Sunday, August 30, 2020

Mens sana in corpore sana



Nouvelle victime de la pandémie, le sport étudiant, victime de la pandémie ou du ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge, la question se pose. En effet, « Les élèves qui ne font pas partie d'une même « bulle classe» ne pourront pas se retrouver après l'école pour participer à des activités parascolaires , ce qui vaut aussi pour les équipes sportives a confirmé jeudi le ministre de l'éducation. «la stabilité du groupe classe, c'est au coeur de notre plan sanitaire», a rappelé le ministre. (Sport étudiant: les élèves devront attendre un mois, La Presse, 27 août). «le député libéral et ex-hockeyeur Enrico Ciccone a dénoncé l'incohérence de cette décision, appelant le ministre de l'Éducation à dire quelle est la cohérence entre une équipe sportive scolaire et civile. Explication possible: le ministre est en mesure de contrôler le sport scolaire, le sport civil lui échappe.  le sport, scolaire ou civil est aussi l'un des vecteurs de lutte à la sédentarité n'a pas manqué de rappeler Enrico Ciccone 
Dans un tweet fort à propos, Enrico Ciccone écrit:» Etes-vous conscient M. le ministre que plusieurs jeunes trouvent la motivation scolaire par le sport? la réalisation sport\école empêche le décrochage? Quand les élèves quittent l'école et reviennent le lendemain la bulle est percée. Un peu de cohérence SVP.» Le fait de garder les élèves aux études apparaît comme le cadet des souci de Jean-François Roberge, trop heureux de se soumettre aux diktats des autorités de la Santé publique. Jean-François Roberge est coi sur les élèves ayant décroché depuis la fermeture des école au Québec.  Enrico Ciccone a raison, le sport scolaire est pour certains élèves des garçons notamment, e dernier point d'ancrage avec l'école, (autre illustration si cela était nécessaire des difficultés du système éducatif québécois avec les garçons) Le ministre Roberge semble traduire la vielle maxime grecque par des «esprits peu formés dans des corps absents. L'école, c'est bien plus que la salle de classe,  J.-F. Roberge ne semble pas en mesure de le comprendre.




Ce dossier évolue rapidement: » Devant le tollé provoqué dans le réseau scolaire, Québec calme le jeu:  les activités sportives , artistiques ou parascolaires avec des enfants de plusieurs classes distinctes pourront reprendre dès le 14 septembre prochain «si tout se passe bien» a annoncé le premier ministre François Legault.» (Le sport à l'école reprendra dès le 14 septembre «si tout va bien», La Presse, 28 août).On comprendra ici que le «si tout se passe bien» n'a rien à voir avec le bien des jeunes, mais tout à voir avec les oukases des satrapes de la Santé publique qui ont pris le contrôle du Québec depuis le mois de mars.

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