«La
classe politique fédérale a pris une dizaine de jours avant d'exprimer
officiellement sa solidarité avec la France, secouée par l'assassinat de
Samuel Paty. Lundi, la Chambre des communes a observé un moment de
silence à sa mémoire. Mardi, elle a adopté unanimement une motion qui
«condamne avec la plus grande sévérité l'attentat terroriste survenu le
16 octobre 2020 à Conflans-Sainte-Honorine, en France, qui a attaqué une
des valeurs fondamentales en démocratie, soit la liberté d'expression.»
Les deux gestes ont été posés à l'initiative des élus bloquistes.
«la
décapitation, le meurtre de Samuel Paty est absolument inacceptable
injustifiable. Nous nous joignons à tout le monde en condamnant cet acte
et en restant solidaires avec nos amis et alliés en France», a dit M.
Trudeau . Puis il a mis en garde contre le danger d'attiser les
tensions. Probablement lui-même étonné de son audace, il s'empresse
d'ajouter: «C'est pour ça que je vais prendre l'opportunité (bravo
Justin pour le l'anglicisme) pour parler à des leaders. des leaders
mondiaux, des leaders communautaires, des leaders de la communauté
musulmane ci au Canada, pour comprendre leurs inquiétudes, leurs
préoccupations , pour écouter et pour travailler pour réduire ces
tensions», s'est-il empressé d'ajouter.» (Le Canada solidaire de la
France, La Presse, 7octobre ) Peut-être afin de réduire ces
tensions , Justin Trudeau devrait-il s'adresser à son caucus libéral des
parlementaires musulmans. (voir ce blogue, Toujours Bon à savoir, 14
octobre)
Il
faut souhaiter que la France n'ait pas besoin de la solidarité du
Canada, à moins de disposer de dix jours pour attendre les secours et la
solidarité du Canada de Justin Trudeau.
Ce
qu'il faut admirer chez Justin Trudeau, c'est que peu importe les
circonstances, il ne perd pas le cap; ici , il demeure fidèle à son
credo multiculturaliste; il faut se convaincre qu'il est profondément
indifférent au sort et le destin tragique de Samuel Paty, ce qui le
préoccupe, véritablement, ce n'est pas la liberté d'expression et le
terrorisme, mais de ne pas attiser les tensions et de «prendre
l'opportunité» de parler à des leaders de la communauté musulmane; dans
le cadre de ses entretiens avec ces leaders, Justin Trudeau, pourrait-il
tenter d'obtenir de ces leaders un condamnation ferme de l'assassinat
de Samuel Paty ou, à défaut, obtenir des déclarations aussi fermes en
faveur de la liberté d'expression.
Il
faut déplorer que comme Québécois et Canadiens, celui qui parle pour
nous sur la scène internationale soit un produit bas de gamme nommé
Justin Trudeau.
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