Saturday, August 17, 2019

La voix de ses maîtres


« Le représentant du commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) au Canada invite le gouvernement de François Legault à changer de discours et à considérer les réfugiés comme une solution à la pénurie de main d'oeuvre qui sévit au Québec. [...] Les réfugiés sont aussi prêts à travailler dans le domaine de l'hôtellerie et des services a-t-il ajouté.»Une douzaine d'élus (en commission parlementaire, NDA) étudient depuis lundi les nouveaux seuils d'immigration du gouvernement pour les trois prochaines années. »(Les réfugiés peuvent pallier la pénurie de travailleurs, dit l'ONU, Le Devoir, 15 août). goûtons cet appel à la porte ouverte à un cheap labor à la demande de l'UNHCR probablement plus soucieuse de « vider ses camps de réfugiés que de prendre en charge les intérêts du Québec. une main d'oeuvre à bon marché qui serait accueillie à bras ouverts par le Conseil du patronat. De toute façon, de quel droit un fonctionnaire de l'ONU vient-il faite la leçon au gouvernement élu du Québec, décidément le «Machin » ne change pas de nature (il faut lire Mathieu Bock-côté sur le sujet il  épingle efficacement le « Machin », dans sa chronique, L'ONU, machine à sermonner, Le Journal de Montréal, 10 août).  Ajoutons que ce passage en commission parlementaire de Jean-Nicolas Beuze a tout de la non-nouvelle
 
 
 
 Le fonctionnaire international avait fait connaître ses couleurs il y a quelques jours (Le Québec peut accueillir plus de réfugiés, selon l'ONU (Le Devoir, 9 août). Au-delà du devoir de réserve, quel est l'intérêt de la déclaration de Jean-Nicolas Beuze, présent au Canada par la bonne grâce du gouvernement canadien, il peut difficilement contredire les politiques immigrationnistes mises de l'avant par ce dernier et faire la promotion d'une autre politique que celle du pays hôte, politiques qui de toute façon sont aussi celles de l'organisme qui l'emploie. Dans le contexte, Beuze a compris qu'il n'était que la voix de ses maîtres. Tenons la déclaration de Jean-Nicolas Beuze pour ce qu'elle est, une déclaration de circonstances. Dans les semaines à venir , il faudra surveiller l'utilisation qui pourrait en être faite par l'opposition libérale à Québec, par le gouvernement Trudeau et par les diverses tables de concertation d'immigrants et de réfugiés. Il faut souhaiter que le gouvernement Legault garde le cap.

No comments:

Post a Comment