La guerre larvée que le Canada
multiculturaliste mène contre le Québec prend les formes les plus
étonnantes et se déploie sur les fronts les plus surprenants.
«Les Québécois sont beaucoup moins
susceptibles que le reste des Canadiens d'avoir appris l'histoire de
l'Holocauste à l'école, d'avoir lu un livre sur ce génocide perpétré
durent la Seconde guerre mondiale ou même
d'avoir été en contact avec une personne juive, révèle un nouveau
sondage.» (Les Québécois, moins familiers avec l'Holocauste que le reste
du Canada,
La Presse, 29 juin).
La professeure des sciences de
l'éducation à l'Université du Québec à Trois-Rivières Silvane Hirsch se
dit pour sa part peu surprise par les résultats.
[...] Le nombre de Québécois prétendant
n'avoir jamais rencontrée personne juive est à son avis « normal »,
puisque la communauté juive de la province est surtout anglophone et
concentrée à Montréal.« Encore un effort
Madame Hirsch et vous pourrez nous servir la thèse à la mode d'un
Québec profond xénophobe et raciste. Une remarque s'impose, Montréal
n'est pas le ghetto de Varsovie et les Montréalais sont libres de
quitter la ville et d'aller à la rencontre des Québécois.
Autre remarque, personne ne force les personnes juives de Montréal à se
concentrer dans Hampstead ou Côte Saint-Luc et pour les résidents de
Hampstead à élire un francophobe comme William Steinberg comme maire. À
l'inverse, combien de « personnes juives »
du Québec fréquentent régulièrement des Québécois francophones?
Le sondage Léger mené travers le Canada
révèle aussi que : « outre les Québécois, les répondants les moins
susceptibles de s'être vus enseigner l'Holocauste provenaient de
l'Ontario et des provinces de l' Atlantique.
Seulement 31% d'entre eux ont dit s'être familiarisés avec ce chapitre
sombre de l'histoires les bancs d'école. Le pourcentage d'Ontariens et
de Canadiens des provinces de l'Atlantique qui ont découvert
l'Holocauste sur les bancs d'École n'a visiblement aucun
intérêt pour le journaliste de la Presse Canadienne (Giuseppe
Valiante). L'Ontario et les provinces de l'Atlantique ne viennent pas
d'adopter une loi sur la laïcité.
Rien ne se perd, rien ne se crée en ce
bas-monde, Jack Jedwab, historien et président de l'Association d'études
canadiennes, a son idée sur la question : «Selon Jack Jedwab, les
résultats de ce sondage devraient sonner
l'alarme pour le ministre de l'Éducation du Québec, puisque le fait
d'en apprendre davantage sur le génocide juif renforce selon lui la
tolérance et habilite à lutter contre la discrimination.» Pourquoi la
connaissance des holocaustes arménien, ukrainien ou
rwandais ne pourrait-elle renforcer la tolérance et la lutte contre la
discrimination.
À ce chapitre l'armée de la tolérance
et de la rééducation est déjà en marche: «des universitaires québécois
préparent un guide pédagogique pour aider les enseignants de la
province.» «En réponse à ce phénomène, la
Fondation pour l'étude des génocides s'est associée au gouvernement du
Québec pour mieux outiller les enseignants du secondaire. Silvane Hirsch
l'une des deux universitaires derrière le guide pédagogique qui sera
disponible dès cet automne au personnel enseignant
de quelques écoles». En avril dernier, la directrice de la Fondation,
Heidi Berger, avait déclaré à la Presse canadienne que son objectif
était de diffuser ce guide dans toutes les écoles secondaires publiques
et privées de la province d'ici 2020.» Alors qu'un
débat est ouvert sur l'enseignement de l'histoire du Québec est ouvert
(voir « qui a le droit» sur ce blogue, Les étudiants québécois ont-ils
vraiment besoin de ce guide?
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