«Le
meutre[sic] du jeune Brendin Horner 21ans, continue de secouer le pays.
Pour le président sud-africain Cyril Ramaphosa, « cet incident montre à
quel point le brasier de la haine raciale peut facilement être
rallumé »
[...] tout a commencé le 2 octobre dernier, par la découverte
du corps sans vie de Brendin Horner, 21 ans. Il gérait une ferme près
de Paul Roux dans la province de Free State dans le centre du pays. Il a
été retrouvé attaché à une clôture métallique à environ 100 mètres de
son domicile, après avoir été battu et étranglé[...] D'autres histoires
similaires dans leur brutalité ont fait, ces dernières années, les gros
titres des journaux. La mort de Brendin Horner succède à celle de
Chantel Kershaw, fermière blanche agressée sexuellement et tuée par deux
hommes dans sa ferme près de Johannesburg le 30 septembre. La question
de la répartition des terres agricoles est brûlante en Afrique du Sud.
Quand l'ANC a pris le pouvoir en 1994, à la fin de l'apartheid, l'état
avait promis la redistribution de 30 % des quelques 60 000 exploitations
agricoles à des fermiers noirs. Mais cette réforme reste «lente et
inefficace», comme l'a souligné une récente étude.» (Afrique du Sud: la
mort d'un fermier blanc déchaîné la colère, Le Point, 13
octobre). La lenteur du gouvernement sud-africain tient peut être à la
proximité de l'exemple du Zimbabwe qui a lui aussi procédé à
l'expropriation des fermiers blancs, cette expropriation a largement
participé au déclin général de l'économie zimbabwéenne au cours des
années Mugabe. Le président Ramaphosa a décidé de rompre le silence qui
régnait jusqu'ici sur cette réforme agraire qui a de plus les allures
d'une épuration ethnique. Ce silence assourdissant sur les violences
dont les fermiers blancs sud-africains font les frais depuis la fin de
l'apartheid et des semaines de matraquage de Black Lives Matters.
il est facile de comprendre que journalistes et chroniqueurs ne
tiennent pas à prendre position sur le sort des Boers. assassinés au
fond des campagnes sud-africaines. D'autant plus que toute remise en
question du paradis sud-africain post-apartheid pourrait apparaître
comme un impardonnable crime de lèse majesté à l'égard de Nelson
Mandela.
Le
remps de ce silence serait-il heureusement révolu avec la déclaration
de Cyril Ramaphosa. «Le meurtre d'un fermier blanc, deux suspects noirs
arrêtés, une manifestation virulente: le président sud-africain a appelé
au calme, soulignant que les tensions raciales liées à ces incidents
rappelaient tristement que l'Afrique du Sud reste en convalescence du
régime de l'apartheid.» (Tensions raciales: Le président sud-africain
appelle au calme, Journal de Montréal, 12 octobre). Trop peu, trop tard, penseront certains. Le gouvernement de l' African National Congress (ANC)
et le précédent président de la République d'Afrique du Sud, Jacob
Zuma, n'ont-t-ils pas laissé pendant des années, les sympathisants de
la Ligue de Jeunesse de l'ANC scander «Kill the Boer» lors de leurs
manifestations.
Combien de Brendin Horner devront mourir sous la torture avant que Justin Trudeau ne pose le genou en terre?
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