Nouvelle
victime de la pandémie, le sport étudiant, victime de la pandémie ou du
ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge, la question se pose. En
effet, « Les élèves qui ne font pas partie d'une même « bulle classe»
ne pourront pas se retrouver après l'école pour participer à des
activités parascolaires , ce qui vaut aussi pour les équipes sportives a
confirmé jeudi le ministre de l'éducation. «la stabilité du groupe
classe, c'est au coeur de notre plan sanitaire», a rappelé le ministre.
(Sport étudiant: les élèves devront attendre un mois, La Presse,
27 août). «le député libéral et ex-hockeyeur Enrico Ciccone a dénoncé
l'incohérence de cette décision, appelant le ministre de l'Éducation à
dire quelle est la cohérence entre une équipe sportive scolaire et
civile. Explication possible: le ministre est en mesure de contrôler le
sport scolaire, le sport civil lui échappe. le sport, scolaire ou civil
est aussi l'un des vecteurs de lutte à la sédentarité n'a pas manqué de
rappeler Enrico Ciccone
Dans
un tweet fort à propos, Enrico Ciccone écrit:» Etes-vous conscient M.
le ministre que plusieurs jeunes trouvent la motivation scolaire par le
sport? la réalisation sport\école empêche le décrochage? Quand les
élèves quittent l'école et reviennent le lendemain la bulle est percée.
Un peu de cohérence SVP.» Le fait de garder les élèves aux études
apparaît comme le cadet des souci de Jean-François Roberge, trop heureux
de se soumettre aux diktats des autorités de la Santé publique.
Jean-François Roberge est coi sur les élèves ayant décroché depuis la
fermeture des école au Québec. Enrico Ciccone a raison, le sport
scolaire est pour certains élèves des garçons notamment, e dernier point
d'ancrage avec l'école, (autre illustration si cela était nécessaire
des difficultés du système éducatif québécois avec les garçons) Le
ministre Roberge semble traduire la vielle maxime grecque par des
«esprits peu formés dans des corps absents. L'école, c'est bien plus que
la salle de classe, J.-F. Roberge ne semble pas en mesure de le
comprendre.
Ce
dossier évolue rapidement: » Devant le tollé provoqué dans le réseau
scolaire, Québec calme le jeu: les activités sportives , artistiques ou
parascolaires avec des enfants de plusieurs classes distinctes pourront
reprendre dès le 14 septembre prochain «si tout se passe bien» a
annoncé le premier ministre François Legault.» (Le sport à l'école
reprendra dès le 14 septembre «si tout va bien», La Presse, 28
août).On comprendra ici que le «si tout se passe bien» n'a rien à voir
avec le bien des jeunes, mais tout à voir avec les oukases des satrapes
de la Santé publique qui ont pris le contrôle du Québec depuis le mois
de mars.
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