Les
bonnes intentions sont le royaume de Valérie Plante. Nouvelle preuve de
cette assertion:«Le conseil municipal de la Ville de Montréal a adopté
mardi visant à promouvoir la réconciliation entre le Canada et la Nation
métisse en déclarant LouisRiel innocent du crime de haute trahison.
Cette décision est prise à l'occasion du 135e anniversaire de sa
pendaison survenue le 16 novembre 1885.[...] Le élus du conseil invitent
ainsi le gouvernement du Canada à continuer à travailler pour conclure
la tâche inachevée que constitue la réconciliation avec la Nation
métisse afin de garantir la réconciliation, les droits, les intérêts, et
les aspirations de la Nation. métisse.» (Conseil municipal de Montréal:
Louis Riel déclaré innocent du crime de haute trahison, Journal de Montréal, 17 novembre)
Au-delà
des voeux pieux, que peut faire Valérie Plante, elle peut se donner
bonne conscience et débaptiser une rue de Montréal (de préférence dans
le West Island) afin de la renommer rue Louis-Riel comme elle l'a fait
pour la rue Amherst devenue la rue Atateken. Il n'y a pas que Montréal
qui succombe à cet assaut de la rectitude politique; la Ville de Québec
en fait aussi les frais:
»La
Ville de Québec entend offrir plus de visibilité aux cultures qui ont
défini le Québec notamment les Premières Nations et les Inuits sur les
bandes rues. Le comité de toponymie de la Ville de Québec est sensible
aux enjeux liés à la diversité culturelle. Il a récemment émis le
souhait que la toponymie faire une plus large place aux différentes
cultures qui ont contribué à façonner notre histoire commune.»(Plus
d'inspiration autochtone dans les noms des rues à Québec, le Soleil,
22 novembre) écrit au Soleil Le chef d'équipe aux communications, David
O'Brien. Le comité considère également que le statut de capitale
nationale justifie que cette représentativité soit élargie à l'ensemble
des cultures et des communautés à travers le Québec. Voilà pourquoi, six
nouvelles rues viennent officiellement des noms issus des communautés
autochtones. C'est ainsi qu'un lotissement récent situé à l'est de la
rue de Vollonet-dans le district beauportois de
Sainte-Thérèse-de-Lisieux abritera deux voies publiques brandissant
carrément les noms de deux nations: Agoquins et Attikamekw. Il y aura
aussi des rues Nikawly et Awasis (mère et enfant en langue crie). «À
terme, le comité de toponymie souhaite que les 11 nations autochtones du
Québec soient représentés dans la toponymie de la ville de Québec.»
Dans les cartons, une rue Pontiac (ce qui est une bonne idée), une rue
de Stadaconé, un boulevard Hochelaga, une rue des Métis (faut-il y voir
l'influence de Valérie Plante), une rue des Agniers (curieuse idée de
vouloir honorer les Iroquois et indirectement les Mohawks d'aujourd'hui)
. Nous aimerions que l'auteur de l'article (Baptiste Ricard-Châtelain)
nous explique quelles sont ces cultures «qui ont défini le Québec» va
pour la culture française et même la culture anglaise dont nous avons
conservé les institutions politiques et la majeure partie de notre droit
public. Pour le reste cette ouverture du comité de toponymie de la
ville de Québec seule surtout annoncer de prévisibles capitulations
lorsque sont évoquées
«Les
enjeux liés à la diversité culturelle. Il a récemment émis le souhait
que la toponymie faire une plus large place aux différentes cultures qui
ont contribué à façonner notre histoire commune,Quelles sont ces
différentes cultures en dehors de la française et de l'anglaise. Voilà
la porte ouverte pour toutes les diversités et toutes les inclusions,
pour une Capitale qui n'aura plus de nationale que le nom. i Valérie
plante et la Ville Québec voulaient aller au-delà des bonnes intentions
et des voeux pieux, ils leur faudrait plaider à Ottawa en faveur de
l'abolition de la Loi sur les Indiens.
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