Wednesday, October 28, 2020

Une Solidarité bien tardive

 


«La classe politique fédérale a pris une dizaine de jours avant d'exprimer officiellement sa solidarité avec la France, secouée par l'assassinat de Samuel Paty. Lundi, la Chambre des communes a observé un moment de silence à sa mémoire. Mardi, elle a adopté unanimement une motion qui «condamne avec la plus grande sévérité l'attentat terroriste survenu le 16 octobre 2020 à Conflans-Sainte-Honorine, en France, qui a attaqué une des valeurs fondamentales en démocratie, soit la liberté d'expression.» Les deux gestes ont été posés à l'initiative des élus bloquistes.
«la décapitation, le meurtre de Samuel Paty est absolument inacceptable injustifiable. Nous nous joignons à tout le monde en condamnant cet acte et en restant solidaires avec nos amis et alliés en France», a dit M. Trudeau . Puis il a mis en garde contre le danger d'attiser les tensions. Probablement lui-même étonné de son audace, il s'empresse d'ajouter: «C'est pour ça que je vais prendre l'opportunité (bravo Justin pour le l'anglicisme) pour parler à des leaders. des leaders mondiaux, des leaders communautaires, des leaders de la communauté musulmane ci au Canada, pour comprendre leurs inquiétudes, leurs préoccupations , pour écouter et pour travailler pour réduire ces tensions», s'est-il empressé d'ajouter.» (Le Canada solidaire de la France, La Presse, 7octobre ) Peut-être afin de réduire ces tensions , Justin Trudeau devrait-il s'adresser à son caucus libéral des parlementaires musulmans. (voir ce blogue, Toujours Bon à savoir, 14 octobre)
 

 
 
Il faut souhaiter que la France n'ait pas besoin de la solidarité du Canada, à moins de disposer de dix jours pour attendre les secours et la solidarité du Canada de Justin Trudeau.  
Ce qu'il faut admirer chez Justin Trudeau, c'est que peu importe les circonstances, il ne perd pas le cap; ici , il demeure fidèle à son credo multiculturaliste; il faut se convaincre qu'il est profondément indifférent au sort et le destin tragique de Samuel Paty, ce qui le préoccupe, véritablement, ce n'est pas la liberté d'expression et le terrorisme, mais de ne pas attiser les tensions et de «prendre l'opportunité» de parler à des leaders de la communauté musulmane; dans le cadre de ses entretiens avec ces leaders, Justin Trudeau, pourrait-il tenter d'obtenir de ces leaders un condamnation ferme de l'assassinat de Samuel Paty ou, à défaut, obtenir des déclarations aussi fermes en faveur de la liberté d'expression. 
Il faut déplorer que comme Québécois et Canadiens, celui qui parle pour nous sur la scène internationale soit un produit bas de gamme nommé Justin Trudeau.

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