la liberté: faussetés , vulgarités et l’extrême droite à l’honneur, Journal de Montréal , 29 janvier) Certains affirment même avoir vu un drapeau nazi, preuve s’il en est que l’extrême droite noyaute le convoi. Certains camions arboraient même des drapeaux et des banderoles clamant de virils FuckTrudeau.
 

 
 
Le Bonhomme sept heures finira par retourner à la maison, lessive oblige et la classe politique en sera  quitte pour retrouver le sommeil et cesser de se cacher sous son lit.