Les
faits divers sont habituellement regardés de haut, ils sont d'ailleurs
chanceux si le lecteur ne les tiens pas pour la rubrique des chiens
écrasés. Ils sont pourtant le lot d'un certain nombre de journaux qui
ont assuré leur succès au fil des ans en exploitant crimes passionnels,
drames conjugaux, délits divers et autant que possible sanguinolents,
les lecteurs de ce blogue penseront ici aux modestes débuts de
quotidiens qui sont devenus les rampes de lancements de l'un des empires
médiatiques québécois. Les autres quotidiens québécois ne reculent pas à
l'occasion devant un bon fait divers offrant si possible sang, sexe et
argent, ou les trois. Au Québec, il semble que seul, le sérieux Devoir
résiste à la tentation, son fondateur, le catholique et vertueux Henri
Bourassa serait probablement fier de la tenue de sa création, tout en
s'étonnant du ton de gauche, bon chic, bon genre qui caractérise
aujourd'hui sa création.
Malgré les préjugés à l'égard des faits divers, il est possible au terme d'une lecture attentive, d'y trouver des perles.
C'est le cas d'un article paru dans l'édition du 29 septembre du quotidien La Presse (Il m'a dit que ma mère m'avait vendue) .
L'ouverture de l'article est un modèle du genre:»Claudie *,( il s'agit
d'un prénom fictif) avait 8 ans lorsqu'elle est devenue «la femme» de
Sylvain Villemaire. Déracinée et vulnérable, la fillette a été soumise
pendant trois ans à des sévices sexuels. Un récit à la limite du
supportable relaté avec courage par la victime lundi au procès pour
traite de personnes de l'ex-psychoéducateur de Montréal-Nord. Il m'a
tiré par les cheveux et m'a couchée. Il m'a dit que ma mère m'avait
vendue » a confié à la cour la victime , maintenant âgée de 13 ans. Avec
un détachement déconcertant, l'adolescente a décrit en détail lundi les
agressions sexuelles subies aux mains de Sylvain Villemaire de 2015 à
2018 à Montréal. un témoignage particulièrement difficile à entendre. Le
Montréalais de 59 ans qui se défend seul, est jugé pour traite de
personnes mineures, un crime souvent décrit comme de l'esclavage
moderne, passible d'une peine d'emprisonnement sévère.[...]À l'ouverture
de son procès lundi, Sylvain Villemaire a plaidé coupable à quatre
chefs d'accusation , dont possession de pornographie juvénile, contacts
et incitations des contacts sexuels d'un enfant. Le pédophile reconnaît
ainsi avoir agressé sexuellement Claudie à des dizaines de
reprises.Sylvain Villemaire détenait également plus de 8 000 photos et
95 vidéos de pornographie juvénile [...] À Seulement huit ans, Claudie
devait assouvir les besoins sexuels de son bourreau, parfois jusqu'à
quatre fois par semaine a-t-elle raconté.Malgré ses refus, Claudie était
prise au piège, puisque sa mère lui demandaisde «continuer» de se
soumettre à Sylvain Villemaire. «J'étais un peu bouleversée. Je devais
faire tout ce qu'il me disait» raconte-t-elle. Son bourreau l'a
d'ailleurs déjà menacée de la «ramener» dans son pays d'origine .
«J'avais peur d'y aller» dit-elle. Une crainte confiée dans une lettre
retrouvée par les policiers au domicile de Sylvain Villemaire. «Je sais
que je dois être ta femme et ta maîtresse [...] je ferais de mon mieux
pour le faire avec amour. S'il te plaît, je ne veux pas aller en
Afrique, ce sera un grand plaisir pour moi et pour toi que je sois ta
femme et ta maîtresse»indique la lettre,[...]. Le fait divers comme
reflet des changements sociaux. Il est possible de comprendre en
filigrane de cet article, tout «le Grand remplacement» qui s'est déroulé
au fil des ans dans le quartier de Montréal-Nord. Possible aussi de
comprendre que ce «Grand Remplacement» a conduit à acclimater les moeurs
du continent africain en sol montréalais.
Nos
lecteurs noteront que l'article évoque un esclavagiste blanc, la
logique est respectée, un esclavagiste doublé d'un pervers sexuel.
Question à se poser; Les pratiques «africaines» de la mère sont-elle
uniques à la mère de Claudie, y a-t-il au Québec d'autres Claudie
vendues par des mères entremetteuse pour un marché local reproduisant
ces «moeurs africaines», sachant que certaines pratiquent ou font
pratiquer l'excision sur leurs filles pour les rendre conformes aux us
et coutumes africaines, un examens des dossiers de la DPJ pour le
quartier Saint-Michel nous permettrait-il de découvrir la présence
d'autres esclavagistes eux-mêmes ou elles-mêmes d'origine africaine et
perpétuant sans scrupules les moeurs du dernier continent ou se pratique
encore l'esclavage? Quel journaliste d'enquête voudra lancer des ligne
dans cette direction?
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