Saturday, May 13, 2023

N’en jetez plus…

 



 la cour est pleine. En matière de racisme, nous pensions avoir tout vu ou tout lu. Nous n’étions pas au bout de nos peines et ils nous restaient à faire la rencontre d’une nouvelle manifestation de racisme. «Les accents étrangers influencent grandement l’opinion qu’on se fait des nouveaux arrivants et des experts suggèrent les résultats d’une nouvelle étude."
 
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 Le fait d’avoir un accent et d’être issu d’une minorité visible «entrave» la possibilité d’être perçu comme légitime, digne de confiance ou même crédible.Cette étude confirme ainsi d’autres études au Québec sur les barrières à l’emploi et sur la «glottophobie», une forme de discrimination linguistique qui inclut l’accent. Il est déjà connu que la couleur de la peau , la religion et le genre des experts influencent l’opinion qu’on s’en fait. Cette fois, «le point de départ est la discrimination basée sur l’accent», précise le professeur Antoine Bilodeau, il a notamment mené cette enquête avec son équipe  de l’Université Concordia[…]. «On connaît bien le concept de minorité visible, mais beaucoup moins  les minorités audibles»,affirme ce spécialiste en science politique et en intégration des immigrants».[…] (Des experts avec un accent sont jugés moins crédibles, Le Devoir, 9 mai).
Après la vue et l’ouïe, quel sens faudra-t-il mettre à contribution dans la lutte au racisme et aux discriminations qui constitue la marque de commerce de notre époque. Après la vue et l’ouïe, le choix s’avère limité, il reste l’odorat, le goût et le toucher. 
Soucieux d’éviter à des «chercheurs» comme Antoine Bilodeau de se casser la tête et dépenser en vain les subventions qui ne peuvent manquer de venir avec de telles «recherches»; pour l’odorat, je leur suggère une rapide recherche avec les mot-clés Jacques Chirac, odeur et immigration. Ils découvriront que l’ancien président de la République française a déjà creusé la question. Sa déclaration mérite d’être rappelée in extenso, mes lecteurs pourront la trouver sans trop de peine sur Wikipédia:«Notre problème, ce n'est pas les étrangers, c'est qu'il y a overdose. C'est peut-être vrai qu'il n'y a pas plus d'étrangers qu'avant la guerre, mais ce n'est pas les mêmes et ça fait une différence. Il est certain que d'avoir des Espagnols, des Polonais et des Portugais travaillant chez nous, ça pose moins de problèmes que d'avoir des musulmans et des Noirs[…] Comment voulez-vous que le travailleur français qui habite à laGoutte d’Or où je me promenais avec Alain Juppé il y a trois ou quatre jours, qui travaille avec sa femme et qui, ensemble, gagnent environ 15 000 francs, et qui voit sur le palier à côté de son HLM entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50 000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler! [applaudissements nourris] Si vous ajoutez à cela le bruit et l'odeur [rires nourris], eh bien le travailleur français sur le palier, il devient fou. Il devient fou. C'est comme ça. Et il faut le comprendre, si vous y étiez, vous auriez la même réaction. Et ce n'est pas être raciste que de dire cela. Nous n'avons plus les moyens d'honorer le regroupement familial et il faut enfin ouvrir le grand débat qui s'impose dans notre pays, qui est un vrai débat moral, pour savoir s'il est naturel que les étrangers puissent bénéficier, au même titre que les Français, d'une solidarité nationale à laquelle ils ne participent pas puisqu'ils ne paient pas d'impôt![…] Il faut que ceux qui nous gouvernent prennent conscience qu'il y a un problème de l’immigration, et que si l'on ne le traite pas et, les socialistes étant ce qu'ils sont, ils ne le traiteront que sous la pression de l’opinion publique, les choses empireront au profit de ceux qui sont les plus extrémistes.[…]. La déclaration de Jacques Chirac est restée dans l’Histoire sous le nom de Déclaration d’Orléans. Pour le goût et le toucher, je suis convaincu que les Antoine Bilodeau de ce monde finiront par trouver des manifestations de discrimination imputables à ces deux sens. 



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