Thursday, July 16, 2020

Sous nos yeux... en direct


Se trouvera-t-il un journaliste ou un essayiste pour étudier cet inquiétant phénomène d'une population abdiquant sa liberté avec une telle rapidité, nous parlons de quelques semaines. Les Québécois ont accepté le confinement, ils subiront maintenant le port obligatoire du masque et les rares récalcitrants rentreront rapidement dans le rang. François Legault annonçant des amendes pour ceux qui ne porteraient pas le masque dans les lieux intérieurs fermés, déléguant aux commerçants la responsabilité de faire respecter cette consigne avec conseil de faire appel aux policiers si les récalcitrants ne veulent pas entendre raison. Des récalcitrants déjà jugés et condamnés avant même que la mesure ne soit promulguée. Pour une Denise Bombardier , ces récalcitrants ne peuvent être que des écervelés, Josée Legault les considèrent comme des irresponsables.  Le port obligatoire du masque n'est qu'une première étape, nous voyons déjà apparaître à l'horizon, le traçage électronique et cette curieuse proposition de noter les noms et nos de téléphones des clients de bars, après avoir significativement réduit les heures d'ouverture de ces derniers, afin de retracer éventuellement les victimes ayant pu être en contact avec des porteurs du virus et de disposer ainsi d'un registre de victimes potentielles, mais surtout de «covidiots» s'étant laissés tentés par un dernier verre.  Le contrôle est une drogue puissante, ceux qui y sont accro au contrôle n'abandonnerons pas ce contrôle facilement et il nous faudra probablement des semaines sans un nouveau cas de contamination avant de respirer , sans compter que dans l'éventuelle ère après-Covid, il suffira probablement de l'avis d'un médecin ou d'un épidémiologiste, un seul ou une seule suffira,   pour relancer la machine des contrôles ,dans ce rôle,  j'imagine sans peine un Amir Khadir ou son épouse Nina Mâchouf lever la main pour raviver la menace d'une nouvelle vague de COVID-19, -20 ou -21 ou simplement évoquer une sixième ou septième vague.. 
 
 
 
Cet assujettissement aux règles est attristant, ce n'est pas en se soumettant ainsi aux consignes de la Santé publique que nous vivrons libres un jour; la crise de la Covid-19 risquant en effet de se prolonger au gré des humeurs des médecins et des épidémiologistes invités à se prononcer ne peuvent fournir de date et nous retournent à la découverte et à la mise en marché d'un vaccin, perspective qui n'a rien pour rassurer car il n'y a même pas à l'heure actuelle de vaccin vraiment efficace contre l'influenza commune et annuelle. Faire ainsi confiance au Big Pharma, c'est faire un acte de foi et espérer qu'une juteuse affaire commerciale soit une source de motivation pour ce Big Pharma. Nul besoin d'être complotiste ou conspirationniste pour s'inquiéter devant nos libertés qui s'effilochent.

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