« Le
représentant du commissariat des Nations unies pour les réfugiés
(UNHCR) au Canada invite le gouvernement
de François Legault à changer de discours et à considérer les réfugiés
comme une solution à la pénurie de main d'oeuvre qui sévit au Québec.
[...] Les réfugiés sont aussi prêts à travailler dans le domaine de
l'hôtellerie et des services a-t-il ajouté.»Une douzaine
d'élus (en commission parlementaire, NDA) étudient depuis lundi les
nouveaux seuils d'immigration du gouvernement pour les trois prochaines
années. »(Les réfugiés peuvent pallier la pénurie de travailleurs, dit
l'ONU,
Le Devoir, 15 août). goûtons cet appel à la porte ouverte à un
cheap labor à la demande de l'UNHCR probablement plus soucieuse de « vider ses
camps de réfugiés que de prendre en charge les intérêts du Québec.
une main d'oeuvre à bon marché qui serait accueillie à bras ouverts par
le Conseil du patronat. De toute façon, de quel droit un fonctionnaire
de l'ONU vient-il faite la leçon au gouvernement élu du Québec,
décidément le «Machin » ne change pas de nature (il
faut lire Mathieu Bock-côté sur le sujet il épingle efficacement le
« Machin », dans sa chronique, L'ONU, machine à sermonner,
Le Journal de Montréal,
10 août). Ajoutons que ce passage en commission parlementaire
de Jean-Nicolas Beuze a tout de la non-nouvelle
Le fonctionnaire
international avait fait connaître ses couleurs il y a quelques jours
(Le Québec peut accueillir plus de réfugiés, selon l'ONU (Le
Devoir,
9 août). Au-delà du devoir de réserve, quel est l'intérêt de la
déclaration de Jean-Nicolas Beuze, présent au Canada
par la bonne grâce du gouvernement canadien, il peut difficilement
contredire les politiques immigrationnistes mises de l'avant par ce
dernier et faire la promotion d'une autre politique que celle du pays
hôte, politiques qui de toute façon sont aussi celles
de l'organisme qui l'emploie. Dans le contexte, Beuze a compris qu'il
n'était que la voix de ses maîtres.
Tenons la déclaration de Jean-Nicolas
Beuze pour ce qu'elle est, une déclaration de circonstances. Dans les
semaines à venir , il faudra surveiller l'utilisation qui pourrait en
être faite par l'opposition libérale à Québec, par le gouvernement
Trudeau et par les diverses tables de concertation
d'immigrants et de réfugiés. Il faut souhaiter que le gouvernement
Legault garde le cap.
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