Friday, July 5, 2019

Chassez le naturel,



il revient au galop. Cette fois, c'est Pierre Fitzgibbon qui nous permet de vérifier la vérité de cet adage. En mission économique en Ontario, le ministre de l'économie du Québec s'est adressé exclusivement en anglais à la communauté d'affaires de l'Ontario (Le français absent de la mission économique la CAQ en Ontario, Journal de Montréal, 2 juillet ). «  Dans un geste inhabituel, le ministre l'économie de François Legault n'a prononcé qu'un seul mot de français pendant une allocution devant une centaine des principaux acteurs du monde économique de l'Ontario. Volontiers racoleur et pensant probablement faire de l'esprit,  le ministre s'essayant à l'Humour: » Oui the North «  a-il lancé en boutade , en lien avec le slogan des Raptors de Toronto. »  le slogan d'origine étant « We the North « .  Pierre Fitzgibbon a probablement oublié que l'humour que l'on veut avoir gâche celui que l'on a. 
 
 
 
« En entrevue au Journal, M. Fitzgibbon n'a pas semblé se formaliser de cet impair. «je suis en Ontario. Je peux parler en français aussi , mais je m'adressais principalement  et c'était à des gens anglophones et c'était [par] respect des gens que j'ai agi comme ça.»
De combien d'années Pierre Fitzgibbon fait-il reculer le Québec avec un tel langage de colonisé?
Nous ne sommes pas au bout de nos peines avec Fitzgibbon qui ajoute, toujours en mode colonisé:»j'ai d'ailleurs apprécié que mon homologue ontarien dise quelques mots dans la langue de Molière ».  le porteur d'eau se contente des quelques miettes jetées par le colonisateur.

Heureusement, la réaction de François Legault n'a pas tardé. «Évidemment, lorsqu'il est ministre et qu'il représente le gouvernement du Québec, il a un message à passer que c'est en français que ça se passe » a lancé le premier ministre mercredi à Québec. » ( Un ministre doit parler français à l'extérieur du Québec , dit François Legault, Journal de Montréal, 3 juillet)

« François Legault explique la gaffe de son ministre par un manque d'expérience et de vieilles habitudes de financier, « C'est un nouveau politicien. Il y a des gens d'affaires , lorsqu'ils vont à Toronto , qui sont habitués de parler en anglais. c'est probablement son cas » a-t-il expliqué.M Fitzgibbon reconnu qu'il a fait une erreur , il aurait dû dire quelques mots en français Quand il sort du Québec, il représente le Québec, c'est important que les gens comprennent le message », a-t-il souligné. Il ne croit pas toutefois que cette erreur nuise à l'image nationaliste du gouvernement caquiste. « Il a dit qu'il ne recommencerais pas » a indiqué M. Legault qui estime q'un politicien québécois doit « dire quelques phrases en français»  à l'extérieur du Québec.  Cette volonté de se contenter de «quelques phrases en français» à l'extérieur du Québec est inquiétante car elle montre, chez François Legault, qu'il participe lui aussi de l'univers intellectuel  d'un financier habitué à parler anglais lorsque, il va à Toronto, lui et Pierre Fitzgibbon appartiennent au même monde des « hommes d'affaires «dont le portefeuille et l'attaché case sont la seule patrie. Chez eux, ce naturel reviendra toujours au galop

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