Wednesday, July 15, 2020

Derrière chaque grand homme...


Il y a une femme selon un adage populaire. Cela ne semble pas être le cas au Québec. François Legault n'est peut-être pas le grand homme que nous attendions (voir ce blogue, Faire avec, 14 juillet ), l'homme est un familier des expressions racoleuses et mélodramatiques, des «anges gardiens» de la crise du coronavirus à la «tragédie nationale»des deux soeurs Carpentier. Nous attendions plus et mieux de François Legault, nous ne l'aurons pas, l'homme semble se plaire à demeurer dans les lieux communs superficiels, ses déclarations sur les dénonciations de harcèlements et d'inconduite sexuelle.  Apparemment insensible à la dimension juridique de ces dénonciations (justice sur la place publique et expéditive sans aucun des garde-fous auxquels nous a habitué notre système de justice, absence de présomption d'innocence, exécution publique sans possibilité de défense pour les personnalités dénoncées), cela ne semble pas troubler notre premier ministre.  
 
 
 
Ce n'est pas à la maison que François Legault sera ramenée à la raison.  Pas au vu de l'intervention d'Isabelle Brais, l'épouse de François Legault. La Première dame du Québec(j'utilise l'expression à dessein sachant que Mme Brais n 'a aucune fonction officielle) pratique un lyrisme du pauvre valant celui de son époux, elle souhaite l'intervention des hommes qui traitent les femmes avec respect et qui les aiment véritablement...; déclare: «Vous qui êtes des chevaliers, des princes, des gentlemans...Vous qui traitez les femmes avec respecter qui les aimez vraiment... j'ai tellement envie de vous entendre vous insurger contre les agissements de vos frères déviants... ceux là même et qui qui salissent votre réputation et qui vous embarquent dans leur bateau de merde...! Je déteste ce que j'apprends ces temps-ci...J'aimerais tellement entendre ce que vous avez à dire.» (Dénonciations: l'épouse de François Legault lance aux appels aux hommes, La Presse, 14 juillet) François Legault et Isabelle Brais sont faits pour aller ensemble; Les « chevaliers et princes » de Madame Brais restent dans le registre des «anges gardiens» de son époux. L'un et l'autre font dans l'hyperbole. on se prend à souhaiter qu'un «ange gardien» soit accusé de harcèlement afin de les ramener sur terre. Avec de telles déclarations Isabelle Brais nous fera regretter la précédente Première dame, la discrète Madame Philippe Couillard.

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