La
grande Renée Claude, malheureusement décédée récemment, n'hésiterait
pas à fredonner son vieux succès en entendant les propos de Theresa Tam ,
cette dernière invite en effet le Canada à étudiera possibilité de
décriminaliser les drogues dures. (Dre Tam veut que le Canada
réfléchisse à décriminaliser les drogues dures, La Presse, 22
août). «L'administratrice en chef de la santé publique du Canada croient
que les Canadiens devraient être «saisis» par la crise des opioïdes au
pays et elle laisse entendre que la décriminalisation des drogues dures
devrait faire partie des réflexions pour trouver des solutions.» «Selon
Mme Tam , l'amélioration de l'accès à un approvisionnement plus sûr en
médicaments et la construction de lieux de consommation supervisés font
partie des étapes critiques nécessaires pour réduire les décès liés aux
opioïdes. Mais elle souligne que toutes les options doivent être
envisagées pour remédier au problème , dont celle de «s'orienter vers
une discussion sociale sur la décriminalisation.» [...] La ministre de
laSanté, Patty Hajdu, a déclaré qu'il n'y avait pas de solution miracle
pour résoudre la crise des opioïdes et qu'une série d'outils était
nécessaire pour s'attaquer au problème. Elle dit avoir entendu les
appels à la décriminalisation, à laquelle le gouvernement réfléchit.» Il
y probablement des milliers de Canadiens qui souhaiteraient que Mme
Hajdu ferme la porte à cette idée de décriminalisation.
Il
serait surprenant que le gouvernement canadien écarte du revers de la
main cette idée. Après tout les directeurs de la santé publique sont
devenus des personnages incontournables de la gouvernance de nos
sociétés. Pour cette raison, il faut craindre que sa proposition ne
trouve l'oreille du gouvernement et ne fasse son chemin. Il ne faut
probablement pas compter sur Justin Trudeau pour écraser dans l'oeuf
cette idée. Pourquoi en effet Monsieur Pot deviendrait-il subitement
l'apôtre d'un Canada clean sans sans drogues à l'exception
évidemment de la marijuana. Préparons -nous, si le Canada s'engage dans
cette voie à réentendre les arguments déjà entendus avant la
légalisation de la marijuana; produits de meilleure qualité disponibles
sur le marché, élimination du crime organisé du marché, les «lieux de
consommation supervisés seront probablement présentés comme autant de
porte d'entrée à des traitements de désintoxication. Pour Theresa Tam la
prochaine étape sera-t-elle les fumeries d'opium.
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