Ne vous fiez pas à ce que journalistes et chroniqueurs; bon chic bon genre et mainstream
peuvent dire ou écrire. Donald Trump va leur manquer. Ils, et elles
vont se sentir bien seuls sans leur tête de Turc favorite, Denise
Bombardier a signé son au revoir à Donald Trump dans une chronique
intitulée, «Donald Trump , le monstre» (Journal de Montréal, 7
novembre). Denise Bombardier ne perd pas de temps et sonne la charge dès
les premières lignes de son texte:» Le monstre est un individu dont
l'apparence voire le comportement surprend par son écart avec les normes
d'une société. Ses caractéristiques peuvent être physiques, morales ou
intellectuelles. Donald Trump correspond exactement à cette définition.
Il a le physique de l'emploi avec sa tête orange et souvent rougie par
une rage ou un dédain qui ne le quitte guère. C'est aussi un être non
pas immoral, mais amoral car sa seule référence en termes de bien ou de
mal est sa propre personne. Et intellectuellement, il arrive à peine à
lire des textes théoriques. Il fonctionne selon son vécu et son
intuition, ce qui lui permet d'instrumentaliser tous ceux qui
l'entourent. Au cours des quatre dernières années a-t-il exprimé en
publiques émotions réelles devant certaines situations humainement
difficiles? On pense, par exemple, aux enfants migrants détenus dans des
cages de fer. (érigées sous l'administration Obama). Autrementdit, à
moins qu 'il n'existe un clone du président, il semble impensable que le
trumpisme puisse survivre à Donald Trump . Mike Pence, un illuminé
religieux bien discret ces derniers jours ne sera jamais Trump.
Pour
la gauche bobo, Trump était l'incarnation idéale de la tête de Turc;
partisan supposé du nationalisme blanc, opposé à l'immigration, méfiant à
l'égard de l'islamisme, protectionniste, jouant volontiers les mâle
alpha, il avait l'avantage de porter sur sa tête toutes les tares
possibles au yeux du monde moderne. Sa notoriété faisait en sorte qu'il
pouvait représenter l'adversaire idéal, la seule mention de son nom
suffisant à faire apparaître l'Ogre parfait dans la pièce. La mention
par Denise Bombardier du «bien discret» Mike Pence, montre que Donald
Trump n'est pas prêt d'être remplacé dans l'imaginaire de la gauche
occidentale. Une gauche qui déjà s'ennuie, il n'y a pas de doutes à
avoir. Cette gauche va jeter avec avidité sur chacune des déclarations
que pourra faire le citoyen Trump, pas de doute, il leur manque déjà.
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