Thursday, July 23, 2020

Incorrigible


Il ya des individus qui n'apprennent pas de leurs erreurs passées Ils sont d'ailleurs incapables de concevoir qu'il soient dans l'erreur. Leur capacité de nuisance croit avec le temps et la place qu'ils finissent par occuper dans la hiérarchie socio-politique. Notre opinion est faite depuis quelques jours sur Jagmeet Singh, après avoir affirmé que le dépoté bloquiste Alain therrien était raciste, accusation pour laquelle nous attendons toujours ses excuses (voir ce blogue, Québec bashing, 19 juin et En remettre une couche, 4 juillet). Il a aggravé sa cause en accordant du crédit aux allégations anonymes voulant que Yves-François Blanchet, le chef du Bloc québécois se soit rendu coupable d'inconduite sexuelle en 1999 (voir sur ce blogue Fou comme de la m****, état stable, 17 juillet). Convaincu d'avoir raison et de servir la cause des femmes, il poursuit sur sa lancée et pense probablement ajouter un fleuron à sa contribution à la vie politique canadienne. Il a suggéré une motion à la Chambre des communes, motion vague: »qui vise à reconnaître que les victimes d'inconduite sexuelle craignent «avec raison, de ne pas être crues» et qu'elles sont courageuses de dénoncer « avec les moyens qu'elles sont confortables d'utiliser» (Journal de Montréal, 21 juillet). Tous les députés présents à la Chambre des communes ont approuvé la motion(tout de même décevante cette amnésie chez les bloquistes et sa conséquence, leur domestication aux Communes). Pas un mot sur la vague de  dénonciations anonymes qui déferle sur le Québec actuellement. «Le texte, présenté en Chambre par le chef du Nouveau parti démocratique, Jagmeet Singh, demande en outre au gouvernement de Justin Trudeau de mettre en place un comité d'experts s'inspirant de celui instauré par l'Assemblée nationale, au Québec. Le problème est que ledit comité québécois a été mis sur pied bien avant la vague de dénonciations et que son mandat n'a que peut à voir avec la situation actuelle:» Le comité aura pour mandat de proposer des solutions pour développer des mesures pour les victimes d'agressions sexuelles et de violence conjugale ou d'adapter les mesures existantes, dans le but de leur redonner confiance dans le système judiciaire.» ( Agressions sexuelles violence conjugale: création d'un comité d'experts, Le Soleil, 18 mars 2019).  S'il est vrai que «qui veut le plus veut le moins», ce comité pourra peut-être rendre d'utiles services, Le fait que la motion soit le fait de Jagmeet Singh n'a rien pour nous rassurer et, la question des experts demeure en suspend, quis seront ces experts? Un comité véritablement utile se pencherait sur les problèmes suscités par les dénonciations anonymes et celles qui «craignent ,avec raison de ne pas être crues». Le problème n'est pas «qu'elles ne sont pas crues», mais qu'elles sont trop crues. 
Alors que le fait que c'est d'abord le Québec qui voit déferler une vague de dénonciations anonymes, pouvait à la rigueur excuser l'indifférence de Singh à l'égard du phénomène, il n'a plus ce prétexte suite aux allégations qui visent la gouverneure générale, Julie Payette.  Le tout se déroule en anglaise devient une affaire canadienne (les allégations ont d'abord fait surface sur CBC:»Julie Payette aurait instauré un véritable climat de terreur dans son équipe , a rapporté le réseau CBC mardi soir en se basant sur les propos d'une dizaine de sources anonymes.» (Climat toxique au bureau de Julie Payette: Singh demande à Trudeau de faire la lumière, Journal de Montréal, 22 juillet ) , à Ottawa, dans la cour arrière de Jagmeet Singh.  
 
 
 
L'homme n'a rien appris de l'affaire Blanchet, il continue d'avaliser les allégations anonymes et avec un parfait mépris du système judiciaire canadien et des règles de droit. L'homme préfère visiblement dormir dans ses draps sales et accorder, encore une fois, du crédit à des accusateurs anonymes.   
Alors que les «hyène en jupons»songent à disparaître et  se retirent d'Internet suite à des menaces de violentes contre le collectif ou des membres considérés comme proches du collectif. Aujourd'hui, (22 juillet), l'accès au site «Hyènes en jupon» est privé.
Le chacal en turban, lui, ne semble pas sur le point de se calmer. et poursuivant l'oeuvre des hyènes persiste à jouer les charognards. S'il vous plait quelqu'un, desserez son turban.

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