La
décapitation d'un enseignant français d'histoire et géographie,
coupable aux yeux de son assassin d'avoir montré les caricatures de
Mahomet bouleverse la France et sa classe politique. Une classe
politique qui aura quelque peine à expliquer pourquoi le tueur, un
réfugié tchétchène en France pouvait aller et venir malgré son statut S.
Les Français et leurs dirigeants politiques pourront déchirer leurs
chemises et clamer «liberté d'expression», «valeurs de la républiques»,
cela ne remplacera pas une bonne introspection. De quoi Samuel Pauty,
est-il mort? Ce qui n'est pas la même question que qui a tué Samuel
Paty? Dans la chaîne des événements ayant conduit à l'assassinat de
Samuel Paty, est-il possible d'évoquer le rôle des fameuses caricatures
du Prophète. Caricatures qui, à ce jour sont responsables des morts
violentes de treize personnes (douze morts lors de l'attentat à Charlie Hebdo et
celle de Camille Pauty.
Le ministère de l'Intérieur attend-il de
nouvelles victimes avant de déconseiller sinon d'interdire l'utilisation
de ces «oeuvres», Les autorités du ministère de l'Éducation nationale
sont-elles incapables de demander le développement étal conception d'un
matériel pédagogique n'incluant pas le recours à ces caricatures? Les
caricatures de Charlie hebdo n'ont jamais été développé dans un
but pédagogique, il s'agit depuis le début qu'il s'agissent de
caricatures du Christ ou de Mahomet d'oeuvres volontairement
blasphématoires ayant pour seul but de faire naître un rire gras et
malsain, que font-elles en salle de classe. Il ne faut plus les utiliser
dans ce contexte. S'agirait-il d'une victoire de l'islamisme ou du bon
sens? Comme s'il n'y avait pas d'autres moyens de démontrer la nocivité
de l'islamisme. les attentats commis en sol français au nom de l'Islam
ne suffisent-ils pas justement à prouver la nocivité de l'islamisme? Les
caricatures de Charlie Hebdo ont fait leur travail, il n'est
plus utile de les exhiber en public et surtout pas dans un contexte
scolaire, à moins que les «autorités» n'entendent se nourrir du sang du
prochain Samuel Paty. Et que nous soyons conduits à conclure que la
République d'aujourd'hui comme celle d'hier ne se nourrisse de sang
français, celui de Louis XVI et Marie-Antoinette, hier celui de Samuel
Paty aujourd'hui. Letemps est venu de jetez à la corbeille, ces
caricatures sont maintenant inutiles et de elles devraient prendre la
voie de la déchiqueteuse. Si d'autres enseignants ou journalistes
devaient mourir violemment suite à leur utilisation, c'est le
gouvernement français qu'il faudrait tenir responsable et ne pas se
gargariser de formules comme c'est «La République que l'on
décapite»,mais ne pas hésiter à clamer, «c'est la République qui
décapite».
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