Il
ya des individus qui n'apprennent pas de leurs erreurs passées Ils sont
d'ailleurs incapables de concevoir qu'il soient dans l'erreur. Leur
capacité de nuisance croit avec le temps et la place qu'ils finissent
par occuper dans la hiérarchie socio-politique. Notre opinion est faite
depuis quelques jours sur Jagmeet Singh, après avoir affirmé que le
dépoté bloquiste Alain therrien était raciste, accusation pour laquelle
nous attendons toujours ses excuses (voir ce blogue, Québec bashing, 19
juin et En remettre une couche, 4 juillet). Il a aggravé sa cause en
accordant du crédit aux allégations anonymes voulant que Yves-François
Blanchet, le chef du Bloc québécois se soit rendu coupable d'inconduite
sexuelle en 1999 (voir sur ce blogue Fou comme de la m****, état stable,
17 juillet). Convaincu d'avoir raison et de servir la cause des femmes,
il poursuit sur sa lancée et pense probablement ajouter un fleuron à sa
contribution à la vie politique canadienne. Il a suggéré une motion à
la Chambre des communes, motion vague: »qui vise à reconnaître que les
victimes d'inconduite sexuelle craignent «avec raison, de ne pas être
crues» et qu'elles sont courageuses de dénoncer « avec les moyens
qu'elles sont confortables d'utiliser» (Journal de Montréal, 21
juillet). Tous les députés présents à la Chambre des communes ont
approuvé la motion(tout de même décevante cette amnésie chez les
bloquistes et sa conséquence, leur domestication aux Communes). Pas un
mot sur la vague de dénonciations anonymes qui déferle sur le Québec
actuellement. «Le texte, présenté en Chambre par le chef du Nouveau
parti démocratique, Jagmeet Singh, demande en outre au gouvernement de
Justin Trudeau de mettre en place un comité d'experts s'inspirant de
celui instauré par l'Assemblée nationale, au Québec. Le problème est que
ledit comité québécois a été mis sur pied bien avant la vague de
dénonciations et que son mandat n'a que peut à voir avec la situation
actuelle:» Le comité aura pour mandat de proposer des solutions pour
développer des mesures pour les victimes d'agressions sexuelles et de
violence conjugale ou d'adapter les mesures existantes, dans le but de
leur redonner confiance dans le système judiciaire.» ( Agressions
sexuelles violence conjugale: création d'un comité d'experts, Le Soleil,
18 mars 2019). S'il est vrai que «qui veut le plus veut le moins», ce
comité pourra peut-être rendre d'utiles services, Le fait que la motion
soit le fait de Jagmeet Singh n'a rien pour nous rassurer et, la
question des experts demeure en suspend, quis seront ces experts? Un
comité véritablement utile se pencherait sur les problèmes suscités par
les dénonciations anonymes et celles qui «craignent ,avec raison de ne
pas être crues». Le problème n'est pas «qu'elles ne sont pas crues»,
mais qu'elles sont trop crues.
Alors
que le fait que c'est d'abord le Québec qui voit déferler une vague de
dénonciations anonymes, pouvait à la rigueur excuser l'indifférence de
Singh à l'égard du phénomène, il n'a plus ce prétexte suite aux
allégations qui visent la gouverneure générale, Julie Payette. Le tout
se déroule en anglaise devient une affaire canadienne (les allégations
ont d'abord fait surface sur CBC:»Julie Payette aurait instauré un
véritable climat de terreur dans son équipe , a rapporté le réseau CBC
mardi soir en se basant sur les propos d'une dizaine de sources
anonymes.» (Climat toxique au bureau de Julie Payette: Singh demande à
Trudeau de faire la lumière, Journal de Montréal, 22 juillet ) , à Ottawa, dans la cour arrière de Jagmeet Singh.
L'homme
n'a rien appris de l'affaire Blanchet, il continue d'avaliser les
allégations anonymes et avec un parfait mépris du système judiciaire
canadien et des règles de droit. L'homme préfère visiblement dormir dans
ses draps sales et accorder, encore une fois, du crédit à des
accusateurs anonymes.
Alors
que les «hyène en jupons»songent à disparaître et se retirent
d'Internet suite à des menaces de violentes contre le collectif ou des
membres considérés comme proches du collectif. Aujourd'hui, (22
juillet), l'accès au site «Hyènes en jupon» est privé.
Le
chacal en turban, lui, ne semble pas sur le point de se calmer. et
poursuivant l'oeuvre des hyènes persiste à jouer les charognards. S'il
vous plait quelqu'un, desserez son turban.
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