Friday, October 30, 2020

Dur à suivre

 

Dernière déclaration du pape François. Le successeur de Pierre rêve d'une «Europe sainement laïque» et «solidaire et généreuse» (Le pape François rêve d'une Europe «sainement laïque», Journal de Montréal,27 octobre). Qui au fil des déclarations intempestives du pape (déclarations faites à des journalistes en avion voilà plusieurs mois, déclarations plus ou moins trafiquées sur Les unions civiles et les homosexuels faites dans des documentaires) Dernière en date de ces déclarations;  une lettre rendue publiques mais initialement destinée à son cardinal-secrétaire d'État, Mgr Pietro Parolin). Une déclaration qui rend encore plus complexe la compréhension (S'il y a quelque chose à comprendre) de la pensée et la vision du pape sur l'Église catholique, son destin et son avenir. Pour le pape semble convaincu:«qu'une Europe sainement laïque, ou Dieu et César», c'est à dire l'Église et les gouvernements nationaux»soient distincts , mais pas opposés»: tel est le rêve confessé par le pape François(Une Europe «sainement laïque»: le pape François fait un rêve, Le Point, 27 octobre) .L'histoire de la laïcité en Europe occidentale c'est d'abord celle d'un laïcisme agressif et fondamentalement anti-catholique.  Le cas français est, à cet égard, particulièrement représentatif, pas question ici de «collaboration harmonieuse», mais plutôt une féroce «guerre de territoires», notamment autour de l'école. De Jules Ferry (franc-maçon) laïcisant agressivement l'école française à la loi de 1905, celle du petit père Combes (Émile combes, lui aussi franc-macon),  proclamant la séparation de l'Église et de l'État.  Nous ne sommes pas dans la «saine collaboration», mais  plutôt dans le «tasse-toi de là, que je m'y mette». Des affrontements acrimonieux ou l'on distingue sans peine la main de la franc-maçonnerie. Si c'est cela qu'envisage le pape, il faut conclure à sa naïveté (arrêtons-nous là pour demeurer poli). Peut-être ne faut-il pas chercher dans les propos de François, un grand dessein qui ne s'y trouve pas.  Cette dernière déclaration de François est peut-être qu'un couteau planté dans le dos de la catholique Hongrie de Viktor Orban et dans celui de la catholique Pologne d'Andrezj Duda. Si c'était le cas les catholiques seraient alors dirigés par un pasteur sans honneur. un pontife indigne d'occuper le siège de Saint-Pierre.
 

 

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