C’est
ce qu’il faut penser de l’intention de la députée solidaire Ruba Ghazal
de remplacer Manon Massé comme co-porte-parole de Québec solidaire
(QS): «La Députée solidaire «pareille au-même», car Mme Ghazal, comme
Manon Massé, représente une circonscription montréalaise. Ce qui, si,
elle était élue, ne contribuerait pas à «désenclaver» QS de son
véritable terreau, à savoir la République du Plateau Mont-royal.
«Officiellement, Ruba Ghazal est jusqu’ici la seule sur les rangs . Sa
collègue Christine Labrie, députée de Sherbrooke, s’est toutefois déjà
dite en réflexion, pendant que et l’ex-députée de Rouyn-Noranda-La
Témiscamingue, Émilise Lessard-Therrien pourrait également tenter sa
chance, selon plusieurs sources.» (Ruba Ghazal se lance la première chez
Québec solidaire , La Presse, 21 mai). La candidature
de Ruba Ghazal est susceptible de diverses lectures. L’ancrage
montréalais de Mme Ghazal lui confère-t-il un avantage sur ses
éventuelles rivales «régionales» au sein d’un parti qui demeure encore
très Montréalo-centré, Avantage aussi pour Mme Ghazal, la femme
:«D’origine palestinienne , née au Liban,[…] enfant de la loi 101»,Ruba
Ghazal offre donc les garanties de «diversité» et d’«inclusion» dont QS
semble si friand. Cet ancrage montréalais et sa «diversité» joueront-ils
en faveur de Ruba Ghazal? Seul l’avenir nous le dira: «Le congrès qui
élira les porte-paroles de QS aura lieu du 24 au 26 novembre.C’est lors
de ce week-end que Manon ‘Massé quittera ses fonctions comme
co-porte-parole . Gabriel Nadeau-Dubois, lui, devrait rester en poste.»
Faut-il souhaiter au vu des résultats de Québec solidaire aux dernières
élections générales, la victoire de Mme Ghazal, pourrait-elle signifier
que QS poursuivrait sur sa lancée du 3 octobre 2022 s’emparent de
bastions montréalais du Parti libéral du Québec (Verdun,
Maurice-Richard) comme QS a été capable de le faire au soir du 3
octobre. Élément à considérer dans cette hypothèse, la déclaration de
Mme Ghazal: «L’élue promet d’emblée de parler «davantage
d’indépendance.» Dans le parti, on parle de ces enjeux-là , mais c’est
comme si ce n’est pas assez entendu pour les Québécois. Je veux mettre
ça de l’avant, j’ai envie que les gens entendent parler d’indépendance ,
de notre projet pour y arriver», affirme mme Ghazal. Élément donc à
considérer, un QS franchement indépendantiste pourra-t-il être une
alternative intéressante pour des électeurs libéraux désorientés? La
réponse en 2026.
Il
faut prudemment mettre en perspective, les velléités indépendantistes
(car, pour l’heure, ce ne sont encore que des velléités) de Mme Ghazal à
la lumière des récents sondages plaçant Le Parti québécois devant QS.
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