Thursday, March 30, 2023

Ça a ben de l’allure


La question ne c’est guère posée au Québec. Elle a fait quelques vagues chez nos voisins du Sud. Quelle attitude adoptée face aux transgenres désireuses de participer aux compétitions sportives féminines?
Les hommes que sont ces femmes transgenres disposent d’un avantage indéniable sur leurs adversaires féminines. 
 

 
 
Si le gros bon sens ne suffit trouver la réponse qui s’impose à la question. L’ex-championne de tennis tchèque, Martina Navratilova, a, elle, une réponse marquée du sceau du bon sens. 
«L’ex-championne  de tennis Martina Navratilova  estime qu’il faut préserver des catégories pour les femmes biologiques et que es athlètes transgenres devraient seulement performer au sein de groupes leur étant exclusifs. Mariée à Julie Lemigova, l’ancienne numéro 1 mondiale du circuit de la WTA(Women’s Tennis Association, NDA) soutient ainsi le verdict du président de la Fédération internationale d’athlétisme (World Athletics), Sebastian Coe, qui a confirmé la semaine dernière le bannissement des personnes transgenres de tous les événements féminins sous l’égide de l’organisation dès le 31 mars.Je pense que la meilleure idée serait de compter sur des catégories Femmes biologiques et filles biologiques. Puis il y aurait une catégorie ouverte dans laquelle on retrouverait tous les nouveaux venus: […]»(Martina Navratilova croit que les transgenres ne devraient pas participer aux compétitions féminines, Journal de Montréal, 28 mars). Voilà une proposition qui a «ben de l’allure». Proposition qui devrait devenir la règle de toutes les grandes fédérations sportives et non seulement celle dela Fédération Internationale d’Athlétisme. Sans une telle mesure, les grandes compétitions sportives féminines se transformeront rapidement en freak shows. Si la participation des transgenres dans les compétitions féminines devait se poursuivre, il faudrait peut être envisager que certaines fédérations nationales fasse dissidence des fédérations internationales et constituent de nouvelles  fédérations appliquant les règles proposées par Martina Navratilova. Le fait que ses propos soient ceux d’une lesbienne mariée suscitera moins de vagues que si ils étaient tenus pas un mâle hétérosexuel. 

Wednesday, March 22, 2023

Poser la question

 



Un article du Journal de Montréal nous apprenait récemment (19 mars) que les Canadiens sont favorables à la peine de mort.
 
 

 
«les résultats d’un nouveau sondage mené terme par Research Co. démontrent qu’une majorité de Canadiens se montrent en faveur de la peine de mort. 54%des répondants se disent prêts à revoir le système de justice pour réinsérer la peine capitale aux criminels coupables de meurtre. Il s’agit d’une hausse de trois points de pourcentage par rapport à un sondage similaire effectuée février 2022. Selon les données de Research Co., le Québec figure parmi les provinces ayant le plus bas taux d’approbation pour cette procédure judiciaire: seulement 43% des résidents de la province sont en faveur de ramener la peine mort. Les chiffres augmentent à 62% en Alberta, à 60%en Saskatchewan et au Manitoba[…]»(LesCanadiens favorables à la peine de mort? Journal de Montréal , 19 mars).
54% en démocratie cela constitue une majorité, Se trouvera-t-il un homme politique canadien ou une femme (ne faisons pas les difficiles) pour proposer lors de la prochaine campagne électorale le rétablissement la peine de mort dans son programme électoral. Oublions les libéraux et les néo-démocrates, oublions aussi les conservateurs de Pierre Poilievre. après des années à trébucher sur avec la délicate question de l’avortement. Le seul homme à pouvoir soulever la question serait le «mouton noir»de la politiques canadienne. Maxime Bernier osera-t-il inscrire au programme du Parti populaire du Canada le rétablissement de la peine de mort au Canada? 
 

 

Mad Max fera bien ce qu’il voudra, le véritable intérêt du sondage Research Co. n’est pas là, il nous apparaît résider dans la convaincante démonstration qu’il fait de l’opposition entre l’opinion des Canadiens «ordinaires»et celles de la classe politique. Le sondage Research Co. montre bien le fossé existant entre les premiers et les seconds. il y a d’autres questions que Research Co. devraient poser aux Canadiens afin de nous permettre de prendre la mesure de ce fossé entre es Canadiens «ordinaires» et ceux censés les gouverner. Research Co, pourraient sonder les Canadiens sur l’immigration massive que connaît notre pays (avec une sous question sur le chemin Roxham, les Canadiens pourraient aussi être sondés sur la question de l’avortement tardif et sur celui de l’avortement sexo-sélectif. Notre conviction est que les résultats de ces sondages, comme celui sur la peine de mort, montrerait les années-lumière qui séparent Classe politique et Canadiens «ordinaires». Il y a fort à parier que ces questions ne seront jamais posées au Canadiens.

L’histoire nous apprendra

 



Un jour, ils se décideront à fermer la parenthèse et ils déclareront la pandémie terminée. Nous continuerons tous de faire se que nous faisions de toue façon, c’est dire reprendre à visage découvert le cours de nos vies.  Lorsque cette parenthèse sera fermée, c’est l’Histoire qui devra s’en emparer et nous faire savoir ce qu’il en était exactement de cette parenthèse qui a vue nos vies mises sur pause.
 


 
 
Sans prétendre être l’Histoire, la chronique de Nathalie Elgraby d’aujourd’hui (vendredi, 17 mars) permet, à tout le moins, de se faire un début d’idée sur ce que fut en réalité la pandémie. «Depuis deux semaines, le journal britannique The Telegraph publie des messages WhatsApp échangés au plus fort de la pandémie entre Matt Hancock, le ministre de la Santé de l’époque, et des membres du gouvernement britannique. Ces révélations, appelées «Lockdown Files», jettent un éclairage cru sur la gestion de la pandémie. Entre autres, on apprend que M. Hancock a voulu délibérément «effrayer la population», qu’il aurait planifié le «déploiement d’un nouveau variant» au Royaume-Uni, et qu’il aurait ignoré les recommandations médicales de tester systématiquement les maisons de retraite.[…] Quant à Boris Johnson, il aurait imposé le masque l’école uniquement pour plaire au gouvernement écossais. Dans l’ensemble, les messages traduisent une gestion désinvolte de la pandémie , le recours à la propagande par la peur et la culpabilité pour obtenir l’obéissance et un mépris du coût humain imposé aux citoyens. Surtout, ils démontrent l’instrumentalisation de la science à des fins politiques.Le Canada et le Québec ont adopté des mesures similaires à celles de la Grande-Bretagne. Or, si le gouvernement britannique a basé ses restrictions sur des motivations discutables, quelles conclusions devrions-nous tirer de ce côté -ci de l’Atlantique? Serions-nous tous Britanniques?»(Pandémie: les motivations discutables de la classe politique révélées au grand jour, Le Journal de Montréal, 17 mars).
 
 

 
Que nous dirons les historiens de demain sur la pandémie? Après avoir dépouillé les archives gouvernementales, peut-être en viendront-ils à la conclusion que la pandémie bien avant d’être une crise sanitaire fut une crise politique. Du Wuhan virus de Donald Trump à la docilité des Québécois tant appréciée par Geneviève Guilbault, de la science évoquée jour après jour par un Christian Dubé, ils nous rappelleront que de Horacio Arruda, en Luc Boileau et en Anthony Fauci, les responsables de la Santé publique étaient surtout des fonctionnaires. La pandémie aura d’abord été une crise politique. Ce qu’il restera aux historiens de demain à nous apprendre, c’est pourquoi?

Sunday, March 19, 2023

Charité bien ordonnée…

 


Nous connaissons tous le deuxième membre de ce proverbe. Proverbe qui immanquablement vient à l’esprit lors que l’on apprend aujourd’hui (jeudi, 16 mars) que plus de 3 000 migrants sont logés à l’hôtel, «L’achalandage au chemin Roxham est tel que plus de 36000 demandeurs d’asile sont actuellement logés et nourris dans 20 hôtels et un site d’hébergement temporaire du grand Montréal» («On veut juste travailler»: plus de 3000 migrants logés à l’hôtel à nos frais, Journal de Montréal, 16 mars). Ce «on veut juste travailler». a-t-il vraiment été lancé par l’un des demandeurs d’asile hébergés à nos frais ou s’agit-il d’un opportun placage attribuable un journaliste complaisant conscient que ces quelques mots doivent couler comme du miel dans les oreilles des Pierre Fitzgibbon et et Jean Boulet de ce monde. 
 

 
 
« On peut dire qu’on est dépassés. On n’a personne dans notre organigramme pour s’occuper des migrants », s’inquiète Andrée Bouchard, mairesse de Saint-Jean-sur Richelieu. Seulement dans cette ville, les 112 chambres du Quality Inn servent à loger des migrantes continu depuis plus d’un an[…]Au total, 2 475 demandeurs d’asile vivaient au début mars dans des hôtels payés par le férial, d’après Immigration Canada. Si la plupart sont hébergés autour de l’aéroport de Dorval, des hôtels les accueillent aussi à Brossard, à Boucherville ou à Laval. Ces chiffres seraient encore plus élevées si des centaines de personnes arrivées par Roxham n’avaient pas été récemment transférées en Ontario pour soulager le système d’accueil d’ici. 
Ali (nom fictif), un demandeur d’asile du Nigeria occupe l’une des chambres d’un hôtel en bordure de la voie de déserte de l’A-520 à Montréal. «Je suis traité comme un roi ici», raconte l’homme qui a fui son pays au péril de sa vie avec sa femme. Dans plusieurs hôtels, des repas froids sont servis aux demandeurs d’asile dans des barquettes de plastique, de stryromousse ou d’aluminium. Au menu: sandwich , riz et poulet , ou encore viande en sauce accompagnée de légumes cuit[…] «Si on veut les réchauffer , on doit utiliser des micro-ondes » précise un jeune Vénézuélien hébergé à l’hôtel Radisson à Dorval. »
 

 

Le temps de la charité bien ordonnée est venu.
Il est temps que Les centaines d’itinérants qui battent le pavé à Montréal et dorment sous l’autoroute Bonaventure soient logés et nourris dans les hôtels qui accueillent actuellement ces milliers de «demandeurs d’asile». Les nôtres avant les autres, charité bien ordonnée commence par soi-même veut le proverbe, il n’y a visiblement que nos gouvernements à ne pas l’entendre de cette oreille.

Wednesday, March 15, 2023

PLC contre PLQ

 



La victoire de Québec solidaire (QS) dans l’élection partielle tenue dans la circonscription de Saint-Henri-Sainte-Anne, élection partielle rendue nécessaire par la démission de Dominique Anglade, annonce-t-elle le début d’une nouvelle ère dans l’histoire politique du Québec, celle qui pourrait voir le Parti libéral du Québec (PLQ), disparaître de la carte politique québécoise?
Tous conviennent pour dire que le PLQ doit «reconnecter» avec l’électorat francophone, devant les résultats de la victoire solidaire dans Saint-Henri-Sainte-Anne faut-il maintenant considérer que le PLQ devra aussi «reconnecter» avec les électorats anglophones allophone. En s’emparant de Saint-Henri-Sainte-Anne, QS marche dans les plates bandes historiques du PLQ. C’est le fonds de commerce du PLQ qui est mis en péril; après Saint-Henri-Sainte-Anne, aucun des château forts du PLQ ne peut être tenu pour sûr, si QS poursuit son travail de terrain et sa dénonciation de la loi 96, Le West Island pourrait vaciller et «passer» du rouge au orange.
 

 
 
 Il s’agirait moins pour nos compatriotes anglophones de«passer» à gauche que de «passer» du PLQ au Parti libéral du Canada (PLC), car c’est bien de cela qu’il s’agit avec son opposition à la loi 96 et son multiculturalisme, QS apparaît aujourd’hui comme un clone du PLC de Justin Trudeau, les électeurs de Saint-Henri-Sainte Anne ne s’y sont pas trompés, ils ont trouvé un nouveau champion.Combien de temps ce champion prétendra-t-il encore qu’il est toujours indépendantiste? QS va définitivement devoir se brancher.

Sunday, March 12, 2023

Culture et structures!

 



Suite à la divulgation de l’histoire des initiations dégradantes pratiquées dans le monde du hockey junior au Canada, observateurs, journalistes, chroniqueurs et responsables politiques n’ont à la bouche qu’un seul mot; celui de culture! Mot qui s’est même retrouvé dans la bouche même de l’ex commissaire de la Ligue de hockey majeure du Québec, Gilles Courteau qui lui y est allé d‘«une culture du secret»rendant difficile sinon impossible une véritable réforme des moeurs dans le petit monde du hockey junior. Curieusement, alors que tous parlent de culture, personne ne semblent s’intéresser aux structures dans lesquelles cette «culture toxique» et cette «culture du secret» se sont développées.
 

 
 
Au Canada, le hockey junior majeur est l’étape qui précède immédiatement le hockey professionnel, les jeunes hockeyeurs vivent donc dans l’attente du repêchage annuel qui leur permettra d’accéder au saint des saints, une équipe de la Ligue nationale de Hockey (LNH). Cette structure civile est la même pour la Ligue de hockey majeure junior du Québec(LHJMQ). pour la Ontario Hockey League (OHL) et pour la Western Hockey League (WHO).Le hockey junior majeur étant lui même le sommet d’une pyramide constituée par le hockey dit d’élite, le hockey des fameuses lettres dont le hockey AAA. Il s’agit donc de dégager, les meilleurs jeunes joueurs afin de les amener éventuellement au hockey junior majeur et, ultimement , à la LNH. Dans les débats actuels autour de la culture du hockey junior, personne ne parle des victimes de ce système. Un système qui comporte en effet son lot de victimes; pour un Connor Bédard, combien de quidams anonymes condamnés à végéter dans le hockey professionnel mineur et à passer leur vie dans la ligue américaine de hockey à attendre un éventuel et bien improbable rappel par le «grand club», ou pire à végéter dans la East coast hockey league. Sans diplômes, diplômes difficiles à obtenir avec les horaires exigeants des ligues juniors majeures et les longs périples en autobus (la Ligue junior majeure du Québec, doit déplacer ses joueurs de Gatineau à Sept-Îles et de Shawinigan à Moncton au détriment des études de ses joueurs. Tant que l’actuelle structure du hockey canadien sera maintenue, il est peu probable que la culture du hockey junior change.
Et si toute cette histoire d’initiations dégradantes débouchait sur une réforme majeure, une révolution majeure. Si le sport québécois sortait de ses actuelles structures civiles et passait à l’heure scolaire!
Proposition irréaliste, peut-être, mais qui permettrait à des centaines de jeunes athlètes d’avoir une opportunité de disposer éventuellement d’un diplôme professionnel ou collégial.
Nous avons sous les yeux, l’exemple du football universitaire. Les athlètes portant les couleurs du Rouge et Or de l’Université Laval ou des Carabins de l’Université de Montréal poursuivent leur quête d’excellence sportive tout en se donnant les moyens académiques de choisir une carrière. 

Personne ne peut prétendre que la National Collegiate Athletic Association(NCAA) organisme gouvernant le sport universitaire américain n’est pas un circuit d’élite. Pourquoi ne pas faire du hockey junior une discipline évoluant dans un cadre scolaire? Avec le Réseau sports-études du Québec, la structure existe déjà, il faut du courage politique pour effectuer cette nécessaire mutation.Certaines institutions d’enseignements offrent déjà des programmes sports-études qui sont autant d’illustrations de ce qu’il faut voir se développer au Québec.
 
 



Il faudrait éventuellement pour cela développer des partenariats entre les municipalités (souvent propriétaires des installations sportives comme les amphithéâtres) et les centres de services scolaires ou les CEGEPS. Si de tels partenariats sont impossibles, le gouvernement du Québec pourraient probablement sans peine trouver les sommes nécessaires à la constructions de nouveaux amphithéâtres dans l’un des programmes d’infrastructures existants, sachant que nous ne manqueront jamais de députés se bousculant pour couper les rubans lors de l’inauguration de ces nouveaux amphithéâtres. Les amateurs de hockey ne seraient pas perdants au change, l’implantation des CEGEPS sur le territoire québécois vaut bien celle de la LHJMQ et il est déjà possible d’imaginer de belles rivalités régionales.
Le passage à l’ère scolaire signifie pas que les initiations dégradantes disparaitront nécessairement, il faut garder en mémoire que l’équipe de football de l’Université MacGill une initiation abusive a connu une initiation abusive en 2005; un incident qui e s’est pas répété depuis.

Wednesday, March 8, 2023

Justin Xi Jinping

 




La question de l’ingérence chinoise dans la vie politique canadienne est sur toutes les lèvres. Les Canadiens se demandent quelle est son importance? Ils se demandent aussi que savait le gouvernement de Justin Trudeau? La Chine a-t-elle significativement pesé sur les résultat des élections canadiennes de 2019 et 2021? «Le gouvernement libéral n’aurait  pas assez fait pour défendre démocratie canadienne face à l’intrusion chinoise durant les élections de 2021, selon un ancien ambassadeur du Canada en Chine et un ancien directeur du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS). Dans un article publié vendredi, le journal The Globe and Mail a mis au jour le stratagème employé par Pékin lors des dernières élections au Canada. Des documents du SCRS , sur lesquels le quotidien a mis la main, font état de la pression exercée par le régime chinois, notamment par des campagnes de désinformation, pour faire élire un gouvernement libéral minoritaire et mettre à l’écart certains candidats conservateurs.» (Ingérence de Pékin dans les élections: des experts dénoncent le laxisme de Trudeau, Radio-Canada,  18 février).«Quand j’étais ambassadeur, on savait qu’il avait de l’interférence parce que, par exemple, le consulat chinois à Toronto approchait un ministre du gouvernement libéral ontarien pour qu’il lui demande d’intervenir auprès d’un député fédéral pour qu’il n’aille pas en visite à Taïwan»a-t-il expliqué.
«Il y a beaucoup d’insatisfaction au sein du SCRS devant le peu d’actions du gouvernement fédéral. Parce que ça fait plusieurs années qu’ ils sonnent l’alarme.»
Guy Saint-Jacques, ancien ambassadeur du Canada en Chine




Faut-il attribuer à cette insatisfaction, le fait que The Globe and Mail ait disposé de documents du SCRS. Institution jouant habituellement profil bas, faut-il conclure que de guerre lasse des responsables du SCRS ont choisi de «fuiter» ces documents afin d’alerter les Canadiens sur les manoeuvre chinoises. «À la lumière des allégations «extraordinairement graves» et en raison du sérieux de l’enjeu, l’enquête ne devrait pas être laissée « aux institutions du Parlement ou l’alliance libéraux-NPD est majoritaire», une enquête indépendante s’impose, a plaidé en entrevue le chef bloquiste, Yves-François Blanchet . «On est dans le fondement même de notre démocratie, et tant mieux pour le premier ministre si ce n‘est pas prouvable dans l’absolu que ça a pu faire changer un comté de bord ou pas, mais il ne peut affirmer que ça n’a pas eu d’incidence. On ne peut pas la mesurer , mais c’est sur que ça fait de quoi», at-il tranché.» Sans rejeter catégoriquement cette demande, le premier ministre Trudeau ne la pas non plus embrassée. Le premier ministre s’était déjà montré irrité par des articles publiés il y a un peu plus d’une semaine par le Globe and Mail, sur la foi de fuites en provenance du SCRS au sujet de l’ingérence chinoise présumée.Dans une démocratie, il ne revient pas à des responsables [d’agences de renseignement] non élus de dicter aux partis politiques  qui peut se présenter ou pas», et avancer dans les médias que de telles pratiques ont cours est «non seulement faux, mais aussi dommageable pour la confiance de la population» a-t-il martelé. Dans son reportage, Global News rapporte que le Parti communiste chinois aurait manoeuvré pour favoriser la victoire de Han Dong à l’investiture comme candidat libérale que le SCRS aurait conseillé à l’entourage de Justin Trudeau de révoquer sa candidature à l’élection de 2019.» (une enquête indépendante et publique réclamée , La Presse, 27 janvier). Justin Trudeau finira-t-il par se rendre à la demande du Bloc Québécois et du NPD? l’avenir nous le dira. Pour l’heure, il nous suffit de savoir que le député Han Dong fait toujours parti du caucus du Parti libéral du Canada. Honorable Sino-Canadien qui a droit à la présomption d'innocence ou taupe du Parti communiste chinois? La légèreté avec laquelle Justin Trudeau traite cette affaire d’ingérence est à rapprocher de la légèreté avec laquelle il a traité l’affaire des postes de police chinois illégaux installés au Canada. 
Il est vrai que la relation Justin Trudeau-Chine demeure marquée par une profonde ambiguïté. Justin Trudeau ne reconnaissait-il pas, en 2013, son admiration pour la Chine: «J’ai un certain niveau d’admiration pour la Chine , parce que leur dictature leur permet de faire un virage économique soudain» a déclaré M.Trudeau.» (Une déclaration controversée de Justin Trudeau, Radio-Canada, 8 novembre 2013). Est-ce cette admiration pour la Chine qui explique l’inaction de Justin Trudeau dans le dossier de l’ingérence chinoise dans les élections canadiennes? Il ne faut pas accorder une trop grande importance à la nomination d’un Rapporteur spécial chargé d’enquêter sur toute cette histoire, la tablette sur laquelle se retrouvera son rapport est probablement déjà trouvée.