Wednesday, March 31, 2021

Les charmes de la diversité

 



Il fallait s'y attendre, le choix de Kamala Harris comme colistière de Joe Bidden annoncait un parti-pris de ce dernier en faveur de la diversité. Américaine par son père et Indienne par sa mère, la vice présidente américaine est donc en elle-même une incarnation de la diversité.  Cela ne semble pas suffire à Joe Biden qui tient à s'entourer d'un cabinet aussi diversifié que possible son secrétaire la Défense est le général Lloyd Austin, un afro-américain pur jus. La secrétaire à l'Intérieur est Debra Haaland, autochtone, le secrétaire à la santé est Xavier Becerra, un latino américain, l'afro-américaine Marcia Fudge occupe maintenant le poste de secrétaire au logement (Housing and Urban Development), l'Agence de protection est désormais placé sous la responsabilité de l'afro américain Michael Regan, le secrétariat au transportent allé à Pete Buttigieg, blanc, mais homosexuel, La secrétaire au commerce extérieur est Katherine Kai, née en Chine continentale, mais qui a grandi à Taïwan, dans la terminologie américaine qui a cours actuellement, il faut parler d'elle comme d'une asian american.
 

 
 
Dans ce kaléidoscope de la diversité américaine, il ne faut pas oublier, les représentants de la minorité qui n'existe pas; ainsi, la secrétaire au Renseignement national Avril Haines, ancienne de l'administration Obama, a-t-elle été élevée dans la foi juive, la secrétaire au Trésor, Janet Yellen, ancienne elle de l'administration Clinton est-elle d'origine Juive polonaise, autre descendant de Moïse, le secrétaire à la justice, Merrick Garland.
Toute cette diversité ne suffit pas à satisfaire la sénatrice démocrate de l'Illinois, Tammy Duckworth , thaïlandaise par sa mère et américaine par son père, qui a déclaré qu'elle refuserait de voter pour les propositions de la Maison Blanche à d'autres postes de secrétaire, si ces postes n'était pas offert à des candidats issus de la diversité, nommément à des Asian American ou Pacific islanders (AAPI). Elle affirme être disposé à voter pour des candidats blancs pourvu que ceux-ci soit homosexuels, lesbiennes ou LBGTQ,  On peut ici penser à Rachel Levine, assistante-secrétaire à a Santé (Health and Human Services). Nous laissons Joe Biden à son panier de crabes, peut-être commence-t-il à réaliser qu'il ne gagnera jamais à tenter de satisfaire tout le monde et toutes les minorités raciales et ethno-culturelles des Etats-Unis .  Nous lui rappelons cette forte pensée québécoise ; Fais du bien à un cochon... Joe Biden ne connaît probablement pas Voltaire, nous lui laissons une seule réflexion de ce dernier: «tout ce qui est excessif, est insignifiant».

Friday, March 26, 2021

Selon que vous serez puissant ou misérable

 

les jugements de cours vous rendront Blanc ou noir. Nous connaissons tous cette phrase du fabuliste Jean de La Fontaine. Elle demeure d'actualité  et est encore citée lorsqu'un riche inculpé échappe aux filets de la justice.  




Un moderne La Fontaine pourrait-il la réutiliser actualisée au vu de l'affaire Amir Attaran et des déclaration du député néo-démocrate Matthew Green et de son chef Jagmeet Singh? Les propos d'Amir Attaran n'ont pas fait l'objet d'une condamnation par les recteur de l'Université d'Ottawa, Jacques Frémont, mais ils ont suscité une sortie du professeur Verushka Lieutenant-Duval comparant les sanctions dont elle a elle-même fait les frais après avoir utilisé dans un contexte pédagogique le mot en N. Propos sanctionnés par le cohérent Jacques Frémont dont la principale ligne de défense est d'affirmer qu'Attaran a tenu ses propos sur son compte Tweeter personnel. À propos de Matthew Green sur les déclarations de Amir Attaran sur le racisme des Québécois et le «lynchage médical»que nous pratiquerions à l'égard des Autochtones (voir ce blogue, L'instruction c'est comme la boisson , 17 mars). La défense évoquée par Jagmeet Singh surprend et inquiète, il a en effet déclaré: «Un député racisé qui a vécu des expériences dans sa vie qui démontrent le racisme systémique a le droit de s'exprimer , et c'est important» (Jagmeet Singh excuse son député sympathique aux propos du professeur Attaran, Le Devoir, 24 mars) Si Jean de La Fontaine était l'un de nos contemporains, il écrirait aujourd'hui «Selon que vous serez racisé ou blanc (ce qui est le cas de Mme Lieutenant-Duval), les jugements des médias et de l'opinion publique vous rendront blanc ou noir».Il faut donc conclure qu'en  matière de liberté d'expression, il vaut mieux être racisé (comme Amir Antarran et Matthew Green) que blanc ou blanche. Dans cette réalité, que Jacques Frémont ne considère pas qu'il demeurera longtemps à l'abri en jouant les Oncle Tom. Les militants woke ne lui pardonneront éternellement d'être un mâle blanc.  Tôt ou tard, ils s'en trouvera pour le dénoncer et réclamer sa tête, il n'aura que lui à blâmer, lui et sa lâcheté. Mâle blanc pour les wokes et lâche pour les défenseurs de la nation française d'Amérique; il n'y aura personne pour le pleurer.

Thursday, March 25, 2021

Ordre naturel désordre Carmant

 


Le Québec connaîtra-t-il bientôt un changement de culture majeur? C'est ce que nous pourrions conclure d'une récente déclaration du ministre Lionel Carmant: «un des éléments qui pourraient être modifiés est la notion de primauté parentale, dit M. Carmant. « Il faut que ce soit le bien-être de l'enfant qui prime. La science nous montre que les choses ont changé. Ça n'a pas nécessairement besoin d'être la famille biologique; il faut que l'enfant soit dans un environnement aimant.» (DPJ: Québec pourrait revoir le principe de la primauté parentale, Radio-Canada, 23 mars) Va pour l'environnement aimant, nous aimerions toutefois que le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux nous explique ou les enfants trouveront cet environnement aimanté dehors de leur famille biologique? La déclaration du ministre ne peut porter que sur les enfants faisant l'objet d'un signalement à la DPJ, ce qui en limite heureusement la portée, elle indique cependant un préjugé défavorable envers la famille biologique , alors même que l'existence et la perrenité de la famille traditionnelle sont menacées par la désaffection du mariage en faveur de l'union de fait, l'avènement des mariages de conjoints de même sexe et autres complaisances à l'égard de comportements marginaux et regrettables à l'instar du phénomène LBGT.  
Il faudra que les journalistes interrogent Lionel Carmant sur ce qu'il considère comme un «environnement aimant» et qui, ou quoi, fournira cet environnement aimant si ce n'est la famille biologique? Faudra-t-il envisager que les enfants ne soient confiés en permanence aux soins des Centres de la petite enfance (CPE) permettant ainsi la matérialisation de CPE accessibles  jour et nuit; et l'éducation des enfants confié aux éducatrices en CPE? Cette socialisation des enfants concrétiserait l'omnipotence du gouvernemaman dans la formation des citoyens et signifierait la fin de tout pensée libre au Québec, les produits de ce système d'éducation ultérieurement confiés au ministère de l'Éducation pourraient difficilement développés une pensée non-conformiste. 
 
 

 
 
 
Lionel Carmant pourrait s'inspirer des kibboutz israéliens pour réformer les familles québécoises. À cette expérience collectiviste, qu'il nous soit permis de préférer la famille biologique ou traditionnelle, imparfaite, mais éprouvée par des millénaires de fonctionnement et surtout naturelle. Les quelques cas de familles dysfonctionnelles soumis à la DPJ sont des exceptions. Ces exceptions ne doivent pas devenir la règle.
Pourquoi dans le titre parler de désordre Carmant et non de désordre Laurent, parce que : «Avant-même le dépôt du rapport final de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse (DSPEPJ) cet automne, le gouvernement a déjà amorcé «un changement de culture» au sein de la Direction de la protection de la jeunesse, affirme le ministre Lionel Carmant., ce dernier daignera-t-il nous expliquer pourquoi, il court-circuite ainsi le dépôt du Rapport Laurent, manque d'attention et de visibilité médiatique chez celui que le gouvernement  Legault a écarté de la direction de la lutte au racisme au profit de Benoît Charrette. Qu'est ce qui prend à Lionel Carmant de jouer les apprentis-sorciers, un lointain ancêtre, prête vaudou, les Québécois attendent depuis des années une «politique de la famille», ils méritent mieux que cette proposition déconstructrice et une «expérience sociale».

Wednesday, March 24, 2021

Donner de la voix

 


Le roquet se décide à donner de la voix.Ainsi, dans le dossier des deux Canadiens détenus en République populaire de Chine, Justin Trudeau élève le ton, pensant peut-être impressionner les autorités chinoises. Peut-être épuisé par cet effort diplomatique, Justin Trudeau a choisi de faire d'»une pierre deux coups». En effet, il ne s'est pas contenté d'évoquer le sort de Michael Kovrig et de Michael Spavor, mais aussi celui de la minorité Ouïghour.
Ainsi: «Ottawa imposera des sanctions contre quatre fonctionnaires chinois ainsi qu'un bureau de développement économique chinois» «Les sanctions du Canada imposent «une interdiction de toute transaction (c'est à dire un gel de leurs avoirs), ce qui interdit à toute personne au Canada ou à tout Canadien à l'étranger d'effectuer une opération sur les biens de ces personnes de leur fournir des services financiers ou services connexes» a détaillé le ministère des Affaires étrangères. L'entité visée en question est le bureau de la sécurité publique du Corps de production et de construction du Xinjiang, région ou ont lieu les violations aux droits de la personne.» (Ouïghours: Ottawa annonce des sanctions contre la Chine, Journal de Montréal, 22 mars) Si les jappements du cabot se rendent à Beijing ,  pas de doute que l'Empire du Milieu ne soient secoué au plus profond et qu'il ne tremble sur ses bases devant la résolution canadienne.
 
 

 
Une résolution rapidement ramenée à de plus justes proportions par le ministre des Affaires extérieure, Mrc Garneau: «Les Américains savent à quel point c'est important pour nous et on essaie de trouver une solution par une stratégie qui implique les États-Unis » a expliqué mardi matin le ministre canadien des Affaires étrangères, Marc Garneau à l'émission Tout un matin sur ICI Première.»[...] Écoutez , La Chine est une pays important et on fait du commerce avec eux autres, a déclaré Marc Garneau, mardi. Dans certains cas on doit travailler avec eux autres pour tenter de régler des problèmes globaux comme les changements climatiques.» (Washington appelle Pékinà « cesser le marchandage «  au sujet des deux Michael, Radio-Canada, 23 mars) Si les deux Michael sont tenus informés des déclarations de Marc Garneau, ils doivent se résoudre à croupir encore longtemps dans les geôles chinoises. Les deux Michael décoderont, les propos de Marc Garneau et comprendront: Nous faisons des affaires avec les Chinois et nous ne voulons pas faire de vagues. D'autant plus longtemps que le gouvernement Trudeau ne démontre pas une grande intelligence diplomatique en «collant» ainsi sur les États-Unis alors même que les relations diplomatiques entre les deux pays ne sont pas au beau fixe.

Monday, March 22, 2021

À chacun sa liste


«Les Jeunes caquistes s'inquiètent de la popularité de Netflix et de l'»hégémonie culturelle américaine». Pour inciter les élèves à troquer Stranger Things pour un livre comme Maria Chapdelaine, ils demandent au gouvernement Legault de charger des experts de créer une liste de livres québécois incontournables à lire dans les écoles primaires et secondaires. Avant de partir en croisade pour faire lire les jeunes Québécois, les jeunes caquistes devraient apprendre à ne pas comparer pommes et des oranges; en opposant une émission de télévision comme Stranger Things et une oeuvre littéraire comme Maria Chapdelaine, c'est exactement ce qu'ils font.
 

 
 Une idée étudiée par le ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge (idée étudiée ou télégraphiée par le ministre de l'Éducation).  Prudents et ne voulant pas prendre de risques, les jeunes caquistes proposent de confier à des experts, la préparation de cette liste. Qui seront ces experts et surtout d'ou viendront-ils? la vraie question étant, comment seront-ils choisis? Le premier débat autour de «la»liste  sera probablement celui du choix des experts (critiques littéraires, professeurs d'université, etc.) À quelles exigences devra répondre «la» liste, car il s'agira probablement moins de savoir s'il faut faire lire que , que faut-il faire lire ? 
Exercice qui passe nécessairement  par l'identification de «classiques» québécois. La Presse a demandées à ses lecteurs de se prêter à l'exercice: « Le coup de sonde n'a rien de scientifique, mais il est éloquent. Bonheur d'occasion de Gabrielle Roy , qui dépeint la vie dans le quartier ouvrier de Saint-Henri au début des années 1940, se classe au premier rang des oeuvres que les jeunes Québécois devraient lire au secondaire, selon la compilation près d'une centaine de courriels de lecteurs de La Presse qui ont répondu à un appel à tous lancé jeudi. Il est suivi de près par Kukum, de Michel Jean, lauréat du prix France-Québec et l'un des romans les plus vendus l'an dernier au Québec, considéré par plusieurs comme un portrait essentiel des réalités autochtones. Anne Hébert figure aussi parmi les auteurs les plus cités (pour son roman Kamouraska d'abord, puis pour les Fous de Bassan).Le prolifique Michel Tremblay se classe sans surprise parmi les plus nommés avec ses Croniques du plateau  Mont-Royal (La grosse femme d'à côté est enceinte et Thérèse et Pierrette à l'école des Saints-Anges surtout), mais aussi pour plusieurs autres oeuvres, dont des pièces de théâtre comme Les belles-soeurs. [...]  Si de nombreux classiques sont vantés, comme Agaguk d'Yves Thériault, les Plouffe de Roger Lemelin ou Trente arpents de Ringuet, des noms moins attendus figurent aussi parmi les suggestions. On pense entre autres aux oeuvres de l'anthropologue Serge Bouchard et à Mordecai Richler (L'apprentissage de Duddy Kravitz). Des auteurs très en vogue comme Patrick Sénécal (Le passager) et David Goudreault (La bête à sa mère) sont aussi cités plusieurs fois. Maria Chapdelaine, emblème du roman du terroir donné titre d'exemple par Keven Brasseur des jeunes caquistes, est cité par plusieurs lecteurs de La Presse comme le livre à ne pas faire lire au secondaire puisqu'il a «mal vieilli» pour d'autres, instaurer une telle liste de lecture constitue une forme d'ingérence dans le travail des professeurs. 
 

 
 
«Les enseignants de français ont plusieurs cours de littérature à l'université. S'ils ne sont pas bien placés pour choisir les livres qu'ils feront lire aux élèves, ça ne va pas bien» , fait valoir Jonathan Savoie, qui s'inquiète aussi de la politisation d'une telle liste.»(Gabrielle Roy et Michel Tremblay, auteurs essentiels), La Presse, 19 mars)  Une telle liste sera necéssairement politique car elle donnera au final une représentation historique et politique du Québec. 
 

 
 
À ce chapitre, On peut ainsi songer à une liste de la diversité, avec Dany Laferière, Kim Thuy, Michel Jean, lectures obligatoires au nom du vivre-ensemble. Richard Martineau, ce matin, dans sa chronique télévisée sur les ondes de LCN  pointait  notamment du doigt, Menaud maître-draveur et souhaitait que cette liste si elle devait un jour prendre forme ne soit pas  une liste de la littérature du terroir serait ainsi persona non grata, Menaud maître draveur et probablement Le Survenant. il faut d'ores et déjà considérer que les romans de l'abbé Lionel Groulx (comme L'appel de la race et Au cap Blomidon) ne soient jamais proposés aux élèves québécois. Pourquoi s'arrêter en si bonne voie et ne pas envisager d'ajouter à cette liste quelques classiques de la littérature française. Toute la littérature française ne nous appartient-elle pas? , c'est notre droit le plus strict de revendiquer Molière, Alexandre Dumas et Victor Hugo, droit le plus strict, que dis-je? Plus qu'un droit, c'est un devoir! Pourquoi les élèves québécois devraient se priver des aventures des Quatre Mousquetaires et celles du fils de d'Artagnan, dans Vingt ans après ? Vol de nuit et Le Petit Prince de Saint-Exupéry peuvent encore interpeller le jeunes de 2021. Déjà, certains se demandent si la lecture des ouvrages apparaissant sur cette liste devrait être obligatoire ou laissée facultative.  À partir de mon expérience personnelle, j'opte pour des lectures facultatives. J'ai développé mon goût de la lecture à la lecture de Bob Morane en me passionnant pour sa lutte conte l'Ombre Jaune, ce n'est que plus tard que je suis passé à la lecture de Jules Vernes. L'imposition d'une « liste de lectures » obligatoire correspond-elle d'ailleurs à la psychologie des jeunes lecteurs visés par la mesure?

Wednesday, March 17, 2021

L'instruction c'est comme la boisson,

 


ils y en a qui porte pas ça. Quelqu'un a l'Université d'Ottawa aurait-il l'obligeance de citer ces fortes paroles de Félix Leclerc au professeur Amir Attaran. L'homme a des idées très arrêtées sur ce qui se passe au Québec: «Après avoir tué Joyce Echaquan, deux autres infirmières québécoises ont trouvé cool de menacer une autre femme autochtone. Lynchage médical dans l'Alabama du Nord»a «tweeté» le professeur Amir Attaran, mardi en réactions aux propos racistes tenus à l'égard de Jocelyne Ottawa dans un CLSC de Joliette.» (Le Québec pratique un «lynchage médical», dit un prof de l'Université d'Ottawa, Journal de Montréal, 17 mars). Visiblement insatisfait de sa sortie, Attaran en rajoute en déclarant: » Un premier ministre non éthique qui a aidé à abattre [helped slay] 10 000 de ses citoyens avec une maladie mortelle trouve soudainement une épiphanie morale dans le mot en N et s'en prend à une université en dehors de sa province », avait-il écrit. « De façon très étonnante, Legault choisit le mot «radical» pour décrire les gens qui s'opposent au racisme, ce qui est remarquable quand la loi, au Québec, rend le racisme illégal. Il y a aussi un terme pour les gens comme Legault:»suprémaciste blanc»avait-il ajouté dans le message suivant.» «Il ne s'agit pas des premiers propos controversés de ce professeur qui enseigne à la fois dans les facultés de droit et de médecine de l'Université d'Ottawa.»
 

 
 
La réaction de l'université s'avère bien timide: »Dans une déclaration écrite transmise mercredi, l'université affirme «que ce genre de propos est offensant » et "ne reflète en aucun cas les valeurs de respect, d'inclusion de diversité auxquelles nous croyons». Propos à rapprocher de la défense plutôt molle de Verushka Lieutenant-Duval, l'enseignante mise en cause dans l'affaire du mot en N, il y a quelques semaines. François Legault devrait sine die poursuivre l'université d'Ottawa et Amir Attaran pour diffamation en raison de l'utilisation des mots «suprémaciste blanc» et pour avoir traité le premier ministre d'assassin, il ne s'agit plus d'une affaire de liberté académique.  l'Université d'Ottawa doit des excuses publiques à François Legault, comme elle se doit de sanctionner Amir Attaran. Sans de telles mesures, il faudra conclure que l'Université d'Ottawa est un bastion woke et pas une institution d'enseignement supérieur.

Monday, March 15, 2021

8%

 


L'amorce bien timide de déconfinement que connaît le sport au Québec ne doit pas faire illusion. «Nous y sommes» pour encore longtemps et seuls les incurables optimistes pourront croire à la fin prochaine de cette pandémie; il s'agit moins de croire à la fin de la pandémie que d'espérer la fin des mesures sanitaires. Une fin qui ne ne surviendra pas demain, gouvernements et responsables de la Santé publique nous lanternerons de vague en vague une pandémie alimentée par l'arrivée opportune des variants, une seule chose semble assurée, nous aurons tôt ou tard un variant guatémaltèque. dès que ou moldo-valaque. Surgissant dès que nous commencerons à espérer un déconfinement définitif et un retour à une vie «normale».




Déconfinement difficile à imaginer au vu de la popularité du gouvernement Legault; une popularité qui atteindrait 92%; une popularité reposant en partie sur la gestion de la pandémie du tandem Legault Arruda. Ce 92% ne doit pas faire illusion. Il reste des irréductibles au Québec. Des irréductibles qui n'ont pas hésité à arpenter les rues de Montréal: «Plusieurs milliers de manifestants défilent dans les rues de Montréal pour contester les mesures sanitaires provincial dans ce qu'il ont surnommé la «marche des insoumis» (Plusieurs milliers de manifestants contre les mesures sanitaires à Montréal, Radio-Canada nouvelles, 13 mars). Contrairement aux journalistes du système qui se plaisent depuis des mois à qualifier ces irréductibles de «covidiots», nous sommes d'opinion que l'existence de ces irréductibles soulève des questions légitimes; quand les mesures sanitaires prendront-elles fin? Les nouveaux cas de COVID-19 demeurent sous la barre des 1 000 cas quotidiens qui nous a été présenté un temps comme un critère pour, un jour peut-être, lever la chape de plomb des mesures sanitaires et permettre une reprise des activités économiques. Les insoumis ont subi, comme les autres Québécois, confinement et couvre-feu, certains d'entre eux sont peut-être aujourd'hui sans emploi et contraints de vivre des différents programmes «généreusement» mis sur pied par le gouvernement Trudeau. Les insoumis nous rappellent que les Québécois ne sont pas tous docilement rangés derrière la troïka Legault, Arruda, Dubé et qu'il se trouve un 8% (nous croyons sincèrement que ce pourcentage est plus élevé et qu'il se trouve de nombreux insoumis discrets dans le 92% des Québécois qui affirme suivre la «troïka»). Que veut finalement le 8% il clame simplement, «Nous voulons vivre», ce qui signifie avoir une vie sociale, voir ses parents, proches et amis, avoir accès à des activités spirituelles et culturelles, ne pas subir les interventions régulières des épidémiologues et infectiologues (qui se doutait qu'il y avait autant d'épidémiologiques et d'infectiologues au Québec), etc. La compréhension de la situation actuelle par le tandem Legault-Arruda préserve peut-être des vies, mais personne ne se demande si les mesures du tandem ne font pas mourir les Québécois à petit feu.

Thursday, March 11, 2021

Dans un verre d'eau


Une tempête dans un verre d'eau, c'est probablement ainsi que l'histoire considérera l'affaire de l'entrevue de Harry et Meghan Markle à Oprah Winfrey (probablement choisie à dessein comme hôtesse de l'émission ) . Une certaine presse s'est empressée de voir dans cette affaire, un choc pour la couronne britannique. La même presse s'empressant de décrire une famille royale plongée dans une crise.
Dans ce qui relève plus de l'opération de relations publiques que de la volonté de servir la vérité, Meghan Markle a décroché une médaille d'or avec ses accusations de racisme envers la famille royale. Accusations formulées avec un habileté particulière en évoquant des questions sur la couleur éventuelle de la peau d'Archie, le fils d'Harry et Meghan.




L'agitation journalistique qui a cours pourrait nous faire croire que le Royaume-Uni serait sur le point de connaître une crise politique majeure. Ces journalistes ignorent volontairement les évènements de 1936. En 1936, le Royaume-Uni fut plongé dans une véritable crise politique. Pas une crise médiatique, mais une véritable crise politique. Une crise menant à l'abdication du roi EdwardVIII, suite à son mariage avec Wally Simpson, Américaine et divorcée, l'histoire se répèterait-elle? Pour l'heure, rien de tel à l'horizon, la reine Elizabeth demeurant apparemment sereine dans les circonstances, probablement plus soucieuse de l'état de santé de son époux, le prince Philippe, que des états d'âme de Meghan Markle. Toute cette affaire n'est qu'un épisode sans importance dans la vie de gens «riches et célèbres», nous serions tentés d'ajouter inutiles. Ce qu'il faut retenir de cette incident, c'est à quel point il est contemporain, contemporain dans la mesure ou il joue sur une corde sensible de l'époque; La mulâtre Meghan Markle a réussi à «placer» des accusations de racisme à l'endroit de la Famille royale britannique, accusations ayant conduit la reine Elizabeth II à s'engager à traiter lesdites accusations de racisme.  Meghan Markle peut triompher, elle est une victime de racisme, pour un peu les cyniques pourraient conclure que c'était le seul but de l'entrevue. Il faudra maintenant donner «le Bon Dieu sans confession» à Meghan Markle, n'a-t-elle pas été victime de racisme.

Tuesday, March 9, 2021

Le prix de la laïcité

 


Le gouvernement du Québec a créé un prix de la laïcité. «Un nouveau prix annuel créé par le gouvernement du Québec a été lancé pour reconnaître  la contribution d'une personne , d'un organisme ou d'un groupe de gens en faveur de la laïcité.  Cette récompense dévoilée samedi par le ministre responsable de la laïcité et et de la Réforme parlementaire, Simon Jolin-Barette, a été nommée Guy-Rocher, en l'honneur du professeur émérite de sociologie qui a défendu la laïcisation de l'État.» (Création d'un prix de la laïcité au nom de Guy Rocher, Journal de Montréal, 7 mars). «La laïcité de l'État est au coeur du parcours propre à notre nation. Il s'agit d'une valeur qui a guidé notre développement sociétal et démocratique , a expliqué Guy Rocher par communiqué. Le Québec a franchi de grandes étapes en ce sens. Ce nouveau prix favorisera la poursuite et la pérennisation de ce travail collectif de longue haleine.» Par ces propos, Guy Rocher veut-il nous rappeler qu'il est un récidiviste, qu'il y a déjà longtemps qu'il est à la peine sur le front de la laïcisation. Il s'est fait la main lors de la Révolution tranquille, l'adversaire de l'époque n'était pas encore l'Islam, mais l'Église catholique. Une Église grâce à laquelle nous avions survécu. Une Église qui nous avait instruit et soigné. Il n'y a probablement qu'au Québec que le premier récipiendaire d'un prix soit celui qui lui donne son nom. Au ministère de la Laïcité et de la Réforme parlementaire, quelqu'un n'a pas fait son travail; il y a en effet déjà un prix Guy Rocher au Québec, il s'agit  d'un prix décerné par la Fédération des cégeps «à des personnes dont les réalisations sont importantes et en lien avec les valeurs que promeuvent le réseau collégial et le fédération des cégeps». Prix justement nommé afin d'honorer le père des cégeps. Père des cégeps, mais aussi fossoyeur des collèges classiques.
 
Pierre Fortin

 
 
Qui sera le second récipiendaire du prix? Le ridicule ne tuant pas, Simon Jolin-Barrette se décernera-t-il le prix Guy-Rocher l'an prochain pour la loi sur la Laïcité, à moins que modestement, il ne passe un tour et choisisse d'honorer François Legault lui-même. sinon nous devrons honorer les Djemila Benhabib de ce monde, Une fois ce bassin tari, il restera toujours la possibilité d'honorer les laïcistes rabiques que sont les Richard Martineau et Sophie Durocher.
Le Prix Guy Rocher n'y gagnera pas en prestige.

Saturday, March 6, 2021

Denise junkie

 


La pandémie a assez duré, il est plus que temps qu'elle cesse. Elle a déjà fait son lot de victimes (et je ne parle pas uniquement des victimes du COVID-19 en CHSLD, mais aussi du sens de la mesure chez certaines chroniqueuses. Denise Bombardier commet aujourd'hui (5 mars) une chronique dont elle n'a aucune raison de s'enorgueillir. Elle quitte le domaine de l'observation et du commentaire social pour faire dans la propagande pure (?) et simple. Madame Bombardier avait déjà manifesté sa propension à perdre toute mesure lorsqu'il est question de pandémie (voir ce blogue, La courtisane. 1er décembre). Elle récidive en écrivant: « Mercredi matin, je me suis réveillée aux aurores, trop excitée à l'idée de recevoir enfin «LE» vaccin. J'ai donc mis ma patience qui est courte, à rude épreuve et à 8h20 j'ai quitté la maison [...] pour le palais des Congrès ou nous avions un rendez-vous fixé à 9H15. L'accueil  était plus que sympathique de la part des personnes à l'évidence heureuses pour les visiteurs masqués. Aucune attente et une montée rapide vers la salle immense ou un temps [...]. J'étais renversée de découvrir l'atmosphère professionnelle et quasi enjouée qui y régnait. Je n'en croyait pas mes yeux devant cette organisation qui fonctionnait sans anicroche ayant à l'esprit les interminables queues du Stade olympique. La jeune infirmière qui m'a vaccinée semblait aussi partager mon bonheur évident. Elle s'est révélée la reine des piqûres puisque je n'ai rien ressenti lorsque le Pfizer-BioNTech a pénétré mon bras. Et c'est alors que plusieurs vaccinés rayonnants m'ont interpellée. Ils s'émerveillaient tous de l'efficacité de cette grand-messe sanitaire et de tous ceux y contribuait, des gardes de sécurité à tous les intervenants présents. Certains étaient même extatique. [...] Recevoir le vaccin nous donne le sentiment de quitter les frontières du désespoir pour accéder à la lumière encore tamisée d'un avenir possible ressemblant au temps ou nous étions des humains.» (Quel bonheur de se faire vacciner contre ce virus, Journal de Montréal, 5 mars).  Emportée par son enthousiasme sanitaire, Denise Bombardier se rend-elle compte qu'elle adopte le ton de la propagande de la Corée du Nord devant une initiative de Kim Jong Un.  À moins qu'il ne faille considérer l'enthousiasme de Madame Bombardier pour celui d'une junkie recevant sa dose d'héroïne. Madame Bombardier, il faut savoir «raison garder». 



Friday, March 5, 2021

Tous coupables

 



Les généralisations hâtives présentent l'avantage de résumer rapidement une situation, elles font habituellement l'économie de la nuance. Le Québec a malheureusement trop souvent tendance à ces foucades; dernière manifestation de cette tendance, les réactions suite au double meurtre survenu à Sainte-Sophie. Généralisation hâtive que celle de Josée Legault qui écrit: «Pandémie ou pas, des hommes violents et contrôlants continuent de tuer des femmes. «Leur» femme». Leur «ex. «Leur» chose, dont ils disposent comme d'un vulgaire déchet pour leur avoir «désobéi». De la colère? you bet. plus le temps passe, plus elle monte. À chaque féminicide, elle nous arrache les tripes à mains nues . On sait aussi que pour chaque meurtre, il y a des milliers d'autres femmes qui sous le joug de leur bourreau, subissent des violences insidieuses et répétitives - physiques, sexuelles, verbales. financières, etc..» (Arrêtez de nous tuer, nous les femmes!  Journal de Montréal, 4 mars).  Pas de nuances dans ce texte sauf peut-être l'utilisation discrète d'un «des hommes»plutôt que «les hommes», pour un peu nous pourrions nous croire revenus au jours sombres qui ont suivi Polytechnique en 1989 alors que tous les hommes québécois étaient des Marc Lépine en puissance.  
 

 
 
La cause, 32 ans plus tard est toujours entendue, les hommes québécois sont des assassins en puissance, mieux, ce sont tous des «bourreaux» pas une femme québécoise n'est en sécurité. On sent chez Josée Legault la tentation de passer de féminicide à génocide, un génocide visant à l'élimination des femmes québécoises; ou à défaut de les éliminer, de les dompter définitivement.
Nous aurions souhaité plus de nuances sur une question aussi délicate, de même que nous aurions souhaiter un peu de nuances chez François Legault qui pour sa part déclare: «Les hommes du Québec doivent se passer le mot: ce n'est pas «viril»d'être violent envers les femmes. J'ai le goût de parler aux hommes, d'homme à homme , a-t-il poursuivi. Il n'y a rien de masculin, il n'y a rien de viril à être violent avec une femme. Au contraire je trouve ça lâche» (Féminicides: les hommes violents sont des lâches , affirme François Legault, Huffpost, 4 mars). pas «des» hommes, mais «les» hommes du Québec. Certains hommes québécois peuvent se montrer violents, ces quelques hommes ne représentent pas l'ensemble des hommes québécois contrairement à ce que semblent croire Josée Legault et François Legault.

La candidate idéale

 

Le poste de secrétaire général des Nations unies est à pourvoir. le titulaire actuel du poste, le Portugais Antonio Guterres ne sollicitera pas de deuxième mandat. «bien des observateurs pensaient que la campagne était déjà gagnée pour l'ancien premier ministre du Portugal et haut-commissaire aux réfugiés. Les candidats potentiels se faisaient silencieux, et déjà, les cinq membres du Conseil de sécurité , qui ont un droit de veto sur la décision, semblaient soutenir Guterrez.» (Une Canadienne souhaite être la première femme à diriger l'ONU, La Presse, 2 mars). «Quelques jours plus tard , Arora Akanksha, une employée  du Programme des Nations Unies pour le développement, est venue défier le statut quo en lançant sa campagne pour devenir secrétaire générale sur les médias sociaux. Âgée d'à peine 34 ans, la citoyenne canadienne vient brouiller une campagne qui devait être sans histoire. Arora Akanksha est née en Inde dans famille de réfugiés pakistanais. Elle a grandi en Arabie Saoudite et a déménagé au Canada lorsqu'elle avait 18 ans pour étudier l'Université York, à Toronto.[...] «Au cours des 75 dernières années , les secrétaires généraux de l'ONU ont été choisis à la suite d'un processus relativement opaque, par ses États membres. Certaines réformes ont rendu le processus plus transparent en 2015, art même ouvert la porte à des autonominations comme celle d'Arora Akanksha. Les candidats sont normalement présentés par leur pays d'origine. Arora  Akanksha a plutôt décidé de faire une campagne populaire sur les réseaux, avec l'espoir de se faire officiellement nommer par le Canada.» Il y a loin de la coupe aux lèvres, Mais aux yeux d'un Justin Trudeau, Arora Akanksha n'aura aucune peine à apparaître comme la candidate canadienne idéale. Le premier ministre décidera-t-il d'entrer dans la lice avec Arora Akanksha? Un poste de secrétaire général, cela vaut bien une place au Conseil de sécurité, place tant convoitée par Justin Trudeau.
 

 

Tuesday, March 2, 2021

Dis-moi qui sont tes Dieux?

 


Ceux qui dans quelques années se pencheront sur les réactions du gouvernement du Québec face à la pandémie, seront frappés par les incohérences de cette gestion. Des incohérences qui s'avèrent cependant révélatrices de l'État de la société québécoise. Tous ont en tête les tergiversations sur la nécessité ou non de porter le couvre-visage. La décision de permettre l'ouverture des cinémas , mais pas des salles de spectacles ou les salles de théâtre est à ranger au chapitre de ces incohérences. L'ouverture des cinémas pour la semaine de relâche se justifiait selon le gouvernement par le besoin de permettre des sorties en famille, l'ouverture des cinémas a permis l'ouverture d'un cinéma comme le cinéma L'Amour, caractéristique du cinéma L'Amour à Montréal, c'est un cinéma qui offre uniquement une programmation de films érotiques. (Les cinémas érotiques peuvent également rouvrir leurs salles, Journal de Montréal, 28 février). L'endroit tout indiqué pour des sorties en famille.
 

 
 
Les Chrétiens du Québec apprécieront alors que l'accès aux lieux de culte demeure restreint; comme ils ont probablement apprécié le fait que les succursales de la Société des Alcools de même que celles de la Société  du Cannabis du Québec soient elles demeurées ouvertes.   Choix significatif de la part du gouvernement québécois; il choisit ses dieux et il faut comprendre que Québec préfère Éros et Mammon au Christ.