Saturday, November 14, 2020

bonne question

 



Va-t-on créer des « ghettos culturels? se demande Guy Fournier. «[...] En août également, Christa Dickenson, directrice générale, a annoncé que Téléfilm consacrera chaque année 1000 000$ pour le maintien d'un nouvel organisme culturel appelé le Black Screen Office. Le Fonds des médias du Canada s'apprêterait à faire de même pour ce «bureau de l'écran de la communauté noire» (Va-t-on créer des «getthos» culturels, Le Journal de Montréal, 12 novembre).Ce «Black Screen Office»ne va pas seul, en effet: Fournier écrit:» Il y a deux ans, on a créé le Bureau de l'écran autochtone (Indigenous Screen Office) et nommé sa tête, Jesse Wente, une personnalité bien connue dans le monde du cinéma et de la télévision. Wente est d'origine ojibwée. Faut-il souhaiter le développements de ces «ghettos» culturels et revendiquer nos droits à notre «ghetto» culturel. Peut-être les chaînes généralistes«majoritaires» y verront-elles l'opportunité de se développer et de s'affranchir des appels constants à «promouvoir» la diversité. Possibilité(ou risque, NDA)qui n'a pas échapper à Guy Fournier, ce dernier écrivant en effet:»
 
Il y a les ghettos physiques et ceux... culturels!

 
 
Toutes ces initiatives, si louables et si prometteuses soient-elles , ne résoudront pas le problème du racisme qu'il soit systémique ou non. Ces formes de « ghettos » culturels pourraient même permettre à la majorité blanche de s'en laver les mains. Pour quelques millions de dollars par année, (tout de même, NDA) la majorité garderait le contrôle entier des affaires culturelles sans devoir composer avec les minorités et, surtout, sans devoir partager le moindre pouvoir avec elles. Celles-ci auraient abandonné la proie pour l'ombre. Ce n'est sûrement pas le souhait de la plupart des Canadiens, mais si j'étais Noir ou autochtone, je garderais un brin de méfiance.» Guy Fournier, homme du sérail médiatique,  depuis des lunes pouvait difficilement écrire que plusieurs Canadiens de la majorité historique du pays n'auront aucun problème avec l'émergence de ces «ghettos» culturels et la reprise du «contrôle entier des affaires culturelles sans devoir composer avec les minorités». Souhaitons que la majorité historique de ce pays ne laisse pas passer cette chance de se donner une télévision la représentant.
 
 

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