Friday, July 31, 2020

Les bons et les méchants



Rima Elkouri nous donne une fort instructive leçon de journalisme (Les anti-masques et les imbéciles, La Presse, 28 juillet). S'intéressant à la question des manifestants s'opposant au port obligatoire du masque, elle écrit: »C'est tentant de traiter les anti-masques d'abrutis. C'est même parfois tout à fait justifié. Je pense à ces deux manifestants anti-masques tout fiers d'agresser une journaliste de TVAlors d'une intervention en direct, dimanche.» Jouant au Créateur, Rima Elkouri sépare les bons des méchants, dans ce cas, ils ont selon le jugement de Madame Elkouri, droit ou non d'accéder à une couverture de presse.
Selon que vous serez «bons» ou «méchants» pour la presse mainstream,  vous existerez ou non. 
Revenant sur l'incident impliquant la journaliste de TVA, Kariane Bourassa (incident devenu depuis une agression et un délit assimilé à des voies de fait), elle écrit:» on ne peut que dénoncer haut et fort ces inquiétants dérapages, comme l'a fait lundi la vice première ministre Geneviève Guilbault.».Pour Rima Elkouri, ce ne sont là que des hors-d'oeuvres. Son vrai propos, il se trouve quelques lignes plus loin, lorsqu'elle écrit:»une question demeure: que faire de ce discours inquiétant selon lequel la pandémie est finie ou n'a jamais existé?»



Dans certains cas, on ne peut rien faire. Il n'y a aucun dialogue possible. Aucune possibilité d'avoir une discussion rationnelle». Puis Rima Elkouri, laisse tomber le masque: «En fait , je me demande même si c'est bien nécessaire de donner une tribune dans les médias à ces manifestants souvent adeptes de théories du complot. Ils ont bien sûr le droit de manifester . Mais on a aussi le droit de les ignorer. L'objectivité en journalisme ne consiste pas à accorder autant de temps d'antenne aux pro-masques et aux anti-masques , aux anti-racistes et aux racistes , aux environnementalistes et aux climatosceptiques, aux pro-vaccins et aux anti-vaccins.» À la droite du Père et de Rima Elkouri; les pro-masques, les anti-racistes , les environnementalistes et les pro-vaccins. Nous savons maintenant à quoi nous en tenir sur l'objectivité dans le Meilleur des mondes de Madame Elkouri.  Combien de journalistes, d'éditorialistes et de chroniqueurs pensent comme Rima Elkouri et souhaiteraient nous voir dans ce Meilleur des mondes, la majorité probablement. C'est l'image d'un monde bien lisse et finalement bien ennuyant que nous renvoie le miroir que nous tend Madame Elkouri, un monde ou de toute évidence les dés sont bien pipés. Ce sont des journalistes comme elles qui précipitent les lecteurs vers l'information disponible sur Internet et les médias sociaux, théories du complot incluses. L'alternative,à nous à d'offrir à ces déçus des médias traditionnels, une presse alternative donnant la parole à ceux que les Rima Elkouri de ce monde vouent aux gémonies. une presse libre de la censure libérale. Une presse pour les méchants, mais surtout une presse pour les bons qui sont près à ce que l'on leur ouvre les yeux.

Mur à mur


Nous n'avons guère le choix de nous résoudre à l'»évolution» des moeurs que cela nous plaise ou non, pour ceux qui sont réticents, rien de mieux qu'un peu de rééducation à grands coups de bonnes doses d'»évolution» (selon la technique Jeannette Bertrand), rien de mieux pour cela que la Fée télévision utile cheval de Troie de toutes les «évolutions». Nous aurons ainsi droit en 2021 à un candidat gay à la populaire émission Le bonheur est dans le pré, diffusée sur les ondes de la chaîne V. Jusqu'ici, Le bonheur est dans le pré était la moins insignifiante des émissions de télé-réalité de la télévision québécoise., dans un genre éminemment discutable. L'objectif de l'émission est de permettre à des agriculteurs de «trouver l'amour».



L'émission se vante d'avoir permis la formation de plusieurs couples durables et de petites familles, plusieurs des couples ayant en effet des enfants (ce qui fait l'originalité de l'émission, les autres émissions de rencontre, du genre Occupation double, n'étant en définitive que des marivaudages de bas étage, se démarquant par la formation de couples éphémères, couples s'empressant habituellement de rompre dès que les caméras cessent de tourner et qu'ils et elles ont eu droit à une éphémère «heure de gloire». En ce sens, Le bonheur est dans le pré pouvait apparaître comme la plus saine des télé-réalités, dans un genre ne faisant par ailleurs que l'apologie des «rapprochements» (embrassades et rencontres épidermiques entre participants et participantes, nous devrions parler de partycipants) 

Le bonheur est dans le pré en est à sa neuvième saison et ses producteurs considéraient probablement que le temps était venu de relancer l'intérêt de l'émission en injectant des éléments neufs dans le concept. Jouant la carte de la facilité, ils ont choisi d'introduire un candidat homosexuel dans l'émission. En fait, il n'y s'agit pas tant de relancer l'intérêt pour l'émission, que d'éduquer encore un peu la population québécoise, «parmi les huit candidats présélectionnés pour l'édition 2021 du populaire dating show de V, on trouve Alex, un producteur laitier., avicole et porcin de Saint-Elzéar , en Beauce. «Sa fiche descriptive mentionne qu'il détient un baccalauréat en agroéconomie, qu'il adore les voyages, la lecture, le jardinage, la cuisine, et qu'il habite seul une maison qu'il espère rénover lorsqu'il aura rencontré l'homme de ses rêves»(Un premier agriculteur gai à l'Amour est dans le pré. Journal de Montréal, 24 juillet)  » Joint au téléphone , le producteur de l'amour est dans le pré, Martin Métivier d'Attraction Images, croit qu'Alex est «le candidat idéal pour ouvrir les yeux à l'ensemble du Québec» sur cette réalité.». Les producteurs de L'amour est dans le pré ont en effet choisi d'introduire un agriculteur homosexuel dans la distribution de la prochaine saison. Malgré leur apparente audace, l'équipe de production de L'amour est dans le pré traîne néanmoins de la patte. En effet, les producteurs d'Occupation double en Afrique du sud, avaient eux choisi, l'an dernier,  d'introduire une candidate transsexuelle. Sur cette pente glissante à quand les pédophiles. Pourquoi, se contenter d'un seul seul candidat homosexuel d 'ailleurs, pourquoi ne pas jouer à fond la carte de la diversité et mettre en ondes une émission consacrée entièrement aux homosexuels, quelque chose comme L'amour est dans le sauna, animée par Éric Salvail s'il n'est pas derrière les barreaux au moment de la réalisation. nous pourrions ainsi disposer d'une émission nous permettant de découvrir et de comprendre les méandres des affections homosexuelles. Pour ce qui est de L'amour est dans le pré le choix de la production qui ne doit pas nous surprendre, la production ayant déjà choisi une animatrice se présentant comme pansexuelle en la personne de Katerine Levac, prenant la place de l'hétérosexuelle, Marie-Ève Janvier.
Il y a déjà plusieurs années que cette campagne de promotion et de banalisation de l'homosexualité dure. Y aura-t-il un écoeurement chez la population. c'est à souhaiter afin d'être ce jour débarrassé des Joël Legendre et Simon Boulerice de notre  monde télévisuel. Parlant de Simon Boulerice, artisan du virage «diversité» de Passe Partout, c'est grâce à des «pionniers» comme lui que leQuébec peut profiter d''une télévision «diversitaire» mur à mur, de la petite enfance à la ferme.

Monday, July 27, 2020

Le dernier recours



Traînant de la patte dans les sondages et plombé par sa gestion de la pandémie, Donald Trump demeure confiant d'être réélu président le 3 novembre prochain. Pour ce faire, il compte sur la «majorité silencieuse»(«La majorité silencieuse parlera le 3 novembre», assure Trump, La Presse, 26 juillet )

Increvable «majorité silencieuse», dernier recours des politiciens conservateurs.  Majorité peu politisée et la plupart du temps, volontairement peu politisée, opposée à des minorités agissantes fondamentalement politisées.  Minorités gauchistes ou gauchisantes la plupart du temps en Occident du moins.

Le recours à la «majorité silencieuse» sous-entend que le combat politique ne se déroulera pas sur le plan des idées, la «majorité silencieuse» serait bien peine d'articuler les siennes,  ceux qui prétendent parler en son nom, hier Richard Nixon et son vice-président, Spiro Agnew, Donal Trump aujourd'hui, seraient eux-mêmes bien peine, un programme pour cette «majorité silencieuse».
 
 
 
Programme qui fondamentalement se résume à une défense de «la loi et de l'ordre» une défense qui est surtout celle du Statu quo. Il est bien illusoire de considérer que la «majorité silencieuse» comme une alliée potentielle des droites plus résolues.  En cas de crise, la réaction  naturelle et spontanée de la «majorité silencieuse» sera de retrouver son lit comme une rivière délitée au nom de «la loi et de l'ordre».  Ainsi en cas de crise au Canada, l'homme de la «majorité silencieuse» serait Justin Trudeau, la crise du coronavirus l'a bien montré, il a suffit à Justin Trudeau de distribuer sans compter notre argent pour apparaître comme l'homme de la situation.  En 1970, lors de la crise d'octobre, Pierre Elliott Trudeau est ainsi apparu comme l'homme de la «majorité silencieuse», même si c'est lui qui par son indifférence et ses provocations à l'égard du nationalisme québécois était en parti responsable de la crise.  responsabilité que la «majorité silencieuse» de l'époque aurait bien peine de comprendre. La «majorité silencieuse» préférera «la loi et l'ordre», même si cet ordre est libéral libertaire et prépare les crises de demain, La «majorité silencieuse» est un «tigre de papier» condamnée à se coucher devant les minorités agissantes.  
Notre véritable espoir devenir à notre tour une minorité agissante oeuvrant à l'édification d'un Ordre nouveau nationaliste.

Sunday, July 26, 2020

Masque et dissidence



Nous sommes les témoins en direct d'une formidable entreprise d'ingénierie sociale. Les historiens du futur, s'ils peuvent encore écrire librement se pencheront sur le curieux épisode que nous vivons actuellement et détailleront comment une population s'est volontairement détournée des règles élémentaires de la vie en société au nom de la lutte à la Covid-19. Les Québécois se sont soumis docilement, pour le dire poliment, aux règles édictées par la Santé publique. Pour le dire plus crûment , nous serions tentés d'écrire que les Québécois se  sont soumis servilement à ces règles édictées par les bonzes de la Santé publique. Des bonzes qui ont font écho à nombre de médecins épidémiologistes devenus grâce aux circonstances autant de gourous de notre santé collective et de notre vie en société (Québec doit rendre le port du masque obligatoire, réclament médecins et expert, Radio Canada, 11 juin, parmi les signataires, Nimâ Machouf, Karl Weiss , Marie-Michelle Bellon, Alain Vadeboncoeur, Caroline Quach et Stanley Vollant, à cette cohorte, il faut ajouter Amir Khadir, régulièrement interviewé dans la presse électronique) leur affirmations trouvent un écho favorable dans les médias écrits et électroniques, des führers au petit pied réclament l'imposition du port obligatoire du masque. Une Josée Legault pour une en a fait un thème récurrent de ses récentes chroniques. Elle écrit « Le cocktail toxique était prévisible:»été, alcool, déconfinement , distanciation non tenue, beaucoup plus de contacts , refus de nombreux Québécois de porter le masque[...] Désolée, mais les récalcitrants visés par son mantra (celui du docteur Arruda se disant «inquiet et évoquant la possibilité de reconfiner)»., Journal de Montréal, 7 juillet). À ce portrait, de Québécois irresponsables, il ne manque que le qualificatif de covidiots (voir ce blogue, covidiots ou héros, 18 mai ) initialement donnés à ceux et celles qui renâclaient devant les directives de la Santé publique, mais il ne faut pas détenir un doctorat en littérature pour conclure qu'aux yeux de Josée Legault, ces récalcitrants sont surtout des irresponsables. Denise Bombardier pour sa part a peut-être jongler avec l'idée de ressortir ce «covidiots», elle écrit en effet 
: «Avec le déconfinement, les habitués des bars, des pubs, voire des saunas ont cru qu'enfin ils auraient du «fun» En général , ces gens sont jeunes, excités et parfois même écervelés. Freud aurait dit que pour ces fêtards le principe du plaisir est primordial. [...]  Hier dans Le Journal, des propriétaires de bar témoignaient de l'incapacité à imposer la distanciation à leurs jeunes clients en manque de contact humain qui, sous l'influence de l'alcool et de la drogue, perdent la mémoire de la COVID-19 omniprésente (Madame Bombardier passe rapidement d'une psychologie à 5 sous à  une colère digne des prophètes d'Israël). [...] la pandémie nous use, nous déprime et, ultimement, nous tue. Physiquement et psychologiquement. Méfions-nous des gens qui persistent à éclater de rire, comme la mairesse de Montréal . qui surfe sur la pandémie pour poursuivre son oeuvre grandiose de déstructuration de la métropole [...] . Les non-rieurs sont actuellement ceux qu'ont doit prendre au sérieux pour retrouver un jour (lointain?) la vie, donc le plaisir. (Le prix du plaisir, Journal de Montréal, 6 juillet).. Il s'agit d'agiter le spectre d'une deuxième vague pour retenir l'attention de ces führers pour pousser ces derniers à réclamer le port obligatoire du masque, la refermeture des bars et des plages à partir de quelques images tournées à la plage des Chutes Rawdon. Ajoutez à cela quelques photographies prises au cours des derniers jours sur des plages américaines et la mesure est comble. Pour sortir du cloître auquel Mesdames Legault et Bombardier semblent vouloir nous condamner, une autre tendance est susceptible de nous inquiéter. La question du port obligatoire du masque semble conduire à une atomisation du politique. 
 
 
 
Insatisfaites du refus du gouvernement québécois d'imposer le port obligatoire du masque , certaines municipalités se comportent en petits fiefs, des fiefs qui à l'instar de ce qui se passait au Moyen Âge croient probablement se mettre à l'abri en relevant le pont-levis; la municipalité de Côte Saint-Luc a montré l'exemple en décrétant le port obligatoire du masque dans les commerces et les édifices municipaux à compter de 1er juillet; Valérie Plante a elle décrété unilatéralement que le port du masque serait obligatoire dans les installations de la ville (arénas, bibliothèques) ainsi que dans les restaurants et bars à compter du 27 juillet, dernier édile à vouloir jouer à l'épidémiologiste, le maire de Mascouche, Guillaume Tremblay souhaite que le port du masque devienne obligatoire dans la Communauté métropolitaine de Montréal (Mascouche veut le masque soit obligatoire dans tout le grand Montréal, Journal de Montréal, 7 juillet) 
Souhaitons que les ambitions des édiles fassent l'objet dune révision par les tribunaux et qu'elles soient considérées comme inconstitutionnelles, il serait douteux que les chartes municipales prévoient des dispositions sur le port obligatoire du masque, si des considérations de santé publique le prévoient, ces municipalités empiètent carrément  sur l'autorité de la Direction de la santé publique du Québec. il n'y a rien là pour nous surprendre pour Côte Saint-Luc, élus et électeurs considèrent probablement qu'ils ne vivent pas au Québec, pour Montréal, il ne s'agit peut-être que d'une manifestation supplémentaire de séparatisme municipal comme pour l'application de la Loi 21. Pour le maire de Mascouche ce n'est peut-être que la manifestation d'un syndrome de la grenouille qui se prend pour le boeuf.
Lorsque nous serons sortis de cette période d'expérimentation sociale, il faudra se souvenir que nos libertés sont fragiles et que beaucoup de nos contemporains étaient visiblement prêts à déposer docilement tranche par tranche ses libertés sur l'autel  créé par les ukases de la Direction de la santé publique. Les Québécois ont acceptée le confinement, certains appellent de leurs voeux le port obligatoire du masque. Pensons à Benjamin Franklin pour qui «Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre et finit par perdre les deux. «Covidiots de tous les pays, unissez-vous» et résistez aux sirènes totalitaires de la Santé publique et des modernes rongeuses de balustre qu'indisposent vos tentations de »plaisir».
Notre liberté ne commence pas ou celle des Josée Legault et Denise Bombardier prend fin, elle commence dans nos têtes. Le corollaire de la liberté, ce n'est pas d'abord la responsabilité, mais la vigilance. Vigilance , mais aussi dans les circonstances particulières que nous connaissons depuis quelques mois, une vigilance assortie d'un peu de délinquance.
Les covidiots grisés par leur liberté retrouvée, suite au déconfinement, nous condamnent-ils à un reconfinement, difficile devant cette réaction instinctive , de ne pas penser au premier film de James Dean, Rebel without a cause(La fureur de vivre), il faut comprendre la fureur de vivre qui anime les fêtards de Denise Bombardier et les récalcitrants de Josée Legault. Tout à leur «fun», ces rebelles sans cause agissent objectivement comme les alliés de l'État répressif et nous ferons peut-être retourner en résidence surveillée. Il n'y a pas de réponse simple et facile à cette crise. 
Les rebelles sans cause vont peut-être nous conduire tête première dans le mur du reconfinement.  Leur attitude tenue pour irresponsable par certains, n'est-elle pas la seule possible dans le contexte d'expérimentation sociale que nous vivons.  Confrontés aujourd'hui au port du masque, nous le serons demain au traçage, pour ne pas dire au pistage électronique. Contre cet dystopie que certains nous préparent, l'attitude «irresponsable» des rebelles sans cause, n'est-elle pas la meilleure attitude à adopter. Accepter le masque et le traçage électronique aujourd'hui, c'est ouvrir la porte non pas à une État policier, mais à un état médico policier, pire qu'un état policier, car si ce dernier repose sur la crainte et la contrainte, le second lui tire sa légitimité de l'adhésion des citoyens, convaincus par les diktats des médecins et épidémiologistes qu'il faut se masquer ou accepter de se faire suivre électriquement et se plier au chantage voulant qu'en étant masqués, nous «sauverions des vies». En se rebellant aujourd'hui contre le port obligatoire du masque, ces dissidents disent alors qu'ils le peuvent encore «sauvez nos libertés», je crois qu'ils ont le droit de refuser la dystopie que nous préparent les Josée Legault de ce monde  Une dystopie que mêmes les auteurs de science fiction les plus pessimistes n'ont pas réussi à imaginé. Autre aspect à craindre de cet état médico-policier, c'est que, puisque port obligatoire du masque et traçage résultent de la volonté des médecins, toute forme de dissidence ne soit rapidement assimilée une forme de folie et que cette folie ne conduisent manu militari les dissidents dans des hôpitaux psychiatriques comme dans l'ancienne URSS.

Thursday, July 23, 2020

Vous avez dit fleuron

Il faudrait ranger le terme fleuron au même rayon que les expressions «racisme systémique» et «culture du viol» et surtout, surtout, en interdire l'usage aux hommes politiques et journalistes.  Pour ce qui est des «fleurons», nous sommes ainsi passé de Bombardier à Rona à Saint-Hubert en attendante le sort que connaîtra le Cirque du Soleil. Il faut être conscients que le terme « fleuron » ne disparaîtra de sitôt tant il est utile dans son imprécision. À quel moment, une entreprise québécoise devient-elle un fleuron? les mauvais esprits diront, lorsqu'elle va mal et qu'elle est sur le point de passer en des mains étrangères.  
Dernier exemple à date de l'utilisation abusive du terme, les déboires des restaurants, la «Cage Brasserie sportive» (initialement la «Cage aux sports»). 
« Selon des économistes, les fermetures de cet important fleuron québécois auront un effet domino et engendreront des dommages collatéraux.»  Bel exemple de l'abus du terme «fleuron». depuis quand  la réalisation de rondelles d'oignons, de côtes levées et la vente de bière vous qualifient-elles pour le titre de fleuron. Vas à la rigueur pour une entreprise comme Bombardier, pour sa technologie, mais pas pour son management. Il y a chez Bombardier une valeur ajoutée en termes de génie aéronautique.  



Malgré le déconfinement, la Cage éprouve des difficultés à relancer ses opérations. Probablement dans l'espoir de se  relancer, la Cage annonçait hier (22 juillet) qu'elle remerciait définitivement 30% de ses 2 20 employés. «Le 12mars, on se dirigeait vers une année record. À ce moment-là, notre plus grand problème était la pénurie de main d'oeuvre . Puis laCOVID-19 est arrivée, suivie d'une fermeture obligatoire de trois mois et une réouverture avec des mesures une capacité d'accueil réduite . On n'a pas eu le choix de prendre cette décision pour préserver les autres emplois [...]  on devait assurer la pérennité de l'entreprise» a expliqué le président et chef de la direction du Groupe Sportscène, Jean Bédard..(La fermeture de restaurants La Cage des répercussions, Journal de Montréal, 22 juillet).  Il me vient, je ne sais pourquoi, un doute et si plutôt que la pérennité de son entreprise, Jean Bédard cherchait d'abord et avant tout à préserver sa marge bénéficiaireet sa valeur boursière. Impression justifiée à la lecture de la suite de l'article. «C'est une onde de choc pour les employés. Plusieurs croient que la pandémie a le dos large et que la décision serait plutôt prise en raison d'une restructuration. «Je ne comprend pas! Les clients étaient au rendez-vous et on fournissait à plein régime» a souligné l'ex-employé Frédéric Harnois. «L'employeur demandait aux serveuses de couper leur salaire pour en redonner aux autres employés, Après des discussions, l'équipe de Trois-Rivières a accepté, mais cinq jours plus tard, on apprenait la fermeture du restaurant [...] La chaîne compte maintenant 37 restaurants, Jean Bédard a admis que le  Groupe Sportscène n'est pas a l'abri d'autres coupes dans les prochains mois. Nous sommes là en présence d'un capitalisme plus tenté de jouer de la carotte et du bâton que de la vraie négociation, à la carotte et au bâton, Jean Bédard ajoute l'épée de Damoclès des fermetures. Véritable représentant d'un capitalisme pour le XXIe siècle, Jean Bédard ne joue pas que de l'épée de Damoclès des fermetures, il n'a pas de scrupules à faire appel à la main-d'oeuvre étrangère :»Alors qu'elle licencie près du tiers de ses employés en raison de la pandémie , la Cage Brasserie sportive s'apprête à accueillir une soixantaine de cuisiniers de France, de Tunisie et du Mexique a appris Le Journal. Avant la Covid-19, on avait fait  trois missions , une en Tunisie, une au Mexique et une en France. On voulait amener cette années 150 cuisiniers de façon permanente, mais avec la crise on a revu ce nombre à une soixantaine, a indiqué au Journal le PDG du Groupe sportscène , Jean Bédard.Hier, l'entreprise québécoise, qui vaut 32 millions de dollars en bourse, a annoncé qu'elle a dû licencier plus de 30% de ses effectifs, soit 660 travailleurs, en raison de la crise , qui a aussi eu raison de quatre restaurants. Groupe Sportscene a souligné qu'elle pourrait ne pas rappeler la totalité des 2200 employés mis à pied temporairement en mars dernier et qu'elle pourrait même avoir besoin de deux bonnes années pour se relever. Or, malgré ces centaines de suppressions d'emplois, le grand patron de Sportscene, Jean Bédard, a affirmé qu'il veut toujours faire venir des sous-chefs et chefs cuisiniers étrangers d'ici la fin de l'été ou à l'automne.» On va évidemment essayer de faire travailler notre monde. On vient d'en remercier un bon paquet,. Mais c'est un programme dont on aura peut-être besoin en région», a précisé le grand patron de la bannière.» (Une soixantaine de travailleurs étrangers embauchés pr la Cage, Journal de Montréal, 23 juillet) Pour l'heure, La Cage semble être la seule chaîne d'alimentation rapide avec service aux tables à vouloir jouer la carte des licenciements, des fermetures de succursales et de recrutement à l'étranger, souhaitons qu'elle le demeure. Pour protéger les travailleurs et travailleuses du secteur de la restauration, il faut songer à faciliter la syndicalisation de ces derniers. initiative peu probable avec des hommes comme Pierre Fitzgibbon (comptable), Christian Dubé (comptable) et Jean Boulet (avocat en droit des affaires).

Incorrigible


Il ya des individus qui n'apprennent pas de leurs erreurs passées Ils sont d'ailleurs incapables de concevoir qu'il soient dans l'erreur. Leur capacité de nuisance croit avec le temps et la place qu'ils finissent par occuper dans la hiérarchie socio-politique. Notre opinion est faite depuis quelques jours sur Jagmeet Singh, après avoir affirmé que le dépoté bloquiste Alain therrien était raciste, accusation pour laquelle nous attendons toujours ses excuses (voir ce blogue, Québec bashing, 19 juin et En remettre une couche, 4 juillet). Il a aggravé sa cause en accordant du crédit aux allégations anonymes voulant que Yves-François Blanchet, le chef du Bloc québécois se soit rendu coupable d'inconduite sexuelle en 1999 (voir sur ce blogue Fou comme de la m****, état stable, 17 juillet). Convaincu d'avoir raison et de servir la cause des femmes, il poursuit sur sa lancée et pense probablement ajouter un fleuron à sa contribution à la vie politique canadienne. Il a suggéré une motion à la Chambre des communes, motion vague: »qui vise à reconnaître que les victimes d'inconduite sexuelle craignent «avec raison, de ne pas être crues» et qu'elles sont courageuses de dénoncer « avec les moyens qu'elles sont confortables d'utiliser» (Journal de Montréal, 21 juillet). Tous les députés présents à la Chambre des communes ont approuvé la motion(tout de même décevante cette amnésie chez les bloquistes et sa conséquence, leur domestication aux Communes). Pas un mot sur la vague de  dénonciations anonymes qui déferle sur le Québec actuellement. «Le texte, présenté en Chambre par le chef du Nouveau parti démocratique, Jagmeet Singh, demande en outre au gouvernement de Justin Trudeau de mettre en place un comité d'experts s'inspirant de celui instauré par l'Assemblée nationale, au Québec. Le problème est que ledit comité québécois a été mis sur pied bien avant la vague de dénonciations et que son mandat n'a que peut à voir avec la situation actuelle:» Le comité aura pour mandat de proposer des solutions pour développer des mesures pour les victimes d'agressions sexuelles et de violence conjugale ou d'adapter les mesures existantes, dans le but de leur redonner confiance dans le système judiciaire.» ( Agressions sexuelles violence conjugale: création d'un comité d'experts, Le Soleil, 18 mars 2019).  S'il est vrai que «qui veut le plus veut le moins», ce comité pourra peut-être rendre d'utiles services, Le fait que la motion soit le fait de Jagmeet Singh n'a rien pour nous rassurer et, la question des experts demeure en suspend, quis seront ces experts? Un comité véritablement utile se pencherait sur les problèmes suscités par les dénonciations anonymes et celles qui «craignent ,avec raison de ne pas être crues». Le problème n'est pas «qu'elles ne sont pas crues», mais qu'elles sont trop crues. 
Alors que le fait que c'est d'abord le Québec qui voit déferler une vague de dénonciations anonymes, pouvait à la rigueur excuser l'indifférence de Singh à l'égard du phénomène, il n'a plus ce prétexte suite aux allégations qui visent la gouverneure générale, Julie Payette.  Le tout se déroule en anglaise devient une affaire canadienne (les allégations ont d'abord fait surface sur CBC:»Julie Payette aurait instauré un véritable climat de terreur dans son équipe , a rapporté le réseau CBC mardi soir en se basant sur les propos d'une dizaine de sources anonymes.» (Climat toxique au bureau de Julie Payette: Singh demande à Trudeau de faire la lumière, Journal de Montréal, 22 juillet ) , à Ottawa, dans la cour arrière de Jagmeet Singh.  
 
 
 
L'homme n'a rien appris de l'affaire Blanchet, il continue d'avaliser les allégations anonymes et avec un parfait mépris du système judiciaire canadien et des règles de droit. L'homme préfère visiblement dormir dans ses draps sales et accorder, encore une fois, du crédit à des accusateurs anonymes.   
Alors que les «hyène en jupons»songent à disparaître et  se retirent d'Internet suite à des menaces de violentes contre le collectif ou des membres considérés comme proches du collectif. Aujourd'hui, (22 juillet), l'accès au site «Hyènes en jupon» est privé.
Le chacal en turban, lui, ne semble pas sur le point de se calmer. et poursuivant l'oeuvre des hyènes persiste à jouer les charognards. S'il vous plait quelqu'un, desserez son turban.

Tuesday, July 21, 2020

Féminazies



Nous vivons une époque formidable, formidable car elle s'emballe sans trop réfléchir. L'actuelle crise de dénonciations illustre bien cette tendance. Pas de réflexion sur le phénomène des dénonciations anonymes comme dans le cas de Yves-François Blanchet. Pas de réflexion non plus chez les manifestants qui ont participé à la manifestation contre les violences sexuelles à Montréal (Des centaines de personne manifestent contre les violences sexuelles,Le Devoir, 19 juillet). «Nous unissons nos voix pour dénoncer haut et fort les abus dont nous sommes victimes. [...] nous souhaitons conscientiser ,quant au problème des agressions sexuelles en tout genre , tel que la coercition sexuelle, le harcèlement sexuel, les violences sexuelles la culture du viol dans son ensemble.[...]Une nouvelle vague de dénonciations a déferlé sur les réseaux sociaux ces dernières semaines. Principalement par l'intermédiaire d'Instagram, les victimes ont rapporté des gestes ou des gestes ou des remarques qui ne sont pas toujours criminels au sens de la loi, mais qui entrent dans le spectre de la culture du viol.» On goûtera ce glissement, peut-être volontaire, qui permet à ces manifestants de passer de la loi au spectre de la «culture du viol» qui cautionne toutes les dénonciations anonymes sur Facebook ou Instagram. Le Code criminel n'est certes pas parfait , mais même avec ses imperfections il vaut toujours mieux que la «culture du viol»que l'on nous propose comme substitut. Une culture sortie de certains cénacles féministes, une recherche sur Internet nous donne la définition suivante la culture du viol; définition dont on pourra admirer le caractère général et non-scientifique:»La culture du viol, c'est un ensemble de comportements qui font en sorte qu'on banalise et même qu'on excuse les agressions sexuelles. On ramène la responsabilité de l'agression sur le dos de la victime, et on remet en question la parole .  On utilise le corps des femmes pour assouvir les besoins des hommes.[...]» (Qu'est-ce que la culture du viol?, Radio-Canada , 16 septembre 2016). Pas scientifique, mais bien pratique, justement en raison de son inprécision avec une telle définition, toutes les relations hétérosexuelles peuvent relever de la culture du viol. Il y a peu une certaine gauche, se mobilisait contre le «racisme systémique», le slogan a fait son temps et le mouvement s'épuisait, il faut trouver un autre os à donner aux chiens, la définition du  «racisme systémique» est aussi imprécise que celle de la « culture du viol ». Pour ce qui est de la «culture du viol», il n'est pas inutile de se souvenir de la déclaration de Gabrielle Bouchard  qui n'hésitait à aller au bout de cette logique: «présidente» de la Fédération des femmes du Québec en janvier dernier, elle déclarait à titre personnel sur son compte Tweeter: « Les relations de couple hétérosexuelles sont vraiment violentes. En plus, la grande majorité sont des relations basées sur la religion. Il est peut-être temps d'avoir une conversation sur leur interdiction et abolition,» (La présidente de la Fédération des femmes du Québec admet avoir été «maladroite», Radio-Canada, 28 janvier), «maladroite» certainement, mais dans le droit fil de la «culture du viol». Que pouvons-nous attendre de «Madame» Bouchard afin de passer outre à cette situation, une demande voulant que les femmes hétérosexuelles du Québec se transforment sine die en autant de Lysistrata ou alors une réponse définitive , une «solution finale» au problème posé par l'existence des hommes par le recours massif à un plan de castration. Avez-vous dit Féminazies?



 Pour tout esprit sérieux, il n'est assez facile de constater que tous ces beaux esprits progressistes nous préparent de véritables retours en arrière et la fin de toute forme de société organisée; l'antiracisme woke  ouvre la porte ne conduira pas à l'élimination du racisme, mais à l'émergence d'un nouveau racisme, cette fois, il s'agira d'un racisme anti blanc, même régression dans les rapports homme-femme, il ne s'agit pas de faire la promotion de rapports égalitaires, mais d'un rapport de forces devant jouer exclusivement en faveur des femmes à qui, il suffira d'une dénonciation anonyme pour renverser les règles du jeu de «l'ancien Monde»  et s'assurer ainsi le haut du pavé.  Ces manifestants, ceux contre le racisme et la «culture du viol» marchent sur la tête et nous préparent un monde à l'envers.

Sunday, July 19, 2020

Au royaume des Trudeau!



La politique nous offre trop souvent l'exemple d'un «deux poids, deux mesures» qui n'honorent pas ses tenants.
 
 
 
Dernière manifestation de ce «deux poids, deux mesures», les travaux du comité de l'éthique de la Chambre des communes qui se penche sur la controverse WE Charity. Deux députés libérales se sont démarquées à ce jeu.  «Les députées  Brenda Shanahan  (Chateauguay) et Elizabeth Brière (Shebrooke) plaident toutes deux que l'examen de ce dossier ne relève pas du mandat du comité. Toutes deux discutent même l'emploi du terme «scandale» pour illustrer la saga We Charity, un «pseudo scandale éthique», selon Mme Brière.  « Ce que veut faire l'opposition  s'est étaler la vie privée des citoyens. (...)  Si nous commençons à cibler l'entourage de nos adversaires, dites-moi ou allons-nous nous arrêter» a dit Mme Brière personne n'a forcé les proches de Justin Trudeause à se goinfrer dans la mangeoire de WE Charity (Margaret Trudeau (aurait reçu 250 000$ de We Charity), Alexandre Trudeau (lui aurait touché 32 000$) et Sophie Grégoire Trudeau (qui modestement, se serait contenté de 1 400$) ce sont tous pour reprendre l'expression québécoise, des «adultes majeurs et vaccinés», le temps des explications est venu reprochant à l'opposition de cibler la mère , le frère et le frère de Justin Trudeau, on peut penser ici que Mme Brière pensait à l'épouse de Justin Trudeau, Sophie Grégoire Trudeau, elle aussi éclaboussée dans l'affaire WE Charity. Si nous suivons la pseudo éthique de Madame Brière, nous assisterions au développement d'un véritable népotisme officiel, plaçant l'entourage d'un premier ministre à l'abri de poursuites et leur conférant, de fait comme de droit, une impunité face au système judiciaire canadien. Mesdames Brière et Shanahan ne se comportent pas en élues, mais en garde prétorienne de la famille Trudeau, tout cela à un parfum de républiques de bananes Justin Trudeau et Bill Morneau en rêvent peut-être, mais souhaitons que cela ne se matérialisent jamais. Pour cela, il ne faut vraisemblablement pas compter sur des groupies libérales de Justin Trudeau comme Brenda Shanahan et Elizabeth Brière.

Saturday, July 18, 2020

Pour le meilleur ou pour le pire: Nous en sommes là


Le Québec n'est plus depuis des lustres, Le Priest-ridden province qu'il fut autrefois. Chacun peut le constater, s'en porte-il mieux pour autant? La-dessus chacun aura son opinion. Nos contemporains semblent heureux de vivre sans spiritualité organisée. 

Le journal de Montréal nous apprend aujourd'hui (17 juillet) que les funérailles de Norah et Romy Carpentier se dérouleront sous la direction de Deuil-Jeunesse (Soeurs Carpentier: la directrice de Deuil-Jeunesse et Mélissa Bédard célébreront les funérailles). La nouvelle a été confirmée par la firme  de relations publiques qu'a mandatée la famille pour l'organisation de la journée. Josée Masson, qui célébrera les funérailles, est la fondatrice et directrice générale de Deuil-Jeunesse. L'organisme vient en aide aux jeunes et à leur famille qui vivent la perte d'un proche, pour tenter de les accompagner dans ces moments difficiles, Mme Masson, travailleuse sociale de formation, s'est spécialisée dans cet accompagnement de deuil chez les jeunes, un aspect non négligeable des événements comme le triste décès des deux soeurs Carpentier.  Elle a d'ailleurs publié deux livres sur le sujet.
 
 
 
Souhaitons qu'au terme de cette cérémonie laïque, Mme Masson ait su trouver les mots pour soulager la famille et donner un sens au départ tragique des deux jeunes filles. Est-ce possible sans transcendance? la question se pose. C'est aussi le droit le plus strict de la mère et de la famille de choisir la cérémonie qui leur apparaît la plus appropriée dans les circonstances. La nature a horreur du vide, au plan spirituel, le Québec est aujourd'hui un vaste champ en friche. Voilà que les travailleuses sociales et les gagnantes de La Voix s'y avancent pour moissonner. C'est à la mère des deux jeunes filles à organiser selon ses convictions, leurs funérailles. L'apparition de Mélissa Bédard permettra d'ajouter un peu de diversité dans un drame qui était jusqu'ici exclusivement blanc. Le Québec en est vraisemblablement là. Difficile de ne pas penser à Chesterton pour qui «Lorsqu'un homme cesse de croire en Dieu, il ne s'ensuit pas qu'il ne croit en rien, mais plutôt qu'il croit en n'importe quoi».

Friday, July 17, 2020

Fou comme de la m**** ... état stable


Il faut bien constater que l'état mental de de Jameet Singh ne s'améliore pas suite à l'affaire Yves-François Blanchet.Il est toujours «fou comme de la m****, je prie les lecteurs de se reporter à ce blogue (Fou comme de la m****, 10 juillet) Sautant à pieds joints dans la vague de dénonciations qui a actuellement cours, plutôt que de s'efforcer de «raison garder», de calmer le jeu et de tenter de ramener les esprits à plus de mesures, Jagmeet Singh, tel un néo-démocrate Don Quichotte fonce sans réfléchir sur les moulins à vent, les allégations d'inconduite sexuelle sont les chimères de notre temps. «Un récit troublant et j'ai toujours été d'avis que toutes les allégations doivent être mises au sérieux» soutient le chef du Nouveau parti démocratique, Jagmeet Singh, il semble ainsi accréditer les allégations de harcèlement sexuel lancées contre le chef du Bloc Québécois. Pas un mot , sur le fait que les allégations sont apparues de façon anonyme sur une page Facebook (Celle des Hyènes en jupons, un collectif féministe qui dérange pour transformer, déjà un programme en soi). L'évènement relaté se serait déroulé en 1999, Y.-F. Blanchet était alors gérant d'Éric Lapointe. Il faut se demander pourquoi cette histoire sort maintenant, Y.-F. Blanchet ayant été député à l'Assemblée nationale de 2008 à 2014.
Alors que Singh, comme législateur aurait du rappeler l'importance d'avoir recours à notre système de justice, même imparfait, un système qui demeure préférable aux dénonciations anonymes et à ces tribunaux populaires que sont devenus Instagram et Facebook, il préfère au contraire , jouer le jeu de la dénonciatrice et en refusant de balayer du revers de la main cette allégation et en préférant la  tenir  pour un «récit troublant.. qui doit être prises au sérieux» et accréditer l'idée  d'un Y.-F.  Blanchet agresseur sexuel.  
 Difficile de ne pas voir dans l'incident un nouvel épisode de la guéguerre que mène Singh contre le Bloc québécois. Il semble que pour le leader néo-démocrate, la cause soit entendue, le Bloc est un parti raciste et son chef un agresseur sexuel.  
Singh est un Sikh, peut-être est pour cela qu'il ignore le récit biblique de la lapidation de Marie-Madeleine; il pourrait méditer les paroles du Christ disant aux juges et «exécuteurs» potentiels de Marie-Madeleine: «Que celui de vous qui est sans péché jette la première contre elle.».Ce qui devient pour la sagesse africaine: »Le singe qui monte au cocotier doit avoir le cul propre.».  Si j'étais Jagmeet Singh, je commencerais à me demander quand la foudre pourrait me frapper et fouiller mon garde-robe pour vérifier s'il ne s'y trouve pas un vieux cadavre n'attendant que de faire irruption et devenir «un récit troublant». Cette justice sur Facebook et Instagram est un régression civisationnelle, les sociétés civilisées redoutant les citoyens qui s'arrogent le «droit de faire justice eux-mêmes», en accordant du crédit à ces allégations, Singh encourage le développement d'un Far West électronique.  ou est le shériff?
 
 
 
La folie se répand à Ottawa. Mélanie Joly, La Einstein du Parti Libéral du Canada s'est prononcée sur l'affaire Blanchet. Aussi intelligente que Singh, elle déclare pour sa part: «Je pense qu'il a des explications à donner. Il faut qu'il s'explique. Je pense que les allégations sont sérieuses [...] et dans les circonstances, je pense que M. Blanchet doit être capable de sortir de son silence et de s'expliquer» a-t-elle soutenu.»(Inconduites: Mélanie Joly veut des explications, Éric Lapointe publie un démenti, La Presse, 16 juillet). Ne soyons pas cruel en souhaitant que Mélanie Joly puisse faire la différence entre des allégations anonymes et une condamnation en bonne et due forme devant un tribunal, à l'impossible, nulle n'est tenue.

Thursday, July 16, 2020

Changement de culture
Je me méfie habituellement des optimistes, ils ont trop souvent tendance à en faire trop. À ranger dans les rangs de ces optimistes, Isabelle Charest.



Prenant position sur l'actuelle vague de dénonciations, elle déclare:»La vague de dénonciations va changer beaucoup de choses dans la société québécoise, croit la ministre responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest» (Dénonciations: «un changement de culture est nécessaire» selon Isabelle Charest, Journal de Montréal,14 juillet)
Au sujet des «changements de culture»., je ne ferais qu'un seul commentaire. Pour paraphraser Leo Schlageter: «Quand j'entends parler de changement de culture, je sors mon pistolet.» La déclaration de Madame Charest est dans le contexte et en essence conformiste et dénuée de substance. Elle s'est montrée plus explicite en entrevue télévisée, mentionnant le cours d'éducation à la sexualité comme outil pouvant contribuer à ce changement de culture. Nous aurions préférer que Madame Charest ait parlé d'un cours de morale. Le mot a mauvaise presse, mais c'est de cela qu'il est fondamentalement question; un cours abordant le respect entre hommes et femmes (entre garçons et filles à en fait), la pudeur et la modestie, vieux mots, mais encore utiles à la vie en société. Qu'enseignera un cours d'éducation la sexualité que les élèves du secondaire n'auront pas déjà appris sur Internet. Voeux pieux, j'en conviens, ce n'est pas un cours d'éducation à la sexualité dont nos sociétés ont besoin, mais d'être désexesualisé et de remettre les compteurs de la sexualisation mur à mur de nos sociétés à zéro et tout reprendre avant Freud et Kinsey, au chapitre des voeux pieux, on peut regretter la disparition de l'Amour courtois et les amours de Tristan et Yseult. Le Moyen Âge ne savait pas que construire des cathédrales, À la Renaissance, nous devons Roméo et Juliette.  l'un et l'autre ont porté à son point incandescent un idéal des relations hommes-femmes en Occident. La solution de Madame Charest est une solution facile pour une société qui n'est pas prête à se désexualiser,  elle consiste à ajouter de la sexualité dans une société qui peine à respirer sous le poids de toute cette sexualité aujourd'hui trop souvent traduite en pornographie.

Sous nos yeux... en direct


Se trouvera-t-il un journaliste ou un essayiste pour étudier cet inquiétant phénomène d'une population abdiquant sa liberté avec une telle rapidité, nous parlons de quelques semaines. Les Québécois ont accepté le confinement, ils subiront maintenant le port obligatoire du masque et les rares récalcitrants rentreront rapidement dans le rang. François Legault annonçant des amendes pour ceux qui ne porteraient pas le masque dans les lieux intérieurs fermés, déléguant aux commerçants la responsabilité de faire respecter cette consigne avec conseil de faire appel aux policiers si les récalcitrants ne veulent pas entendre raison. Des récalcitrants déjà jugés et condamnés avant même que la mesure ne soit promulguée. Pour une Denise Bombardier , ces récalcitrants ne peuvent être que des écervelés, Josée Legault les considèrent comme des irresponsables.  Le port obligatoire du masque n'est qu'une première étape, nous voyons déjà apparaître à l'horizon, le traçage électronique et cette curieuse proposition de noter les noms et nos de téléphones des clients de bars, après avoir significativement réduit les heures d'ouverture de ces derniers, afin de retracer éventuellement les victimes ayant pu être en contact avec des porteurs du virus et de disposer ainsi d'un registre de victimes potentielles, mais surtout de «covidiots» s'étant laissés tentés par un dernier verre.  Le contrôle est une drogue puissante, ceux qui y sont accro au contrôle n'abandonnerons pas ce contrôle facilement et il nous faudra probablement des semaines sans un nouveau cas de contamination avant de respirer , sans compter que dans l'éventuelle ère après-Covid, il suffira probablement de l'avis d'un médecin ou d'un épidémiologiste, un seul ou une seule suffira,   pour relancer la machine des contrôles ,dans ce rôle,  j'imagine sans peine un Amir Khadir ou son épouse Nina Mâchouf lever la main pour raviver la menace d'une nouvelle vague de COVID-19, -20 ou -21 ou simplement évoquer une sixième ou septième vague.. 
 
 
 
Cet assujettissement aux règles est attristant, ce n'est pas en se soumettant ainsi aux consignes de la Santé publique que nous vivrons libres un jour; la crise de la Covid-19 risquant en effet de se prolonger au gré des humeurs des médecins et des épidémiologistes invités à se prononcer ne peuvent fournir de date et nous retournent à la découverte et à la mise en marché d'un vaccin, perspective qui n'a rien pour rassurer car il n'y a même pas à l'heure actuelle de vaccin vraiment efficace contre l'influenza commune et annuelle. Faire ainsi confiance au Big Pharma, c'est faire un acte de foi et espérer qu'une juteuse affaire commerciale soit une source de motivation pour ce Big Pharma. Nul besoin d'être complotiste ou conspirationniste pour s'inquiéter devant nos libertés qui s'effilochent.

Wednesday, July 15, 2020

Derrière chaque grand homme...


Il y a une femme selon un adage populaire. Cela ne semble pas être le cas au Québec. François Legault n'est peut-être pas le grand homme que nous attendions (voir ce blogue, Faire avec, 14 juillet ), l'homme est un familier des expressions racoleuses et mélodramatiques, des «anges gardiens» de la crise du coronavirus à la «tragédie nationale»des deux soeurs Carpentier. Nous attendions plus et mieux de François Legault, nous ne l'aurons pas, l'homme semble se plaire à demeurer dans les lieux communs superficiels, ses déclarations sur les dénonciations de harcèlements et d'inconduite sexuelle.  Apparemment insensible à la dimension juridique de ces dénonciations (justice sur la place publique et expéditive sans aucun des garde-fous auxquels nous a habitué notre système de justice, absence de présomption d'innocence, exécution publique sans possibilité de défense pour les personnalités dénoncées), cela ne semble pas troubler notre premier ministre.  
 
 
 
Ce n'est pas à la maison que François Legault sera ramenée à la raison.  Pas au vu de l'intervention d'Isabelle Brais, l'épouse de François Legault. La Première dame du Québec(j'utilise l'expression à dessein sachant que Mme Brais n 'a aucune fonction officielle) pratique un lyrisme du pauvre valant celui de son époux, elle souhaite l'intervention des hommes qui traitent les femmes avec respect et qui les aiment véritablement...; déclare: «Vous qui êtes des chevaliers, des princes, des gentlemans...Vous qui traitez les femmes avec respecter qui les aimez vraiment... j'ai tellement envie de vous entendre vous insurger contre les agissements de vos frères déviants... ceux là même et qui qui salissent votre réputation et qui vous embarquent dans leur bateau de merde...! Je déteste ce que j'apprends ces temps-ci...J'aimerais tellement entendre ce que vous avez à dire.» (Dénonciations: l'épouse de François Legault lance aux appels aux hommes, La Presse, 14 juillet) François Legault et Isabelle Brais sont faits pour aller ensemble; Les « chevaliers et princes » de Madame Brais restent dans le registre des «anges gardiens» de son époux. L'un et l'autre font dans l'hyperbole. on se prend à souhaiter qu'un «ange gardien» soit accusé de harcèlement afin de les ramener sur terre. Avec de telles déclarations Isabelle Brais nous fera regretter la précédente Première dame, la discrète Madame Philippe Couillard.

François Orwell


J'ai jusqu'ici douté de l'existence de la réincarnation. J'ai cessé de douter aujourd'hui (13 juillet) à l'écoute du point de presse quotidien de François Legault. Lorsque François Legault lance «Le port du masque c'est ça la liberté», il y a lieu de demander si George Orwell ne s'est pas réincarné. Celui qui a fait déclarer à Big Brother, «La guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force» a peut-être terminée son errance et trouvé une nouvelle enveloppe corporelle. Il a malheureusement pour nous choisi celle de François Legault.   Quelle sera la prochaine sortie de François Orwell, essaiera-t-il de nous convaincre que:»Le fédéralisme canadien, c'est l'indépendance» et que «Le Canada, c'est le Québec». Big Brother rides again.  


Tuesday, July 14, 2020

Faire avec...


Suis-je le seul Québécois à souhaiter plus de hauteur chez mon premier ministre? L'homme se satisfait trop souvent d'une pauvre sensiblerie, malheureusement alimentée par ce qui semble être inspiré par un people interest assez racoleur et nourri la lecture régulière des gros titres de la presse Québécor ; dernière manifestation de ce people interest sa réaction au décès tragique des deux jeunes soeurs Carpentier à Saint-Appolinaire, François Legault a écrit sur sa page Facebook:» Comme tous les Québécois , «je suis bouleversé, sans mots. Perdre deux enfants, ce qu'on a de plus cher dans la vie, c'est incompréhensible . C'est une tragédie nationale.[...] C'est le Québec entier qui pleure avec vous aujourd'hui». (TVA Nouvelles, 11 juillet).  François Legault récidive, il avait tenu un langage similaire lors du décès à Granby d'une fillette. C'est visiblement la «manière» Legault, car il faut se souvenir de ces «anges gardiens» du coronavirus et de ces «engagez-vous» dans le même contexte. Ce human interest pleurnichard fera rapidement son temps et il faut souhaiter que le premier ministre passe à autre chose. Il m'apparaît indigne d'un premier ministre national, car c'est ce qu'est François Legault, il parle au nom de la nation et c'est «anges gardiens» et «tragédie nationale» sont indignes d'un chef national, nous avons droit à mieux que ces commentaires aux accents mélodramatiques . 
 
 
 
Considération personnelle, François Legault n'a pas à s'abaisser, mais il doit élever la population québécoise au-dessus du fait divers aussi triste soit-il. Il n'est pas donné à tous les politiciens d'atteindre le niveau d'un Charles de Gaulle («La France a perdu une bataille..., mais surtout «Paris outragée, Paris brisée, Paris martyrisée, mais Paris, libérée», ou encore«Vive le Québec...Vive le Québec libre»  certains lui tiennent encore rigueur de son «Je vous ai compris» aux Français d'Algérie, mais aussi d'un John F. Kennedy («ne vous demandez pas ce que vous pouvez faire....) et («Ich bin ein Berliner») Au delà de la formule, ces phrases montrent que ces hommes ont saisi l'importance d'un moment et synthétisé en quelques mots l'essence même d'une époque. On se demande ce que François Legault a saisi et synthétisé avec ses «anges gardiens» et sa «tragédie nationale».  visiblement à l'aise dans ce registre marqué par un populisme complaisant, nous devrons apprendre à nous contenter et faire avec.

Sunday, July 12, 2020

À Qui profite le crime?



Pandémie oblige et absence de travaux parlementaires, l'actualité s'écrit avec des miettes. L'affaire Mariepier Morin/Safia Nolin n'est même pas à classer dans les miettes tant elle apparaît anecdotique. En d'autres temps, l'affaire n'aurait pas mérité un entrefilet et un chef de pupitre expérimenté aurait mis le tout à la corbeille
Nous n'en sommes plus là et le moindre fait divers est monté en évènement jugé assez important pour faire les premières pages. Toute cette introduction pour évoquer l'«affaire» Mariepier Morin; une affaire dans laquelle, Mariepier Morin tient le rôle de l'agresseur? Safia Nolin assumant celui de  l'agressée ?
Bref, et on peut penser ce que l'on veut de Mariepierre Morin, une jolie jeune femme hétéro, entrepreneuse dynamique,  pour un peu on pourrait croire que c'est à elle que le Livre de Daniel pensait en écrivant:»Tu as été pesé dans la balance et tu as été trouvé léger» pour beaucoup, Mariepier Morin, ancienne participante d'Occupation double et ancienne Valise de l'émission Le Banquier ne pouvait être que jugée légère.Sa contribution à l'évolution artistique du Québec sera facile à évaluer et proche du Zéro absolu, un ami a utilisé le terme de «nunuche» pour la décrire.   Un court rôle dans la série dramatique La faille pouvait faire espérer une carrière de comédienne, nous ne le saurons jamais, Mariepier Morin est morte professionnellement à 34 ans; Safia Nolin, est elle à 28 ans une icône du nouveau jet-set québécois LGBTQ, ce qui fait redouter que nous ne devions la subir encore plusieurs années.


Dénoncée sur les réseaux sociaux par sa victime, Mariepier Morin a perdu ses contrats  (Buick, Reebok, Revlon, Ornorm (maillots de bain), Bonlook (lunettes)) et elle est devenue une véritable lépreuse, elle a mis sur pause sa carrière et va désormais chercher de l'aide psychologique, S'il se trouve des réalisateurs, scénaristes et producteurs pour vouloir travailler à nouveau avec elle, ils se trouveront dans la situation des comédiens et réalisateurs hollywoodiens placés sur la liste des réalisateursdont les noms figuraient  sur la liste noire d'Hollywood comme communistes lors du mccarthysme . ils se diaboliseront eux-mêmes en mentionnant simplement le nom de Mariepier Morin. 
Safia Nolin, elle, appartient à une «communauté»; Mariepier Morin part donc perdante par définition. Toutes ses excuses n'y feront rien: pour la grande communauté des «zartiss», c'est désormais une personne infréquentable. Peu importe le nom de de thérapies qu'elle suivra. Elle «va à Canossa»... mais le Pape ne la recevra jamais. Le crime ne profite pas Safia Nolin, elle ne vendra pas un disque de plus suite à cette histoire, de même son capital de sympathie ne bougera pas d'un poil avec cette histoire. Le crime profite à l'ensemble de la «communauté» LBGTQ.  Les artistes savent désormais que peu importe leur statut, ils ne sont à l'abri de la «justice» LBGTQ. IL faut se convaincre qu'ils ne sont pas les seuls à avoir reçu le message 5 sur 5.  Toute la faune journalistique gravitant autour de la « colonie artistique » sait maintenant que les «artiss» LGBTQ jouissent désormais d'une forme d'impunité et qu'ils peuvent «exécuter» personnellement et professionnellement  ceux qui compteraient jouer les Maripier Morin et ne pas se soumettre à leurs volontés. À la relecture de l'affaire, et à bien y penser, force est de conclure que l'agressée est Madame Morin et l'agresseur, Safia Nolin.

Friday, July 10, 2020

Fou comme de la m****



Faut-il commencer à douter de l'intelligence de Jagmeet Singh, nous pouvons à tout le moins commencer à remettre en cause son jugement. 
Après l'incident survenu à la Chambre des communes , incident impliquant le député bloquiste Alain Therrien (Voir ce blogue, Québec Bashing, 19 juin, et En remettre une couche, 4 juillet).  
Se voyant peut-être en défenseur de la veuve, de l'orphelin et du racisé dans l'enceinte de la Chambre, même lorsque le motif peut en sembler inexistant. qu'importe, ce qui compte c'est d'avoir un prétexte à faire une sortie médiatique. Prétexte de cette dernière sortie, l'intrusion d'un homme armé sur le site de Rideau Hall (la Résidence officielle du premier ministre de sa famille).  Ayant probablement longuement gratté son turban, Singer est arrivé à la conclusion que:»[...]si l'intrus de Rideau Hall avait été un une personne de couleur, l'issue de l'opération policière aurait été plus dramatique.(Singh: l'intrusion à Rideau Hall illustre le racisme systémique, La Presse, 8 juillet) Rappelons pour mémoire que: »Selon la Gendarmerie royale du Canada (GRC), Crrey Hurren a été arrêté le matin du 2 juillet à environ 200 mètres de la porte d'entrée de la résidence temporaire du premier ministre à Ottawa. Il aurait auparavant enfoncé avec sa camionnette des grilles de la propriété de Rideau Hall, puis aurait couru avec un arme chargée en direction de la résidence des Trudeau, qui n'étaient pas présents à ce moment-là »(Singh: l'intrusion à Rideau Hall illustre le racisme systématique, 8 juillet ) 



Jusque là, l'incident est à ranger à la rubrique:»Circulez, il n'y a rien à voir.» Ce n'est pas la lecture qu'en fait Singh:»Le chef du Nouveau parti démocratique y voit une illustration du racisme systématique au sein de la GRC, en rappelant que Correy Hurren, un homme blanc, a été arrêté sans incident après une heure et demie de pourparlers avec des policiers, alors que plusieurs Autochtones et personnes racisées ont  ont été tués récemment au Canada par des policiers lors d'intervention pour des citoyens en crise.» Il fallait l'esprit d'un homme racisé et de gauche pour tirer une telle conclusion d'un incident en soi insignifiant. S'il y a des bibittes à chercher, ce n'est pas dans cet incident sans importance qu'il faut les chercher, mais dans la tête de Jagmeet Singh.

Thursday, July 9, 2020

Un homme du sérail


Justin Trudeau a nommé Bob Rae ambassadeur du Canada aux Nations Unies. Les Canadiens seront représentés au Machin par un homme du sérail, difficile d'offrir un curriculum vitae plus politiquement correct que celui du nouvel ambassadeur.
Bob Rae a commencé sa carrière politique comme chef du Nouveau Parti  Démocratique (NPD) de l'Ontario de 1982 à 1996. Il a été ce titre, premier ministre de l'Ontario de de 1990 à 1995. En 2006, il a été candidat à la direction du Parti libéral du Canada (PLC). En mars 2008, Bob Rae est retourné à la Chambre des Communes sous l'étiquette libérale, il faut rappeler ici qu'il avait siégé à la Chambre des Communes sous les couleurs néo-démocrates de 2008 à 2013. Il a été chef intérimaire du PLC suite à la défaite électorale de Michael Ignatieff en 2011 , il a été remplacé à la tête du PLQ par Justin Trudeau. Les esprits chagrins considèreront Bob Rae comme l'exemple même de la girouette. Nous pensons au contraire que Bob Rae est un homme de conviction, un homme de gauche les étiquettes ne devant pas faire illusions. Bob Rae servira probablement sans états d'âme la politique étrangère de Justin Trudeau, Bob Rae a été l'envoyé spécial du Canada pour les enjeux humanitaires et relatifs aux réfugiéset envoyé spécial fu Canada au Myanmar. Il n'est pas inutile de rappeler que Rae à découvert en 1968 que sa famille avait des origines khazars et qu'il a épousé une femme khazar. Le couple a élevé les trois filles du couple dans la foi juive. Rae est aujourd'hui membre d'une congrégation juive réformiste à Toronto, le Holy Blossom Temple
 
 
 
Pas de doutes que Bob Rae aura à coeur de défendre les intérêts de tous les Canadiens.

Prenez un numéro


Il faut prendre le parti d'en rire, tant la chose devient ridicule. La marée d'évènements «anti racistes» ne semble pas sur le point de se calmer et il faudra encore suivre quelques semaines de ces événements soigneusement médiatisés car il convient que tous sachent que les manifestants sont antiracistes et qu'il ne vivent pas en marge des grands courants qui agitent notre époque. 

La mode est ainsi aux manifestations, ce week end (3, 4, 5 juillet) nous offre dans deuxregistres différents, deux de ces manifestations, d'abord du coté du jet set, les pilotes de la Formule 1 ont posé un genou en terre avant le grand prix d'Autriche et un Lewis Hamilton portait un tee shirt avec l'inscription Black Lives Matter, plusieurs pilotes avaient eux revêtu un tee shirt portant l'inscription End Racism geste auquel il faudra probablement se faire avec le retour des activités du sport professionnel. Le retour au jeu de la Premier League, le championnat britannique de soccer a aussi été marqué par des joueurs mettant le genou en terre lors du match Aston Villa contre Manchester United.,. Avec un Colin Kaepernick (Nationa lFootball League) , le sport professionnel nord américain a déjà pris de l'avance  sur le mouvement du genou en terre. Hockey, basketball et baseball sauront bien prendre le train en marche.

Plus près de nous, une centaine de motocyclistes ont défilé dans les rues de Montréal: «On est ici pour montrer au monde entier que les motards et les motocyclistes s'opposent au racisme dans la société comme dans notre communauté », a expliqué Tony Alfonso , l'instigateur de cet évènement [...]» (Les motocyclistes défilent contre le racisme à Montréal, Journal de Montréal, 4 juillet), l'article n'oublie pas de mentionner la présence à titre d'»alliés»de l'humoriste Phil Roy et de l'acteur Marc-André Grondin. »le célèbre militant anarchiste Jaggi Singh a aussi pris part la manifestation, mais à bicyclette», Souhaitons pour avoir recours à une expression bien québécoise que les manifestants l'ai proprement clenché. Il faut saluer les motocyclistes d'ouvrir ainsi le ban et de démontrer la ferveur de leur anti racisme. Qu'attendent les propriétaires de véhicules récréatifs pour faire de même, et que dire de ceux de Pick up, une telle initiative devrait prendre un caractère beaucoup plus large, suggérons aux propriétaires d'automobiles de se regrouper par marque et de manifester contre le racisme, nous pourrions voir les propriétaires de Honda, casquette à l'envers, manifester contre le racisme et le week end suivant, les propriétaires de Toyota faire de même, il faudra organiser les manifestations afin de ne pas congestionner plus qu'elle ne l'est déjà la ville de Montréal. Toutes les classes sociales doivent s'associer au mouvement et il est loisible de rêver aux propriétaires de BMW contre le racisme.
 
 
 
Pourquoi s'arrêter en si bonne voie, il faudra demander le renfort des professions qui, au Québec, demeurent encore majoritairement blanches en raison de l'entêtement des corporations professionnelles à ne pas s'ouvrir aux candidats de l'immigration, nous pourrions avoir ainsi les dentistes contre le racisme s'ils n' ont pas déjà défilé dans leur BMW. Invitons les discrets notaires à sortir de leurs silence.
Les médecins devraient pour leur part défiler par spécialité pour accroître l'effet de leur prise de position (pédiatres contre le racisme, psychiatres contre le racisme, etc.). Une fois le principe acquis, les automobilistes n'auront pas un week end tranquille, circulant entre ces convois anti raciste, mais en même temps  si fier de faire leur part pour éliminer ce fléau de notre société. Souhaitons que tous et chacun apprennent à prendre leur numéro.