L'obsession migratoire du pape François
est bien connue. Dernière manifestation en date de cette obsession, la
célébration en la Basilique Saint-pierre de Rome d'une messe pour les
migrants. L'objectif de cette messe
selon le Vatican était de prier pour ceux qui sont morts en tentant de
franchir des frontières , comme d'encourager ceux qui jour après jour ,
s'emploient à soutenir, accompagner (souvent illégalement) et accueillir
les migrants et les réfugiés. Pour Bergoglio
: »Jésus révèle à ses disciples la nécessité d'une option
préférentielle pour les derniers qui doivent être mis à la première
place dans l'exercice de la charité , a martelé François. « Les pauvres
« , dans les multiples dimensions de la pauvreté, ce sont
;es opprimés, les marginaux, les personnes âgées , les malades, les
petits, tous ceux qui sont traités comme les « derniers » dans la
société », écrivait Saint Jean-Paul II dans son exhortation apostolique
Vita consecrata. En ce sixième anniversaire de sa visite à
Lampedusa, le Pape a donc orientés pensée »vers les derniers » qui,
chaque jour, crient vers le Seigneur, demandant d'être libérés des maux
qui les affligent. Ce sont les derniers abusés
qui meurent dans le désert: ce sont les derniers torturés, maltraités
et violentés dans les camps de détention: ce sont les derniers qui
défient les flots d'une mer impétueuse ce sont les derniers abandonnés
dans des camps pour un accueil trop long pour être
appelé provisoire.[...] Dans l'esprit des Béatitudes nous sommes
appelés à les consoler de leur maux et à leur offrir la miséricorde.»
(Messe pour les migrants: offrir la miséricorde à ceux qui « crient
vers le Seigneur »,
Vatican News, 9 juillet). Il ne manque à l'homélie du pape que
la mention des pays à majorité catholique qui entendent défendre leurs
frontières (Italie, Hongrie, Pologne). Il ne manque à son homélie que
l'évocation des possibles excommunications
de Matteo Salvini, Viktor Orban et Donald Trump.
Foin aussi de toute velléité de
« préférence nationale ». De la part de François, ce n'est plus une
obsession, mais du pur délire, d'autant plus que ces « derniers» seront
probablement indifférents à l'esprit des Béatitudes,
qu'ils interpréteront non comme de la miséricorde, mais comme de la
faiblesse.
(1) J'emprunte le titre de cet article à l'excellent roman ,
le Trêtre, de Vladimir Volkoff
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