Thursday, October 22, 2020

À la corbeille...

 

La décapitation d'un enseignant français d'histoire et géographie, coupable aux yeux de son assassin d'avoir montré les caricatures de Mahomet bouleverse la France et sa classe politique. Une classe politique qui aura quelque peine à expliquer pourquoi le tueur, un réfugié tchétchène en France pouvait aller et venir malgré son statut S. Les Français et leurs dirigeants politiques pourront déchirer leurs chemises et clamer «liberté d'expression», «valeurs de la républiques», cela ne remplacera pas une bonne introspection. De quoi Samuel Pauty, est-il mort? Ce qui n'est pas la même question que qui a tué Samuel Paty?  Dans la chaîne des événements ayant conduit à l'assassinat de Samuel Paty, est-il possible d'évoquer le rôle des fameuses caricatures du Prophète. Caricatures qui, à ce jour sont responsables des morts violentes de treize personnes (douze morts lors de l'attentat à Charlie Hebdo et celle de Camille Pauty. 
 

 
 
Le ministère de l'Intérieur attend-il de nouvelles victimes avant de déconseiller sinon d'interdire l'utilisation de ces «oeuvres», Les autorités du ministère de l'Éducation nationale sont-elles incapables de demander le développement étal conception d'un matériel pédagogique n'incluant pas le recours à ces caricatures? Les caricatures de Charlie hebdo n'ont jamais été développé dans un but pédagogique, il s'agit depuis le début qu'il s'agissent de caricatures du Christ ou de Mahomet d'oeuvres volontairement blasphématoires ayant pour seul but de faire naître un rire gras et malsain, que font-elles en salle de classe. Il ne faut plus les utiliser dans ce contexte. S'agirait-il d'une victoire de l'islamisme ou du bon sens? Comme s'il n'y avait pas d'autres moyens de démontrer la nocivité de l'islamisme. les attentats commis en sol français au nom de l'Islam ne suffisent-ils pas justement à prouver la nocivité de l'islamisme? Les caricatures de Charlie Hebdo ont fait leur travail, il n'est plus utile de les exhiber en public et surtout pas dans un contexte scolaire, à moins que les «autorités» n'entendent se nourrir du sang du prochain Samuel Paty. Et que nous soyons conduits à conclure que la République d'aujourd'hui comme celle d'hier ne se nourrisse de sang français, celui de Louis XVI et Marie-Antoinette, hier celui de Samuel Paty aujourd'hui. Letemps est venu de jetez à la corbeille, ces caricatures sont maintenant inutiles et de elles devraient prendre la voie de la déchiqueteuse. Si d'autres enseignants ou journalistes devaient mourir violemment suite à leur utilisation, c'est le gouvernement français qu'il faudrait tenir responsable et ne pas se gargariser de formules comme c'est «La République que l'on décapite»,mais ne pas hésiter à clamer, «c'est la République qui décapite».

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