Se
trouvera-t-il un journaliste ou un essayiste pour étudier cet
inquiétant phénomène d'une population abdiquant sa liberté avec une
telle rapidité, nous parlons de quelques semaines. Les Québécois ont
accepté le confinement, ils subiront maintenant le port obligatoire du
masque et les rares récalcitrants rentreront rapidement dans le rang.
François Legault annonçant des amendes pour ceux qui ne porteraient pas
le masque dans les lieux intérieurs fermés, déléguant aux commerçants la
responsabilité de faire respecter cette consigne avec conseil de faire
appel aux policiers si les récalcitrants ne veulent pas entendre raison.
Des récalcitrants déjà jugés et condamnés avant même que la mesure ne
soit promulguée. Pour une Denise Bombardier , ces récalcitrants ne
peuvent être que des écervelés, Josée Legault les considèrent comme des
irresponsables. Le port obligatoire du masque n'est qu'une première
étape, nous voyons déjà apparaître à l'horizon, le traçage électronique
et cette curieuse proposition de noter les noms et nos de téléphones des
clients de bars, après avoir significativement réduit les heures
d'ouverture de ces derniers, afin de retracer éventuellement les
victimes ayant pu être en contact avec des porteurs du virus et de
disposer ainsi d'un registre de victimes potentielles, mais surtout de
«covidiots» s'étant laissés tentés par un dernier verre. Le contrôle
est une drogue puissante, ceux qui y sont accro au contrôle
n'abandonnerons pas ce contrôle facilement et il nous faudra
probablement des semaines sans un nouveau cas de contamination avant de
respirer , sans compter que dans l'éventuelle ère après-Covid, il
suffira probablement de l'avis d'un médecin ou d'un épidémiologiste, un
seul ou une seule suffira, pour relancer la machine des contrôles
,dans ce rôle, j'imagine sans peine un Amir Khadir ou son épouse Nina
Mâchouf lever la main pour raviver la menace d'une nouvelle vague de
COVID-19, -20 ou -21 ou simplement évoquer une sixième ou septième
vague..
Cet
assujettissement aux règles est attristant, ce n'est pas en se
soumettant ainsi aux consignes de la Santé publique que nous vivrons
libres un jour; la crise de la Covid-19 risquant en effet de se
prolonger au gré des humeurs des médecins et des épidémiologistes
invités à se prononcer ne peuvent fournir de date et nous retournent à
la découverte et à la mise en marché d'un vaccin, perspective qui n'a
rien pour rassurer car il n'y a même pas à l'heure actuelle de vaccin
vraiment efficace contre l'influenza commune et annuelle. Faire ainsi
confiance au Big Pharma, c'est faire un acte de foi et espérer qu'une juteuse affaire commerciale soit une source de motivation pour ce Big Pharma. Nul besoin d'être complotiste ou conspirationniste pour s'inquiéter devant nos libertés qui s'effilochent.
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