Tuesday, July 21, 2020

Féminazies



Nous vivons une époque formidable, formidable car elle s'emballe sans trop réfléchir. L'actuelle crise de dénonciations illustre bien cette tendance. Pas de réflexion sur le phénomène des dénonciations anonymes comme dans le cas de Yves-François Blanchet. Pas de réflexion non plus chez les manifestants qui ont participé à la manifestation contre les violences sexuelles à Montréal (Des centaines de personne manifestent contre les violences sexuelles,Le Devoir, 19 juillet). «Nous unissons nos voix pour dénoncer haut et fort les abus dont nous sommes victimes. [...] nous souhaitons conscientiser ,quant au problème des agressions sexuelles en tout genre , tel que la coercition sexuelle, le harcèlement sexuel, les violences sexuelles la culture du viol dans son ensemble.[...]Une nouvelle vague de dénonciations a déferlé sur les réseaux sociaux ces dernières semaines. Principalement par l'intermédiaire d'Instagram, les victimes ont rapporté des gestes ou des gestes ou des remarques qui ne sont pas toujours criminels au sens de la loi, mais qui entrent dans le spectre de la culture du viol.» On goûtera ce glissement, peut-être volontaire, qui permet à ces manifestants de passer de la loi au spectre de la «culture du viol» qui cautionne toutes les dénonciations anonymes sur Facebook ou Instagram. Le Code criminel n'est certes pas parfait , mais même avec ses imperfections il vaut toujours mieux que la «culture du viol»que l'on nous propose comme substitut. Une culture sortie de certains cénacles féministes, une recherche sur Internet nous donne la définition suivante la culture du viol; définition dont on pourra admirer le caractère général et non-scientifique:»La culture du viol, c'est un ensemble de comportements qui font en sorte qu'on banalise et même qu'on excuse les agressions sexuelles. On ramène la responsabilité de l'agression sur le dos de la victime, et on remet en question la parole .  On utilise le corps des femmes pour assouvir les besoins des hommes.[...]» (Qu'est-ce que la culture du viol?, Radio-Canada , 16 septembre 2016). Pas scientifique, mais bien pratique, justement en raison de son inprécision avec une telle définition, toutes les relations hétérosexuelles peuvent relever de la culture du viol. Il y a peu une certaine gauche, se mobilisait contre le «racisme systémique», le slogan a fait son temps et le mouvement s'épuisait, il faut trouver un autre os à donner aux chiens, la définition du  «racisme systémique» est aussi imprécise que celle de la « culture du viol ». Pour ce qui est de la «culture du viol», il n'est pas inutile de se souvenir de la déclaration de Gabrielle Bouchard  qui n'hésitait à aller au bout de cette logique: «présidente» de la Fédération des femmes du Québec en janvier dernier, elle déclarait à titre personnel sur son compte Tweeter: « Les relations de couple hétérosexuelles sont vraiment violentes. En plus, la grande majorité sont des relations basées sur la religion. Il est peut-être temps d'avoir une conversation sur leur interdiction et abolition,» (La présidente de la Fédération des femmes du Québec admet avoir été «maladroite», Radio-Canada, 28 janvier), «maladroite» certainement, mais dans le droit fil de la «culture du viol». Que pouvons-nous attendre de «Madame» Bouchard afin de passer outre à cette situation, une demande voulant que les femmes hétérosexuelles du Québec se transforment sine die en autant de Lysistrata ou alors une réponse définitive , une «solution finale» au problème posé par l'existence des hommes par le recours massif à un plan de castration. Avez-vous dit Féminazies?



 Pour tout esprit sérieux, il n'est assez facile de constater que tous ces beaux esprits progressistes nous préparent de véritables retours en arrière et la fin de toute forme de société organisée; l'antiracisme woke  ouvre la porte ne conduira pas à l'élimination du racisme, mais à l'émergence d'un nouveau racisme, cette fois, il s'agira d'un racisme anti blanc, même régression dans les rapports homme-femme, il ne s'agit pas de faire la promotion de rapports égalitaires, mais d'un rapport de forces devant jouer exclusivement en faveur des femmes à qui, il suffira d'une dénonciation anonyme pour renverser les règles du jeu de «l'ancien Monde»  et s'assurer ainsi le haut du pavé.  Ces manifestants, ceux contre le racisme et la «culture du viol» marchent sur la tête et nous préparent un monde à l'envers.

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