Wednesday, November 30, 2022

Avoir le pas!


«Avoir le pas» était une expression utilisée par mon père pour décrire quelqu’un qui tenait à marcher à son rythme dans un défilé en dépit du fait qu’il était évident que cette personne défilait à contre courant. Mon père voulait ainsi décrire quelqu’un qui est convaincu d’avoir raison envers et contre tous.
 

 

L’expression appropriée pour des individus peut-elle trouver application pour des pays et desÉtats? Faut-il conclure que le Canada a le pas? C’est la conclusion qui s’impose suite à la convocation de l’ambassadeur russe au Canada, Oleg Stepanov, par la ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly. «La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a demandé à son ministère de convoquer l’ambassadeur de Russie pour des messages publiés sur les réseaux sociaux contre la communauté LGBTQ. Ces derniers jours, l’ambassade de Russie à Ottawa a publié sur Twitter et sur Telegram un message qui affirme que l’Occident s’immisce dans les valeurs familiales de la Russie et qu’une famille ne peut être composée que d’un homme, d’une femme et d’enfants. L’ambassade a ajouté des images d’un drapeau arc-en-ciel rayé et d’icônes orthodoxes d’Adamite Ève. L’un des messages dénonce le fait que le Canada «confond les concepts préférences sexuelles individuelles et de droits universels de la personne. Ces messages ont été publiés alors que la Russie a récemment élargie interdiction sur l’exposition des enfants à ce que Moscou considère comme de la «propagande homosexuelle». Les autorités peuvent donc désormais accuser un citoyen russe pour un geste qui, selon elles, pourrait « inciter»un adulte à être homosexuel ou transgenre.[…] Le Canada a été l’un des 33 pays signataires (L’Organisation des Nations-Unies compte présentement 193 États-membres, c’est donc une minorité de ces État-membres qui condamnent la Russie) d’une déclaration conjointe condamnant cette loi, ce qui a poussé l’ambassade russe à répliquer. 
 
 

 
«Notre pays ne s’ingère pas dans les affaires intérieurs du Canada»a écrit l‘ambassade, mais aussi: «Moscou attend d’Ottawa la même attitude respectueuse envers le processus législatif en Russie»[…]. En réaction au premier message sur Twitter , la ministre des Sports , Pascale St-Onge , qui est lesbienne, a qualifiée «honte et d’atteinte aux droits humains fondamentaux» le traitement réservé par la Russie aux personnes LBGTQ. L’Ambassade de Russie a répondu avec une photo de la famille impériale Romanov, et demandé à Mme Saint-Onge: «Veuillez réfléchir et expliquer comment vous êtes apparue dans ce monde»(La ministre Joly va convoquer l’ambassadeur à propos de messages anti-LBGTQ, Radio-Canada, 28 novembre)  L’ambassadeur  de Russie devra être patient, nous serions très surpris que Mme St-Onge  lui réponde.  La question de l’ambassadeur de Russie suggère que ce dernier devrait suivre rapidement une formation sur la conception humaine et les «progrès» de cette dernière en Occident. Il pourrait ainsi découvrir sans plaisir l’existence de la GPA et de la PMA et garder par devers lui sa photo de la famille impériale.Oleg Stepanov constatera aussi qu’il n’a pas uniquement è faire à Mélanie Joly et Pascale Saint-Onge; « Les principaux partis d’opposition fédéraux ont aussi dénoncés à l’unisson les récentes publications Twitterde l’Ambassade de Russie au Canada. Interpellés sur le sujet ,les conservateurs ont renvoyé la Presse canadienne à une déclaration faite sur le même réseau social, il y a quelques jours, par leur porte-parole en matière d’affaires étrangères , Michael Chong. «Nous croyons en la famille. Elle existe sous toutes les formes», peut-on y lire. 
 
 
 
Le Nouveau Parti démocratique(NPD) a pour sa part condamné «les tweets haineux et dégoûtants» par le biais d’un commentaire écrit de son chef adjoint. Alexandre Boulerice. On promet de «lutter contre tous ceux qui incitent à la violence et à la haine contre les personnes»de la communauté LBGTQ. Même son de cloche du côté du Bloc Québécois, la porte-parole en matière d’égalité des genres, Andréanne Larouche, ayant tranché que «ce genre de propos n’a pas sa place dans une démocratie moderne».
 
 
 
Cette belle unanimité parlementaire est-elle partagée par la population canadienne?
Cet incident diplomatique montre à quel point nous sommes gouvernés par des amateurs. En moins d’un mois, le Canada, a été proprement mouché sur la scène internationale, d’abord par la Chine, puis maintenant par la Russie. Le gouvernement Trudeau fera probablement peu de cas de ces rebuffades,  c’est le propre de ceux qui «ont le pas».

Sunday, November 27, 2022

Avantage woke 

 



Il n’y a pas d’autre façon de présenter la décision de  ne pas réinstaller la statue de John A. Macdonald sur son socle du Square Dominion à Montréal. «La statue de John A. Macdonald ne devrait pas être réinstallée sur son socle de granit du Square Dominion, a récemment conclu un comité d’experts et de fonctionnaires municipaux.» (Pas de retour de John A. Macdonald sur son socle, propre un comité, La Presse, 21 novembre). «Les membres du comité croient qu’il faudrait plutôt conserver les éléments restants du monument et y ajouter une plaque commémorative. ils voudraient aussi «favoriser une réinterprétation pluridisciplinaire utilisant notamment des marqueurs physiques et virtuels» pour reconnaître les groupes discriminés par sa politique. Cet avis préliminaire fera l’objet de consultations auprès des élus et du public dans les prochaines semaines. […] La figure de Macdonald (1815-1891) - premier ministre du Canada et fondateur du Parti conservateur du Canada - est devenue controversée  dans es dernières années. « Son rôle central dans la mise en place de politiques discriminatoires envers plusieurs peuples , notamment les Autochtones, les Métis, les Canadiens français et les travailleurs chinois, en fait un personnage controversé de l’histoire canadienne», indique le comité. «Le comité chargé d’étudier le dossier était composé de sept membres externes-  dont la sénatrice Michèle Audette et trois universitaires- et de quatre fonctionnaires de la ville de Montréal.»  La réinterprétation pluridisciplinaire et les marqueurs physiques et virtuels proposés par le comité nous vaudront probablement des marqueurs parfaitement compatibles avec l’air du temps et la rectitude politique dominante. Puisque le socle de granit et le baldaquin seront conservés; le comité ne devrait-il pas plancher sur une proposition allant dans le sens d’installer sur le socle, la statue d’une figure incarnant l’un des groupes visés par les politiques discriminatoires de John A. Macdonald, ce serait la plus beau pied de nez à l’ancien premier ministre. «On ne détruit réellement que ce que l’on remplace», affirmait Napoléon III. En réfléchissant bien, le comité devrait bien être en mesure de trouver un figure représentative et significative parmi les Autochtones, les Métis, les Canadiens français, sans chercher bien longtemps, le personnage de Louis Riel me vient à l’esprit. Une statue de Kondiaronk (L’un des principaux signataires autochtones de la Grande paix de Montréal) pourrait être installée sur le socle de granit du Square Dominion. En cherchant bien, il doit bien être possible trouver un personnage de l’histoire montréalaise ou québécoise digne de remplacer John A. Macdonald. Le fait de ne pas restaurer et de ne pas remplacer la statue du chef Tory sur son socle est une indéniable victoire de l’esprit woke qui triomphe pour l’heure. 
 

 
 
Mais il y pire, à cette première victoire, il faut ajouter une deuxième victoire: «Le déboulonnement de la statue de John A. Macdonald , qu’un comité de la Ville de Montréal recommande de ne pas réinstaller , est un crime qui demeurera selon toute vraisemblance  impuni, puisque l’enquête policière a été abandonnée.» Deux ans plus tard, Aucune arrestation ni accusation n’a été portée contre les auteurs du geste de vandalisme , a indiqué au Journal le service de police de la Ville de Montréal. «L’enquête est désormais close» nous répondu la division des communications du corps policier qui justifie cette décision par un «manque de preuves»( Aucune conséquence pour avoir décapité la statue de John A. Macdonald. Journal de Montréal, 23 novembre).
 

 

Friday, November 25, 2022

Date de péremption

 



Le président Joe Biden a célébré récemment son quatre vingtième anniversaire, ce qui en fait le plus vieux président américain en exercice. Alors que Québec jongle avec l’idée de retirer leur permis de conduire aux aînés Québécois: «La nouvelle mesure. risque de toucher et de compliquer davantage la vie des conducteurs de plus de 75ans qui sont près de 422 000 au Québec et qui sont majoritairement confrontés aux évaluations des problèmes neurocognitifs.» (Nouvelles règles à la SAAQ: des milliers de conducteurs aînés risquent de perdre leur permis, Journal de Montréal, 13 novembre) Diriger les États-Unis et détenir les codes nucléaires de la principale puissance mondiale (pour l’heure du moins) alors que nous vivons un ère troublée (Ukraine, Chine-Taïwan) est une responsabilité plus lourde que conduire son véhicule personnel, faudrait-il étudier la possibilité d’une date de péremption pour les chefs d’État. Physiquement, Joe Biden accuse son âge et projette l’image d’un homme frêle se déplaçant avec lenteur et difficulté. Intellectuellement, certains conservateurs conservateurs américains n’hésitent pas à parler de Dementia Joe. Ses proches pourraient peut-être rappeler à ce «grand» catholique qu’est Joe Biden  que les cardinaux catholiques doivent démissioner lorsqu’ils atteignent l’âge de 75 ans.
 

 
 
La question de la date de péremption pour les dirigeants politiques peut légitimement être posée, une Nancy Pelosi, âgée de 82 ans se l’est posée et y a répondu en renonçant à ses responsabilités de présidente de la Chambre des représentants. Joe Biden est-il encore en État de se poser la question? L’âge et la condition physique de Joe Biden soulèvent une autre question: « Mais qui d’autre pour porter les couleurs du parti démocrate 2024? La vice-présidente Kamala Harris est peu populaire, d’autres démocrates en vue tels que le secrétaires Transports Pete Buttigieg sont jugés trop inexpérimentés. «S’il y a une candidature concurrente à celle d’un président en exercice, c’est généralement une tête brûlée , une très forte personnalité […]. Le plus évident ce serait Bernie Sanders» explique Robert,Rowland, professeur de communication politique à l’université du Kansas. Sauf que le sénateur socialiste du Vermont est lui-même «plus vieux que Biden» à 81 ans. (Les 80 ans de Joe Biden, un anniversaire loin d’être seulement symbolique, La Presse, 18 novembre).

Wednesday, November 23, 2022

Cela va se soi

 

Le Parti vert du Canada (PVQ) a choisi son nouveau chef, choix rendu nécessaire suite à la démission d’Annamie Paul. C’est Elizabeth May qui reprend les rênes du PVC. Choix logique pour un parti écologiste prônant le recyclage. Le choix de’Elizabeth May ne devrait pas surprendre. C’est un choix qui va se soi pour les Verts.
 
 
 
«C’est un peu du déjà vu, mais ce n’est pas la même chose parce que […] je ne suis pas ici toute seule a déclaré en français, Elizabeth May» ( Elizabeth May redevient chef en tandem avec Jonathan Pedneault, La Presse, 19 novembre). Plus surprenant, le choix d’une direction bicéphale, le modèle Québec solidaire semble vouloir faire école, bien que dans ce cas, le PVQ ne parle pas de co porte-parole, mais bien de «chef en tandem» mais même ce choix relève du «déjà vu» pour le PVQ. Le PVQ avait choisi avec Annamie Paul, une chef issue de la diversité, madame Paul était la première femme noire diriger un parti politique canadien, parfum de «déjà vu» en effet, Le nouveau «chef en tandem» du PVQ» est lui aussi un Vert issu de la diversité, ces photos aux côtés d’Elizabeth May, ne sauraient mentir.

Saturday, November 19, 2022

Je me souviens


Jean Lapointe vient de nous quitter l’âge de 86 ans. Il nous laisse d’abord le souvenir d’un fantaisiste en duo avec Jérôme Lemay, sous le nom de Jérolas. Il fut aussi chanteur et comédien(Les ordres, J.A. Martin photogaphe, L’eau chaude, l’eau frette) Jean Lapointe aura siégé au Sénat de sa nomination par Jean Chrétien en 2001 à sa retraite (atteint par la limite d’âge en 2010). Jean Lapointe était également chevalier de l’ordre national du Québec et officier de l’ordre du Canada.
 

 
 
Pourquoi les nationalistes identitaires québécois devraient-ils se souvenir de Jean Lapointe? Il fut le remarquable interprète de Maurice Duplessis dans la série télévisée Duplessis en 1977 (scénarisation Denys Arcand, réalisation Mark Blanford). Deux scènes valent à Jean Lapointe de passer à l’histoire de la télévision québécoise; dans la première, Maurice Duplessis, hospitalisé s’entretient avec Adélard Godbout, alors premier ministre de la province de Québec, et rappelle avec émotion les sacrifices de nos ancêtres pour défricher et rendre habitable le Québec. Dans la deuxième, Duplessis qui vient de faire hisser le fleurdelisé sur l’édifice du Parlement à Québec s’adresse à l’Assemblée législative pour rappeler le sens d’un drapeau. Pour ces deux seules scènes, Jean Lapointe mérite de passer à la postéritété lévisuelle québécoise. Pourquoi d’ailleurs Radio-Canada ne déciderait-elle pas de rediffuser la série? Quitte à déplacer deux ou trois téléromans sans grand intérêt. Même question à ARTV qui diffuse et rediffuse ad nauseam Les Belles histoires de pays d’en haut.Si aucun de ces deux réseaux ne rediffusaient Duplessis, il est bon de savoir que Duplessis en DVD demeure toujours disponible. L’achat de la série n’est pas une dépense, mais un investissement.
 
Duplessis devrait être obligatoirement présentés aux élèves de Secondaire III, IV et V. De même, Duplessis devrait obligatoirement être diffusés dans les cours de francisation auquel les nouveaux arrivants doivent se soumettre au Québec.
 
Autre raison, d’apprécier Jean Lapointe: «Réputé fédéraliste - son pèreJoseph-Arthur Lapointe avait siégé pendant 10 ans comme député à Ottawa - Jean Lapointe confie à Patrice Roy, en janvier 2022, avoir toujours eu un «fond de Québécois». Il va même un peu plus loin.«Ça va venir un jour ou l’autre, l’indépendance du Québec. Et je le souhaite» affirme-t-il, semblant ainsi rejoindre le point de vue de son défunt ami Félix.»(Jean Lapointe n’est plus, Radio-Canada, 18 novembre)

Tuesday, November 15, 2022

Le seul gagnant

 

La poussière retombe lentement autour du mauvais psycho drame entourant la direction du Parti libéral du Québec (PLQ). 


Parti libéral du Québec | Le député Frantz Benjamin menace de quitter ...Parti libéral du Québec | Le député Frantz Benjamin menace de quitter ...
 
Le chef intérimaire du PLQ, Marc Tanguay, a annoncé aujourd’hui (lundi, 14 novembre) les nouveaux responsables du PLQ suite au départ de Mme Anglade. Monsef Derraji, député de Nelligan, devient ainsi, devient leader parlementaire du PLQ, il remplace à ce titre Marc Tanguay, Monsef Derraji, a fait connaître la semaine dernière son intérêt pour la direction du PLQ. Filomena Rotiroti, députée de Jeanne-Mance-Viger retrouve elle, son poste de whip en chef de l’opposition officielle, tandis qu’Enrico Ciccone, réélu dans Marquette , retrouve lui, son poste à titre de président du caucus.  Avec un maigre caucus de 19 députés, Monsef Derraji ne peut guère promouvoir de nouvelles figures; «Virginie Dufour, une nouvelle élue de la circonscription de Mille-les à Laval, sera pour sa part leader parlementaire adjointe.» (Monsef Derraji devient leader parlementaire, La Presse, 14 novembre). Marie-Claude Nichols n’est pas réintégrée au sein du caucus du PLQ.
 
Dans ces circonstances, le seul gagnant de toute cette agitation demeure le natif de Port-au Prince, Frantz Benjamin, troisième vice-président de l’Assemblée nationale par la volonté de Dominique Anglade. Et si afin de bien marquer la rupture avec l’ère Anglade et inaugurer l’ère Tanguay;  Marc Tanguay donnait ce poste à Marie-Claude Nichols comme cette dernière le souhaitait. De Derraji en Rotiroti, de Benjamin en Ciccone, le PLQ demeure sur sa trajectoire anti nationaliste, il faut nous en réjouir, nos compatriotes finiront bien par s’éveiller et tourner définitivement le dos à ce «parti de l’étranger» campant en sol québécois.

Tuesday, November 8, 2022

Pas de progrès, pas d’avancement

 



Pas de progrès, pas d’avancement, était le mantra, les plus vieux s’en souviendront, de Todor Bouchonneault, le marchand général dans Les belles histoires des pays d’en haut, un Todor Bouchonneault contemporain lancerait probablement son mantra en prenant connaissance de l‘information voulant que la Fée des étoiles du défilé du Père Noël qui sera tenu à Montréal le 19 novembre prochain, sera la drag queen Bardada. 
 
«Première drag , mais aussi l’une des rares personnes de couleur à porter l’habit de la Fée des étoiles, Bardada voit sa nomination comme une belle façon de poursuivre son travail des dernières années auprès des jeunes. Pour elle, la décision des organisateurs s’inscrit d’ailleurs parfaitement dans l’air du temps. Par le passé, Marie-Mai, Marie-Ève Janvier, Vanessa Pilon et Joanie Rochette ont personnifié la Fée des étoiles» (Défilé du pèreNoël: Bardada répond à ses « haters, Journal de Montréal, 3 novembre) 
 
Les Marie-Mai, Marie-Ève Janvier, Vanessa Pilon et Joanie Rochette sont peut-être occupées ailleurs, de toute façon, elles sont trop blanches et trop hétérosexuelles, pour ce que nous en savons, pour tenir encore une fois le rôle de la Fée des étoiles.Pas de progrès, pas d’avancement, l’heure est aux drag queens.
 
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Je suis prêt à admettre que le défilé du père Noël est d’abord et avant tout une activité de promotion commerciale des marchands du centre ville de Montréal. Il n’empêche que 400 000 personnes sont attendues sur la rue Sainte-Catherine pour l’évènement. Parmi ces spectateurs, il faut le craindre, de nombreux parents accompagnés de leurs enfants. Cela fera des milliers d’enfants qui «découvriront» la réalité «drag». Les enfants qui ne seront pas présents rue Ste-Catherine pourront synthoniser le réseau TVA qui dès le lendemain, diffusera le défilé.

Denise Bombardier s’est prononcée sur la question; «On n’arrête pas le progrès, comme on dit chez les «ouverts d’esprits». Le défilé du père Noël dans les rues de Montréal le 19 novembre prochain vient d’éliminer la fée des étoiles si féminine , si gentille, si réservée et si sociable pour la remplacer par Bardada, la drag-queen de l’heure au Québec. 
 

 
Cette caricature spectaculaire de la femme est le pur produit de l’imaginaire de mâles supposément affranchis mais qui reproduisent les stéréotypes les plus banals du corps féminin. Avec un visage grimé à l’excès, une robe à profonde échancrure , des faux ongles aux griffes laquées une voix aux tonalités hystériques, cette transformation de l’artiste fait fureur apparemment.  (Mme Bombardier est ici trop polie, à moins qu’elle ne redoute les poursuites, nous considérons pas être en présence de «mâles affranchis» mais d’êtres dégénérés, NDA) Cette Bardada née Sébastien Potvin, possède de réels talents dont elle fait bénéficier les petits enfants qu’elle ensorcelle et fascine en leur racontant des histoires dans les bibliothèques et les garderies publiques du Québec ( Père Noël et sa «fée», chronique de Denise Bombardier, Journal de Montréal, 7 novembre) (voir ce blogue, Cage aux folles, monde de fous, 5 août). Madame Bombardier se montre bien indulgente pour Bardada; elle n’ensorcelle pas les plus petits enfants, elle les endoctrine et banalise le «phénomène drag». Mme Bombardier n’est pas la seule à montrer une telle indulgence pour les drag queens. L’ensemble de a société québécoise semble avoir succombé aux charmes vénéneux de ces caricatures de femmes et à ces dégénérés. Bardada n’est pas la seule à triompher, il faut aussi supporter sa congénère Rita Baga. Ce n‘est pas parce que la décadence s’avance grimée et perruquée que ce n’est pas la décadence. Une décadence qui malheureusement n’oublie pas les enfants.

Thursday, November 3, 2022

Le délire


De toute évidence, nous ne sommes plus dans le champs politique.  Nous sommes dans un véritable délire.
«En 2023 et en 2024, les seuils d’immigration seront de465 000 et 185 000 nouveaux arrivants, a précisé le ministre de l’Immigration, Sean Fraser. Résultat:le gouvernement Trudeau prévoit que près de 1,5millions viendront s’établir au Canada au cours des trois prochaines années. En 2022, le ministre Fraser estime que 430 000 immigrants auront été acceptés au pays. Pendant que le gouvernement fédéral ouvre davantage la porte aux nouveaux arrivants, le gouvernement Legault compte limiter à 50 000 le nombre d’immigrants qui pourront s’établir au Québec. Un tel écart entre les deux seuils risque d’accélérer la chute du poids démographique du Québec au sein de la population canadienne.
La nouvelle ministre de l’Immigration du gouvernement Legault, Christine Fréchette, a réagi à l’annonce de son homologue fédéral. «Nous prenons acte des seuils d’immigration présentés par le fédéral. Nous réaffirmons que c’est au Québec de déterminer ces cibles d’immigration permanente. Le seuil annuel au Québec est de 50 000 afin de respecter notre capacité d’accueil, de francisation d’intégration», a-t-elle déclaré sur son compte Twitter. Mais le Conseil du patronat du Québec (CPQ) qui presse le gouvernement Legault décevoir à la hausse ses cibles afin de s’attaquer à la pénurie de main d’oeuvre dans la province, a soutenu que les entreprises québécoises risquaient d’être pénalisées si Québec ne refait pas ses devoirs.» (Le Canada compte accueillir 500 00 immigrants en 2025, La Presse, 1er novembre). Le titre mentionne que le Canada compte accueillir 500 000 immigrants, il eut été plus juste d’écrire que le gouvernement Trudeau compte accueillir 5000 000 immigrants.
 
Refugees welcome here online learning resource for teachers

Nous avons écrit plus haut que nous trouvions en plein délire; nous sommes vraisemblablement dans l’erreur tant cela semble faire parti de deux plans concertés. Premier plan, celui du Grand Remplacement (voir ce blogue, Mon pays ce n’est pas un pays, 29 octobre).
Deuxième plan, celui du Canada post national de Justin Trudeau, ce Canada sans culture commune. Ce Canada atomisé d’individus conçus de simples contribuables.
 
"The Great Replacement" Means the Extermination of the White Race ...

Ce que cette politique de «portes ouverte» annonce, c’est la mort du Canada que nous connaissons, les nationalistes québécois n’ont aucune raison de se réjouir de ce décès éventuel. La mort du Canada que nous connaissons préfigure aussi celle du Québec que nous connaissons. Quant comprendrons-nous que notre salut comme nation passe par notre départ de ce Canada multiculturaliste?
 
Will Kymlicka's Theory of Multiculturalism Is a Dishonest Program to ...
 
Un Canada qui visiblement plaît à ces habitants, nulle voix ne s’élevant contre ces doses massives de nouveaux arrivants. «Pour le conservateur Pierre Paul-Hus, la cible annoncée par Sean Fraser correspond aux attentes du parti «mais on se demande comment on peut avoir des nouvelles cibles - avoir de l’ambition pour des nouveaux immigrants alors qu’il y 2,6 millions de dossiers qui sont en arriéré actuellement au Canada» ( Ottawa veut accueillir 500 000 immigrants pour l’année 2025, LCN Nouvelles, 1er novembre).

Rétropédalage et queue de poisson

 



Le monde politique nous offre à l’occasion des spectacles réjouissants, l’un des plus réjouissants est celui du rétropédalage d’un politicien ou d’une politicienne.
Dominique Anglade nous offre un tel; spectacle dans l’affaire Marie-Claude Nichols. «Députée de Vaudreuil depuis 2014, Mme Nichols convoitait le poste de troisième vice-président de l’Assemblée nationale. Mais la chef a choisi d’appuyer la candidature de Frantz Benjamin, élu depuis 2018. Elle a offert à Mme Nichols d’être porte-parole en matière de transport, […]». La député a refusé ces responsabilités . Elle a ainsi été exclue du cabinet fantôme de la chef pour être expulsée du caucus quelques heures plus tard. Pour Lise Thériault, qui était la doyenne du caucus libéral avant de quitter la vie politique cette année, Dominique Anglade «a creusé sa propre tombe» en expulsant la députée Marie Claude Nichols.De nombreux ex-élus libéraux considèrent, selon elle, que la chef «a signé son arrêt de  mort» 
 
2020-10-07 La rainette de l'Opposition - Vrais Moutons - Jean-Marc Phaneuf
 
Critiquée de toutes parts, la chef libérale Dominique Anglade est maintenant prête à revenir sur sa décision et tente de réintégrer Marie-Claude Nichols au sein de son caucus.» (Anglade tente de réintégrer Marie-Claude Nichols, La Presse, 31 octobre). Est-ce l’air ou l’eau de Québec qui explique ce psycho-drame autour d’un poste de troisième vice-Président  de l’Assemblée nationale? Dominique Anglade ne rétropédale pas pour les beaux yeux de Mme Nichols, mais pour ne pas perdre un député d’un maigre caucus de vingt-et-un députés. Toute cette histoire finit en queue de poisson: «Expulsée du caucus du Parti libéral du québec (PLQ) la semaine dernière, la député de Vaudreuil, Marie-Claude Nichols, ne le réintégrera pas, malgré la «main tendue»par la chef Dominique Anglade. Mme Nichols affirme : «il me sera impossible de siéger au sein d’un caucus dirigé par une cheffe en qui je n’aurais pas entièrement confiance.»(La députée Marie-Claude Nichols ne réintégrera pas le caucus libéral, Radio-Canada, 1er novembre).
 
Dominique Anglade couronnée chef du PLQ | Le Devoir
Les états d’âme de Mme Nichols ne troubleront probablement pas longtemps le sommeil de Mme Anglade, cette dernière devrait cependant s’inquiéter des départs de Jérémy Ghio, directeur des communications, de Jean-François Helms. organisateur en chef du parti et de Carlos Leitao, président de la campagne libérale lors la dernière campagne électorale.  Le PLQ apparaît comme un navire démâté et vaguement à la dérive. Déjà certains s’excitent à l’odeur du sang et donnent Dominique Anglade comme morte; verdict un peu rapide. Morte peut-être pas, mais isolée au sein d’un caucus qui est à l’heure de la grogne et de la Fronde. 
Dans les circonstances, il faut se poser l’habituelle et incontournable question qui pourrait remplacer Mme Anglade, si jamais le vote de confiance auquel elle devra se soumettre dans l’année à venir, la désavouait; personne au sein du caucus libéral ne ressort de manière transcendante et qui, à l’extérieur du caucus libéral, voudra prendre la tête d’un caucus de 20 députés ou de 19 députés (si Dominique Anglade décidait de quitter). Qui voudra s’asseoir face à François Legault pendant quatre ans alors même qu’il faut rebâtir le parti et s’épuiser en repas de hot-dogs et en soupers-spaghetti?