Thursday, August 26, 2021

Les meilleurs amis demain



Les frictions entre les talibans et l'administration américaine ne doivent pas nous tromper; les tensions entre Kaboul et Washington ne dureront pas.  Elles s'expliquent dans le contexte de la prise de la capitale afghane et de la débâcle américaine,  Les uns et les autres se remettront de cette crise. les talibans rechercheront une légitimité internationale qui ne saurait venir qu'avec la régularisation de leurs relations avec les États-Unis et leurs alliés.  le régime des talibans, tout moyenâgeux qu'il puisse être, Aura tôt ou tard besoin de technologies modernes pour ses communications et ses transports, sans compter le fait qu'il sera probablement acheteur d'équipements militaires modernes, il ne faut pas en douter les vendeurs se bousculeront au portail. Régularisation prévisible car les Américains, les Britanniques et les autres Occidentaux ne voudront pas laisser le champ libre à la Chine.  À ceux qui nous répondront que l'islamisme affiché des talibans demeurera un obstacle insurmontable; il suffit de dire pour parler des seuls Américains, pour ne parler que d'eux, qu'ils entretiennent depuis des lustres d'excellentes relations avec la très salafiste Arabie saoudite et des relations non moins bonnes avec le Pakistan et cela depuis déjà plusieurs années, trop heureux en cela de jouer les très islamistes Pakistanais contre New Delhi alors considérée comme alignée sur l'Union Soviétique.
 
 
 

 
Une fois la poussière retombée, il est possible d'imaginer Washington et Kaboul s'engager dans une relation semblable à celles existant entre Washington et Ryad ou à celle existant entre Washington Karachi. l'heure de la realpolitik sonnera et l'Afghanistan réintègrera alors la communauté internationale et le Canada reconnaîtra l'Afghanistan des talibans quoique notre premier ministre puisse prétendre aujourd'hui. Les terroristes d'aujourd'hui  étant devenus des interlocuteurs et, surtout des clients potentiels.
 
 

La fin d'un monde

 

L'effondrement du régime pro-occidental en Afghanistan devrait donner à refléchir à tous les chantres du droit d'ingérence et du nation-building, car c'est bien de cela que la chute de Kaboul marque la fin, l'ère de l'Occident donneur de leçons et redresseur de torts. Les États-Unis se sont commodément comportés en gendarmes du monde pour assurer cette victoire de la démocratie et des droits de l'homme dans le monde. Les grands principes continuent de triompher lorsque l'occupation militaire américaine persiste comme en Allemagne. Autrement, notamment dans les pays d'Europe de l'Est, libérés de l'occupation soviétique, les formes dela démocratie subsistent, mais un esprit illibéral s'y manifeste. un esprit qui trouve un écho enEurope de l'Ouest  avec la percée du populisme. Avec les dernières heures du droit d'ingérence, c'est aussi à l'agonie de l'esprit interventionniste et onusien et de sa bonne parole auquel nous assistons. Mathieu Bock-Côté (MBC) a raison lorsqu'il écrit : »En fait l'ONU est un machin bureaucratique et sermonneur représentant moins les intérêts de l'humanité que ceux d'une caste de bureaucrates supranationaux prétendant organiser le monde à partir d'une vision du monde plus autoritaire qu'on ne le reconnaît généralement. » (La chute de Kaboul oblige la civilisation occidentale à se remettre en question, Journal de Montréal, 22 août), en cela MBC a tort, ce n'est pas la civilisation occidentale qui doit se remettre en question, mais c'est cette caste de bureaucrates supranationaux qui doit se remettre en question. Bureaucrates supranationaux, oeuvrant dans les multiples organismes s'agitant au nom d'organismes suscités par l'ONU. À ces bureaucrates, il faudrait ajouter dans le cas précis de l'Afghanistan, les néo-conservateurs américains qui ont poussé l'administration Bush à intervenir en Afghanistan. La chute de Kaboul marque la fin d'un monde, il faut désormais nous faire à l'idée que le monde dans lequel nous vivrons sera celui de la montée en puissance de la Chine et celui du retour d'un Islam enhardi par sa victoire à Kaboul.

 


 


Monday, August 23, 2021

«L'erreur»

 



Les révélations du Journal de Montréal sur le passé de Will Prosper ont suscité des réactions. Pour résumer, ce dernier alors qu'il était à l'emploi de la Gendarmerie Royale du Canada (GRC) aurait consulté sans autorisation le Centre d'information la police canadienne (CIPC) soit-disant pour y prendre des informations sur des amis d'enfance actifs dans les gangs de rue à Montréal, suite à cette consultation, il aurait contacté un de ses amis Pour «couler» de l'information relative à un enquête pour meurtre. Première intéressée, Valérie Plante, qui a recruté Prosper pour porter les couleurs de Projet Montréal afin de briguer la mairie de l'arrondissement de Montréal-Nord (voir ce blogue, Montréal direction diversité, 14 août). Dans sa curieuse défense de Will Prosper, Valérie Plante a plaidé «l'erreur», une erreur»vieille de vingt-deux ans, une «erreur» que Prosper payée par son congédiement de la GRC, ce qui semble aux yeux de Valérie Plante suffire à l'absoudre; la mairesse est visiblement indifférente  aux questions d'éthique que soulèvent le comportement de Will Prosper, question d'éthique, mais aussi question des fréquentations passées et présentes de Prosper. autant lors de sa consultation du CIPC que lorsqu'il a discuté avec Projet Montréal pour poser sa candidature en ne révélant pas aux recruteurs de Projet Montréal qu'il n'avait pas quitté de son plein gré la GRC, mais qu'il avait été poussé vers la porte. Valérie Plante se refuse à résumer le parcours de Will Prosper a cette «erreur» commise il y a vingt-deux ans, préférant mettre dans la balance le "bien" fait par l'ex-gendarme auprès des jeunes de Montréal-Nord. Interrogé sur le fait que Prosper avait gardé le silence sur son congédiement la GRC, Valérie Plante s'est prudemment retranchée derrière l'entente de confidentialité liant la GRC et Prosper et par un curieux légalisme derrière le fait que la consultation du CIPC n'a donné lieu a aucun dossier criminel pour Prosper. En gardant Will Prosper sur les rangs, Valérie Plante confirme son image de marque, un progressisme à tendance woke. Alors que Montréal vit à l'heure des fusillades et que la prochaine campagne électorale municipale pourrait se jouer sur le thème de la «loi et de l'ordre», Valérie Plante a choisi son camp.
 

 
 
 Les électeurs de l'arrondissement Montréal-Nord montreront-ils la même indulgence pour « l'erreur » de Will Prosper le 1er novembre prochain?

Wednesday, August 18, 2021

Le château de cartes

 

Les observateurs ont souligné à juste titre la rapidité avec laquelle les talibans ont repris le contrôle de l'Afghanistan. Le régime mis en place par les Américains et leurs alliés (dont nous sommes) s'est écroulé tel un château de cartes. L'Afghanistan retourne sous la férule des talibans. l'armée afghane s'est littéralement liquéfiée devant les talibans. Il ne suffit pas de donner «généreusement» des armes, quelques blindés et une couverture aérienne. Les militaires afghans d'aujourd'hui, devaient apparaître aux yeux de leurs concitoyens comme des supplétifs surtout disposés à perpétrer l'ordre des occupants. L'Afghanistan s'avère être un pays de vieille culture réfractaire à l'American way of life et à sa superficialité. Avantage donc à l'identité. Les Soviétiques et les Britanniques se sont brisés les dents sur l'identité afghane. Les civilisations restent, les Américains passent. Laissons les Afghans tranquilles et n'essayons pas de plaquer nos valeurs «occidentales» sur ce vieux pays qui n'en a nul besoin. Les femmes afghanes ne peuvent fréquenter l'école au-delà de leurs douze ans, et alors, cela signifie-t-il nécessairement qu'elles soient plus malheureuses que les femmes québécoises et canadiennes.L'aventure afghane nous permettra-elle de réaliser que la démocratie n'est pas un article d'exportation?
 

 

Saturday, August 14, 2021

Montréal direction diversité

 


La campagne pour la mairie de Montréal est bel et bien engagée. Le recrutement de candidats et de çandidates bat son plein. À ce chapitre, Projet Montréal de Valérie Plante, est déjà en bonne voie afin de présenter une équipe. Cette équipe sensée représenter la diversité de Montréal (L'équipe de Valérie Plante s'agrandit, La Presse, 9 août ) comprendra ainsi au moins huit femmes issues de la diversité; la seule énumération des noms de ces femmes suffit à faire réaliser que Valérie Plante a de Montréal, une image aux antipodes de la notre; parmi les recrues de Projet Montréal, il faut désormais compter Gracia Kasoki Katahwa, Tan Shan Li, Alia Hassan-Coursol, Martine Musau Muele, Bricka Alneus. Ces recrues représentent certainement aux yeux de Valérie Plante, le visage du Montréal de 2021. Une Valérie Plante qui ne s'est jamais distinguée par sa ferveur nationale. L'importance du recrutement de candidates issues de la diversité semble plutôt indiquer que pour Valérie Plante comme pour les fédéralistes à la Trudeau(père et fils), les Québécois de souche ne constituent plus qu'un groupe parmi d'autres, et pas le plus important. Ceux qui seraient tentés de voir dans le recrutement ces candidates issues de la diversité la manifestation d'une simple intérêt électoral pour la diversité et l'inclusion devrait s'interroger sur le sens à donner au recrutement de Will Prosper comme candidat à la mairie de l'arrondissement de Montréal-Nord (Will Prosper candidat dans Montréal-Nord, La Presse, 11 août).  L'homme présenté comme travailleur communautaire et documentariste est surtout un militant blanchi sous le harnais et qui s'est plus récemment illustré en se faisant le défenseur montréalais de defund the police. Prise de position qui n'a pas échappé à sa concurrente, Christine Black, l'actuelle mairesse de Montréal-Nord; ainsi l'élue déclare : »Alors que la violence armée se multiplie à Montréal. l'administration Plante est celle du désarmement et du définancement de la police. M. Prosper en est le plus fervent militant», a répliqué Mme Black par communiqué. reproche à l'administration Plante mouvement dont il s'est empressé de prendre ses distances dans les interviews suivant l'annonce de sa candidature. Effectuant un virage à 180 degrés; Le candidat Prosper ne parle plus de définancement de la police, mais préfère plutôt parler: « D'investissements dans le réseau communautaire, les infrastructures sportives , le logement social, les espaces verts, la mobilité durable les artères commerciales Intellectuellement proche de Black lives matter, on voit mal ce que cet homme peut apporter à Montréal sinon que de nous prouver le progressisme profond de Valérie Plante.
 
Source: La Presse

 

Friday, August 13, 2021

La diversité a un nom !

 Depuis le début le blogue de Jeune nation est le fait d’un seul et unique rédacteur, il semble que ce rédacteur unique suscite des émules, voici le premier texte d’André Sainte-Marie, un camarade et vieille connaissance du rédacteur du blogue.

 La diversité a un nom !


   Candidat à la mairie de l’Arrondissement de Montréal-Nord, Will Prosper sera-t-il un “fidèle” candidat, et futur élu, tel que le souhaite la mairesse Valérie Plante ? Ou plutôt un loose canon qui profitera de chaque événement pour se démarquer de la mairie (centralisée) de Montréal ? La Mairesse Plante cherche à tout prix à renouveler son équipe (on peut penser au maire de l’Arrondissement Rosemont-La Petite Patrie François Croteau qui serait partit de son propre chef !!).
 

 
 
 
 Une chose est certaine, madame la Mairesse pensait réaliser une grosse prise !! Mais qu’en est-il réellement de la réflexion de monsieur Prosper, plus près du mouvement Defund the police ? Actuellement, le territoire montréalais connait de nombreuses fusillades avec quelques débordements sur ses rives sud et nord. La population a besoin que le niveau de sécurité soit rehaussé. Elle a aussi la nécessité de vivre en toute quiétude sans être victime de dommages collatéraux par ces regroupements criminalisés. Oui, des solutions sociales et communautaires peuvent et doivent être considérées. mais il faut faire attention et prendre garde. Un agenda caché est toujours possible. En ce sens monsieur Prosper ne sera la solution.
André Ste-Marie

 

Tuesday, August 10, 2021

Principe à la corbeille



Nous y voilà! Le Québec vivra à partir du 1er septembre prochain, sous le régime du passeport vaccinal, mécanisme de contrôle social qui soulève bien des questions. L'égalité de tous de tous devant la loi est un principe fondamental dans les états de droit. Principe fondamental que semble ignorer François Legault et son gouvernement. Discutant de la question du passeport vaccinal lors de son point de presse avec Justin Trudeau sur les service de garde, François Legault a mentionné que les Québécois qui sont doublement vaccinés méritaient des «privilèges» et «davantage de services». Adieu donc l'égalité des citoyens, il y aura dans le Québec de François Legault, les double vaccinés et les non vaccinés. Mesurant tout à l'échelle de la pandémie, François Legault convaincu que nous sommes à l'aube d'une «quatrième vague» donne donc son aval à un passeport vaccinal. Que Dieu nous garde d'une cinquième vague, quel principe prendrait la chemin de la corbeille? Dans un état de droit, le gouvernement Legault crée ainsi deux classes de citoyens sans états d'âme. Alors que les Français qui mieux que nous semblent prêts à défendre leur liberté descendent dans les rues depuis des jours contre le «pass sanitaire» en scandant Liberté, les Québécois restent à la maison et approuvent implicitement cette restriction à leur liberté, il semble qu'il approuve à près de  87% l'instauration dudit passeport. Force est de conclure à la docilité des Québécois.
 

 

Thursday, August 5, 2021

La mort d'un certain Canada



La nomination de Mary Simon au poste de gouverneur-général du Canada, une nomination qui doit tout à la volonté de réconciliation avec les Premières Nations, une nomination allant tout à fait dans le sens d'un Canada diversifié et inclusif, marque en théorie et dans les faits la mort d'un certain Canada. Celui des deux peuples fondateurs. Théorie qui de toute façon, ne trouva jamais preneur qu'au Canada français. Certains topos télévisuels se sont plu à titrer que nous avions désormais une gouverneur-général «bilingue, mais sans parler français» Mary Simon parle la seule langue officielle de ce pays qui ait une importance, l'anglais.pour ce qui est de son bilinguisme, il consiste parler sa langue d'origine, l'inukitut , L'utilisation du , va dans le sens de certaines revendications de leaders des Premières Nations qui souhaitent vivement que les Premières Nations soit considérées comme «peuples fondateurs » cet enterrement de première classe du française est un dangereux précédent; pourquoi serait-il impossible dans un futur rapproché de concevoir un gouverneur-général s'exprimant en anglais et en punjabi ou exclusivement en anglais et en mandarin?  MarySimon est devenue le premier chef d'état incapable de parler la langue ou a tout le moins l'une des langues officielles de son pays.
 

 
 
Avec la nomination de Mary Simon, nous assistons à la mort en direct d'un certain Canada.
Si tant est que ce Canada ait jamais existé.