Monday, May 15, 2023

Espèce menacée

 



Les hétérosexuels seraient-ils en voie de disparition? Socialement du moins! Selon le rapport annuel de l’agence américaine de santé, moins de 75% des élèves entre 14 et 18 ans s’identifient comme hétérosexuels. «Ce «chiffre record» signalerait principalement que davantage de personnes osent s’exprimer ouvertement sur leur orientation sexuelle et que la pression d’«entrer dans la case «se fait moins forte». Parmi les lycéens, un sur quatre s’identifie comme LBGTQ, indique The Hill. Plus exactement , selon le rapport annuel des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), l’agence américaine de santé, en 2021, 74,4% des élèves de 14 à 18 ans ont déclaré être hétérosexuels.[…] «Ainsi, la proportion grandissante de personnes s’identifiant comme LBGTQI ne signifie pas qu’il y ait dans les faits moins de personnes hétérosexuelles, comme le précise le New York Post: «C’est plutôt le signe que davantage de personne osent discuter de leur orientation et de leur identité sexuelles.» (Parmi les adolescents américains, une plus grande diversité d’orientations sexuelles, Courrier international, 28 avril
 

 
 
«Une contagion sociale liée au développement du phénomène sur les réseaux sociaux? Ritch Savin-Williams, professeur de psychologie du développement (College of Human Ecology, Cornell University, NDA), interrogé par le journal The Post, ne croit pas à cette idée: «Les médias sociaux ont ajouté à cette visibilité qu’il existe des options qui n’étaient pas disponibles auparavant […] Dans un sens positif. ils disent en quelque sorte: «Hé, regardez, vous n’êtes pas obligé de rentrer dans ces cases.» Selon lui, «ce n’est pas que le nombre absolu de personnes ait augmenté en pourcentage en terme d’orientation sexuelle, mais plutôt que la visibilité et la volonté des individus de l’exprimer et de le déclarer.»( États-Unis: la maladie hétérosexuelle,VA Confidentiel La lettre quotidienne, 4 mai) Je veux bien que l’on prétende que les adolescents, car on parle bien d’adolescents ici, ne soit pas obligé de rentrer dans une case, tant et aussi longtemps que l’on garde en mémoire que la nature et la biologie font en sorte qu’ils sont déjà, qu’ils le veuillent ou non, dans une case depuis leur conception, le reste n’est qu’idéologie. Idéologie aujourd’hui, mais demain? Je reprend le titre de l’article que je cite plus haut et que j’emprunte à la lettre quotidienne de l’hebdomadaire français Valeurs actuelles. La lettre quotidienne évoque «la maladie hétérosexuelle», pour l’heure ce n’est encore qu’un titre qui veut frapper et susciter l’attention. Mais devant le mordant et l’omniprésence du lobby LBGTI, combien de temps ce titre ne restera qu’un titre? Lorsque les adolescents sondés par le New York Post, l’âge adulte atteint et bien logés dans leur case LBGTQI, les derniers hétérosexuels devront-ils à leur tour se trouver un placard? À moins que la boucle ne soit bouclée et que l’Association américaine de psychiatrie ne décrète alors que l’hétérosexualité est une maladie mentale,  comme elle tenait l’homosexualité pour une maladie mentale jusqu’en 1973. Entretemps avant de disparaître, je marche les fesses serrées. 



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