La vente des données personnelles de
2 900 000 membres du Mouvement Desjardins par un employé malhonnête
inquiète les épargnants du Mouvement et fait les manchettes.
Dans tout cet imbroglio
économico-policier (plusieurs se demandent si les données volées n'ont
pas déjà fait l'objet d'une vente à des organisations liées au crime
organisé, il semble toutefois qu'il y ait
une justice, l'actuel PDG de Desjardins, Guy Cormier compte parmi les
membres affectés par le vol des données personnelles, il n'est pas le
seul, l'ancien patron de Desjardins, de 1987 à 2000, Claude Béland, se
dit aussi victime du vol de données. Juste retour
des choses dans son cas, c'est sous sa gouverne que la grenouille a
voulu se faire aussi grosse que le boeuf et jouer dans la cour des
grands (dans ce cas, dans celui des banques à charte canadiennes). Pour
ce faire, il a voulu centraliser le Mouvement et
le transformer en institution fonctionnant sur le modèle bancaire
(notamment en constituant une fédération unique, à la fin des années
1990, fédération unique se substituant aux dix fédérations régionales
qui existaient alors). Décentralisé le mouvement Desjardins
n'aurait jamais connu un vol de cet ampleur, un employé indélicat
serait au pire parti avec les données personnelles de quelques milliers
de membres. La grenouille connait des problèmes de boeuf, problèmes qui
paradoxalement n'ont affecté jusqu'ici aucune
des banques à charte canadiennes (croissance mal gérée, mauvaise
gestion du personnel, etc. ).
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