Le lecteurs de ce blogue sont
probablement familiers avec le concept de «Grand Remplacement », c'est à
dire cette idée développée par l'essayiste français Renaud Camus sur
la substitution des populations européenne
de souche par des populations majoritairement extra-européennes
(notamment africaines et musulmanes) sciemment encouragée par les
gouvernements ouest européens. Afin de rendre ce projet plus acceptable
aux populations blanches européennes et nord américaines,
il convient de les préparer mentalement à ce Grand Remplacement.
Assistons-nous à un Petit Remplacement culturel et métapolitique? nous
pourrions le croire à observer des productions récentes des studios
Disney. Ainsi la sortie récente du film
Aladdin met en vedette le comédien afro-américain Will Smith,
dans ce remake du dessin animé sorti initialement en 1992. Le génie du
dessin animé est bleu et Will Smith dans cette version en images réelles
est aussi bleu, mais a conservé ses
traits afro américains. Aladin et la princesse Jasmine sont aussi
interprètés par des comédiens « racisés », le rôle d'Aladin tenu par le
comédien d'origine égyptienne Mena Massoud et la princesse Jasmine par
la comédienne britannique, Naomi Scott, née en
Ouganda de parents indiens. Question d'intérêt mineur pour notre
propos,
Aladdin se déroulant dans un Moyen Orient de pacotille.
Au-delà de
l'intérêt pécuniaire à organiser une seconde sortie d'un film qui avait
bien fonctionné en 1992(plus de 504 millions de dollars de revenus), on
peut se demander si le véritable objectif
des studios Dysney n'est pas de « raciser » son catalogue. Le remake en images réelles prévu du dessins animés
La Petite sirène (The Little Mermaid sorti initialement en
1989) prévoit qu'Ariel, la petite sirène, sera interprété par la
chanteuse et actrice afro-américaine, Halle Bailey (« une petite sirène
qui ne fait pas l'unanimité»,
La Presse, 5 juillet). L'auteur de l'article (Marissa Groguhé)
note que:»L'héroïne du film d'animation de 1989, au teint clair et aux
cheveux rouges, aura la peau foncée dans l'adaptation en prises de vue
réelles de
La petite sirène. L'annonce de cette Ariel aux traits
afro-américains a suscité des réactions négative. Visiblement soucieuse
de recadrer ce mouvement de réactions négatives, la journaliste s'est
adressée à Gabriella Kinté, qui n'est pas une
inconnue pour le lecteurs du Harfang, voir à son sujet « Leurs Identiraires » (Le Harfang,
Vol. 7, no 4, avril-mai 2019) présentée comme une autrice, militante
antiraciste et fondatrice de la librairie Racines. Il ne s'agit
pas que de préparer les populations, mais aussi la jeunesse à cette
idée d'un Grand Remplacement que les studios Disney semble
malheureusement croire inéluctable. L'effort des studios Disney est à
rapprocher de la nouvelle mouture de
Passe-Partout, et son application à familiariser les enfants avec l'homoparentalité.
Changement de maison de production et
de continent , il faut inscrire dans cette tendance, la tentative pour
remplacer l'emblématique agent 007, actuellement interprété par le
comédien Daniel Craig, par James Bond
noir, le nom du comédien afro-britanniqued'origine ghanéenne, Idris
Elba a été mentionné. Devons-nous attendre une version « daltonienne »
du classique
Bambi, version marquant l'adhésion inconditionnelle des studios Disney à la diversité. Le cerf Bambi sera-t-il remplacé par un gnou?
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