Sunday, May 21, 2023

Le mauvais combat

 



La publicité accordée à L’Initiative du siècle a suscité de vives réactions au Québec, La menace que représente l’objectif d’un Canada de 100 millions d’habitants en l’an 2100 pour la survie du Québec son poids démographique et politique au sein de la Fédération canadienne, pour celle de la langue française ont fait vivement réagir au sein de la classe politique québécoise. C’est unanimement que cette dernière est montée aux barricades pour la défense du français, en cela la classe politique est en phase avec la population québécoise. 
«Ainsi, la protection du français est la priorité de 39% des 1001 Québécois sondés par la firme Léger[…] 
L’enjeu de la langue arrive avant le besoin de contrer la pénurie de main-d’oeuvre(32%), la croissance économique (22%)et le vieillissement de la population (7%). Dans la population francophone, l’importance de protéger le français en matière d’immigration fait aucun doute: 50% des répondants estiment qu’il s’’agit de la priorité.[…]»(Le français est la priorité des Québécois en immigration, révèle un sondage Léger-Le Journal, Le Journal de Montréal, 17 mai).
À l’instar de mes compatriotes francophones, je juge aussi la protection du français comme une lutte prioritaire, prioritaire, mais insuffisante.
Insuffisante car elle veut défendre qu’un aspect de la nature de la nation québécoise francophone. 

La nature de la nation québécoise francophone ne saurait se résumer à la seule langue française. Son identité est autrement plus riche que la seule langue française. 

La nation québécoise francophone est d’abord et avant tout constituée d’une population d’origine européenne. Pour ceux qui n’auraient pas compris le sens d’«européenne», je reprend la phrase; la nation québécoise francophone est avant tout constituée d’une population blanche n’en déplaise au Boukar Diouf, Maka Kotto et Dany Lafferière de ce monde. 

Cette population d’origine européenne est de culture gréco-Latine ce qui tendrait à exclure du socle québécois francophone nos voisins d’origine anglo-saxonne. 
Finalement dernière composante de cette identité, l’empreinte profonde laissée par le catholicisme. 

Langue française

Je veux bien que nos contemporains considèrent la défense du français comme prioritaire. 
 
 
Migrants: manifestations pro et anti migrants à Douvres - Challenges
 
 
Mais la vraie priorité de notre classe politique , si son principal, et seul, horizon politique n’était pas d’être 
«politiquement correcte»serait de défendre cette identité. Cette identité: Européenne, gréco-latine , catholique. Lorsqu’elle la défendra, les menaces à la langue française disparaîtront comme la rosée du matin. Sans ces éléments, la défense de la langue française est un mauvais combat, pire une voie de garage car si nous nous contentons de simplement défendre la langue française, le Québec pourrait être un jour constitué de quelques Jean Baptiste, mais aussi d’une majorité de Justin Trudeau, de Boukar Diouf, de Saramée et de Boulfedja Benabdallah.

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