Sunday, August 23, 2020

C'est le début d'un temps nouveau


La grande Renée Claude, malheureusement décédée récemment, n'hésiterait pas à fredonner son vieux succès en entendant les propos de Theresa Tam , cette dernière invite en effet le Canada à étudiera possibilité de décriminaliser les drogues dures. (Dre Tam veut que le Canada réfléchisse à décriminaliser les drogues dures, La Presse, 22 août). «L'administratrice en chef de la santé publique du Canada croient que les Canadiens devraient être «saisis» par la crise des opioïdes au pays et elle laisse entendre que la décriminalisation des drogues dures devrait faire partie des réflexions pour trouver des solutions.» «Selon Mme Tam , l'amélioration de l'accès à un approvisionnement plus sûr en médicaments et la construction de lieux de consommation supervisés font partie des étapes critiques nécessaires pour réduire les décès liés aux opioïdes. Mais elle souligne que toutes les options doivent être envisagées pour remédier au problème , dont celle de «s'orienter vers une discussion sociale sur la décriminalisation.» [...] La ministre de laSanté, Patty Hajdu, a déclaré qu'il n'y avait pas de solution miracle pour résoudre la crise des opioïdes et qu'une série d'outils était nécessaire pour s'attaquer au problème. Elle dit avoir entendu les appels à la décriminalisation, à laquelle le gouvernement réfléchit.» Il y probablement des milliers de Canadiens qui souhaiteraient que Mme Hajdu ferme la porte à cette idée de décriminalisation. 



Il serait surprenant que le gouvernement canadien écarte du revers de la main cette idée. Après tout les directeurs de la santé publique sont devenus des personnages incontournables de la gouvernance de nos sociétés. Pour cette raison, il faut craindre que sa proposition ne trouve l'oreille du gouvernement et ne fasse son chemin. Il ne faut probablement pas compter sur Justin Trudeau pour écraser dans l'oeuf cette idée. Pourquoi en effet Monsieur Pot deviendrait-il subitement l'apôtre d'un Canada clean sans sans drogues à l'exception évidemment  de la marijuana. Préparons -nous, si le Canada s'engage dans cette voie à réentendre les arguments déjà entendus avant la légalisation de la marijuana; produits de meilleure qualité disponibles sur le marché, élimination du crime organisé du marché, les «lieux de consommation supervisés seront probablement présentés comme autant de porte d'entrée à des traitements de désintoxication. Pour Theresa Tam la prochaine étape sera-t-elle les fumeries d'opium.

No comments:

Post a Comment