Thursday, July 11, 2019

Le trêtre (1)


L'obsession migratoire du pape François est bien connue. Dernière manifestation en date de cette obsession, la célébration en la Basilique Saint-pierre de Rome d'une messe pour les migrants.  L'objectif de cette messe selon le Vatican était de prier pour ceux qui sont morts en tentant de franchir des frontières , comme d'encourager ceux qui jour après jour , s'emploient à soutenir, accompagner (souvent illégalement) et accueillir les migrants et les réfugiés. Pour Bergoglio : »Jésus révèle à ses disciples la nécessité d'une option préférentielle pour les derniers qui doivent être mis à la première place dans l'exercice de la charité , a martelé François. « Les pauvres « , dans les multiples dimensions de la pauvreté, ce sont ;es opprimés, les marginaux, les personnes âgées , les malades, les petits, tous ceux qui sont traités comme les « derniers » dans la société », écrivait Saint Jean-Paul II dans son exhortation apostolique Vita consecrata. En ce sixième anniversaire de sa visite à Lampedusa, le Pape a donc orientés pensée »vers les derniers » qui, chaque jour, crient vers le Seigneur, demandant d'être libérés des maux qui les affligent. Ce sont les derniers abusés qui meurent dans le désert: ce sont les derniers torturés, maltraités et violentés dans les camps de détention: ce sont les derniers qui défient les flots d'une mer impétueuse ce sont les derniers abandonnés dans des camps pour un accueil trop long pour être appelé provisoire.[...] Dans l'esprit des Béatitudes  nous sommes appelés à les consoler de leur maux et à leur offrir la miséricorde.» (Messe pour les migrants: offrir la miséricorde à ceux qui « crient  vers le Seigneur », Vatican News, 9 juillet).  Il ne manque à l'homélie du pape que la mention des pays à majorité catholique qui entendent défendre leurs frontières (Italie, Hongrie, Pologne). Il ne manque à son homélie que l'évocation des possibles excommunications de Matteo Salvini, Viktor Orban et Donald Trump.



Foin aussi de toute velléité de « préférence nationale ».  De la part de François, ce n'est plus une obsession, mais du pur délire, d'autant plus que ces « derniers» seront probablement indifférents à l'esprit des Béatitudes, qu'ils interpréteront non comme de la miséricorde, mais comme de la faiblesse.
(1) J'emprunte le titre de cet article à l'excellent roman , le Trêtre, de Vladimir Volkoff

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