Wednesday, October 23, 2019

Le dos large


Les Québécois ont le dos large, la dernière preuve en date en date de cette difformité nous vient d'une personne familière avec la physiologie humaine.  Pour Régine Laurent, ci-devant présidente de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse.  Créée après ce qu'il est convenu d'appeler le « drame de Granby » qui avait vu une fillette de sept ans décédée suite à des mauvais traitements reçus entre les mains de sa famille, notamment de sa belle-mère.
« À la fin de son allocution d'ouverture , Mme Laurent était émue , avait la voix enrouée en évoquant en créole « Tililly », cette fillette « martyre de Granby ». »Ma chérie , je le fais pour toi, Dès ton décès , je t'ai donné un surnom. Tu aurais pu être ma petite-fille. Tu aurais eu 8 ans il y a une semaine » lui a dit Mme Laurent. L'infirmière de carrière et ancienne présidente syndicale a invité tout le monde a pensé à «Tililly».
« Comme société, on a failli à notre principale responsabilité, celle de protéger nos enfants les plus vulnérables; être ici est un constat d'échec, mais il faut le faire. » ( Commission sur le droit des enfants; « on a failli comme société », dit Régine Laurent , Le Devoir, 22 octobre).



Nous voudrions dire à Mme Laurent de garder son créole pour elle, nous épargner son mauvais théâtre, de même que son sentimentalisme de pacotille. Voilà pour l'accessoire, pour l'essentiel, Mme Laurent  va un peu vite en affaires en accusant la société québécoise d'avoir failli, si dérapage, il y a, c'est celui de la Direction régionale de la protection de la jeunesse (DPJ) de l'Estrie qui a décidé de remettre la fillette à sa belle-mère. La société québécoise n'a rien à voir dans cette histoire qui est d'abord et avant tout un drame familial et une erreur bureaucratique.  Il ne s'agit pas de s'en laver les mains et de faire comme si rien ne s'était passé, mais le travail de Mme Laurent commence bien mal son travail si elle considère que les Québécois sont collectivement responsables de cette triste histoire.

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