Le pape François a fait connaître les grandes lignes de sa nouvelle lettre encyclique. Intitulée Fratelli Tutti (Tous frères). Sans surprise: «il pourfend «le racisme», un «virus qui mute»,certaines « «formes de nationalisme» fondées sur le «repli sur soi» (...), des attitudes xénophobes, le mépris», le «populisme malsain»qui «cache le mépris des autres»et les visions « libérales libéralesindividualistes » et leurs «intérêts économiques effrénés» fondé sur «le dogme de foi néolibéral» alors que «la grande question, c'est le travail» pour tous.
Il s'agit, au contraire, de construire une «autre logique» par une «bonne politique» non guidée par la seule économie. Une politique «noble» dont «l'âme serait la charité sociale»ou «l'amour social» en vue d'une «société fraternelle»ou les «migrants» notamment et les pauvres doivent avoir leurs droits ou qu'ils soient. Une société ou les «mouvements populaires rassemblant des chômeurs, des travailleurs précaires» doivent donc avoir leur «place» pour «une économie populaire et de production communautaire».Ce sont en effet des «poètes sociaux».» (L'encyclique très politique du Pape sur la «fraternité», Le Figaro, 4 octobre)
Si
l'on reconnaît sans peine le détestable préjugé favorable du Pape en
faveur des migrants et son mépris parallèle pour les lois et les
frontières nationales (voir sur ce blogue, Le trêtre, 11 juillet 2019).
Nous n'avons pas à faire nôtre cette politique qui prend le parti des
squatteurs s'installant illégalement en Europe ou chez nous. Nous
aimerions par ailleurs connaître la formation du Pape en économie pour
nous parler d'une «économie populaire de production communautaire»,
vocabulaire qui a des accents indéniablement socialistes; le XXe siècle
nous a enseigné que le succès a caractérisé ses essais en Union
soviétique, en Europe de l'est après 1945, en Chine et au Vietnam. Si le
pape François veut se lancer dans les expériences socio-politiques
qu'ils se contentent d'expérimenter au Vatican et qu'ils y accueillent
les migrants qu'ils aiment tant. Ces migrants trop souvent étrangers ne
sont pas nos frères, la plupart du temps, nous n'avons avec eux rien
commun; langue, culture, religion.
Dans
son désir de contrer «le dogme de foi néolibéral», François
songera-t-il à puiser dans le riche réservoir doctrinal de la «doctrine
sociale de l'église» constitué par les grands papes que furent Léon XIII
avec (Rerum novarum, 1891, dénonçant justement les excès du capitalisme ) et Pie XI (avec Quadragesimo Anno, 1931). François osera-t-il nous parler de corporatisme?
« Autre
originalité de cette encyclique - dans la tradition catholique, une
encyclique synthétise l'enseignement d'un pape sur une question précise,
ici le social et le politique - elle a été inspirée par la pandémie
mondiale du Covid-19, mais aussi, révèle François, par le grand imam du
Caire, Ahmad Al-Tayyeb, cité à cinq reprises au fil des 270 pages. Ils
avaient rédigé ensemble un appel commun, à Abou Dhabi (Émirats Arabes
Unis) en février 2019 qui est reproduit à la fin du texte. Pour l'heure,
François n'est pas mon frère et je n'ai pas besoin de ce pape complice
des musulmans lorsque son rôle est d'être le gardien de la Foi et le
Vicaire du Christ et non d'être le premier imam de Rome et le fossoyeur
de la Chrétienté catholique.
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