La
publicité accordée à L’Initiative du siècle a suscité de vives
réactions au Québec, La menace que représente l’objectif d’un Canada de
100 millions d’habitants en l’an 2100 pour la survie du Québec son poids
démographique et politique au sein de la Fédération canadienne, pour
celle de la langue française ont fait vivement réagir au sein de la
classe politique québécoise. C’est unanimement que cette dernière est
montée aux barricades pour la défense du français, en cela la classe
politique est en phase avec la population québécoise.
«Ainsi, la protection du français est la priorité de 39% des 1001 Québécois sondés par la firme Léger[…]
L’enjeu
de la langue arrive avant le besoin de contrer la pénurie de
main-d’oeuvre(32%), la croissance économique (22%)et le vieillissement
de la population (7%). Dans la population francophone, l’importance de
protéger le français en matière d’immigration fait aucun doute: 50% des
répondants estiment qu’il s’’agit de la priorité.[…]»(Le français est la
priorité des Québécois en immigration, révèle un sondage Léger-Le
Journal, Le Journal de Montréal, 17 mai).
À
l’instar de mes compatriotes francophones, je juge aussi la protection
du français comme une lutte prioritaire, prioritaire, mais insuffisante.
Insuffisante car elle veut défendre qu’un aspect de la nature de la nation québécoise francophone.
La
nature de la nation québécoise francophone ne saurait se résumer à la
seule langue française. Son identité est autrement plus riche que la
seule langue française.
La
nation québécoise francophone est d’abord et avant tout constituée
d’une population d’origine européenne. Pour ceux qui n’auraient pas
compris le sens d’«européenne», je reprend la phrase; la nation
québécoise francophone est avant tout constituée d’une population
blanche n’en déplaise au Boukar Diouf, Maka Kotto et Dany Lafferière de
ce monde.
Cette
population d’origine européenne est de culture gréco-Latine ce qui
tendrait à exclure du socle québécois francophone nos voisins d’origine
anglo-saxonne.
Finalement dernière composante de cette identité, l’empreinte profonde laissée par le catholicisme.
Je veux bien que nos contemporains considèrent la défense du français comme prioritaire.
Mais la vraie priorité de notre classe politique , si son principal, et seul, horizon politique n’était pas d’être
«politiquement
correcte»serait de défendre cette identité. Cette identité: Européenne,
gréco-latine , catholique. Lorsqu’elle la défendra, les menaces à la
langue française disparaîtront comme la rosée du matin. Sans ces
éléments, la défense de la langue française est un mauvais combat, pire
une voie de garage car si nous nous contentons de simplement défendre la
langue française, le Québec pourrait être un jour constitué de quelques
Jean Baptiste, mais aussi d’une majorité de Justin Trudeau, de Boukar
Diouf, de Saramée et de Boulfedja Benabdallah.
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