Wednesday, November 25, 2020

de bonnes intentions, rien de plus que des bonnes intentions

 


Les bonnes intentions sont le royaume de Valérie Plante. Nouvelle preuve de cette assertion:«Le conseil municipal de la Ville de Montréal a adopté mardi visant à promouvoir la réconciliation entre le Canada et la Nation métisse en déclarant LouisRiel innocent du crime de haute trahison. Cette décision est prise à l'occasion du 135e anniversaire de sa pendaison survenue le 16 novembre 1885.[...] Le élus du conseil invitent ainsi le gouvernement du Canada à continuer à travailler pour conclure la tâche inachevée que constitue la réconciliation avec la Nation métisse afin de garantir la réconciliation, les droits, les intérêts, et les aspirations de la Nation. métisse.» (Conseil municipal de Montréal: Louis Riel  déclaré innocent du crime de haute trahison, Journal de Montréal, 17 novembre)
 

 
 
Au-delà des voeux pieux, que peut faire Valérie Plante, elle peut se donner bonne conscience et débaptiser une rue de Montréal (de préférence dans le West Island) afin de la renommer rue Louis-Riel comme elle l'a fait pour la rue Amherst devenue la rue Atateken. Il n'y a pas que Montréal qui succombe à cet assaut de la rectitude politique; la Ville de Québec en fait aussi les frais:
»La Ville de Québec entend offrir plus de visibilité aux cultures qui ont défini le Québec notamment les Premières Nations et les Inuits sur les bandes rues. Le comité de toponymie de la Ville de Québec est sensible aux enjeux liés à la diversité culturelle. Il a récemment émis le souhait que la toponymie faire une plus large place aux différentes cultures qui ont contribué à façonner notre histoire commune.»(Plus d'inspiration autochtone dans les noms des rues à Québec, le Soleil, 22 novembre) écrit au Soleil Le chef d'équipe aux communications, David O'Brien. Le comité considère également que le statut de capitale nationale justifie que cette représentativité soit élargie à l'ensemble des cultures et des communautés à travers le Québec. Voilà pourquoi, six nouvelles rues viennent officiellement des noms issus des communautés autochtones. C'est ainsi qu'un lotissement récent situé à l'est de la rue de Vollonet-dans le district beauportois de Sainte-Thérèse-de-Lisieux abritera deux voies publiques brandissant carrément les noms de deux nations: Agoquins et Attikamekw. Il y aura aussi des rues Nikawly et Awasis (mère et enfant en langue crie). «À terme, le comité de toponymie souhaite que les 11 nations autochtones du Québec soient représentés dans la toponymie de la ville de Québec.» Dans les cartons, une rue Pontiac (ce qui est une bonne idée), une rue de Stadaconé, un boulevard Hochelaga, une rue des Métis (faut-il y voir l'influence de Valérie Plante), une rue des Agniers (curieuse idée de vouloir honorer les Iroquois et indirectement les Mohawks d'aujourd'hui) . Nous aimerions que l'auteur de l'article (Baptiste Ricard-Châtelain) nous explique quelles sont ces cultures «qui ont défini le Québec» va pour la culture française et même la culture anglaise dont nous avons conservé les institutions politiques et la majeure partie de notre droit public. Pour le reste cette ouverture du comité de toponymie de la ville de Québec seule surtout annoncer de prévisibles capitulations lorsque sont évoquées
«Les enjeux liés à la diversité culturelle. Il a récemment émis le souhait que la toponymie faire une plus large place aux différentes cultures qui ont contribué à façonner notre histoire commune,Quelles sont ces différentes cultures en dehors de la française et de l'anglaise. Voilà la porte ouverte pour toutes les diversités et toutes les inclusions, pour une Capitale qui n'aura plus de nationale que le nom.  i Valérie plante et la Ville Québec voulaient aller au-delà des bonnes intentions et des voeux pieux, ils leur faudrait plaider à Ottawa en faveur de l'abolition de la Loi sur les Indiens.

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