Indigne, il n'y a pas d'autre mot pour
qualifier la chronique du 15 octobre de Josée Legault. Titrée « De la
politique de basse-cour», la chronique déplore que la campagne
électorale en cour ait pris des airs de basse-cour,
«Comme un coq déréglé, le chef conservateur Andrew Scheer tente de
s'imposer par le bruit grinçant de ses attaques personnelles contre son
adversaire libéral Justin Trudeau:»menteur compulsif « , « hypocrite »,
Faux féministe», «faux écolo ». etc. N'en jetez
plus, la basse-cour est pleine. Comme je le notais la semaine dernière ,
M. Scheer « trumpérise » sa réthorique. C'est un très mauvais pli qu'il
a pris avec l'affaire SNC-Lavalin et dont il refuse de se défaire. Cela
dit, prudence Il est impossible de tracer
un lien direct de causalité entre l'agressivité verbale ciblée de M.
Scheer et les menaces à la sécurité du premier ministre l'obligeant
samedi à porter un gilet pare-balles lors d'un rassemblement partisan.
Du jamais vu. ( Josée Legault est une chroniqueuse
d'expérience, il est malheureux quelle se soit laissée prendre à ce qui
a toutes les apparences d'une mise en scène (après tout , personne n'a
vu le gilet pare-balle, les journalistes présents à l'assemblée de
Mississauga, ont constaté , c'est que l'assemblée
a commencé avec du retard et que Sophie Grégoire qui devait présenter
son époux, ne l'a pas fait, une fleur au gens de Mississauga finalement.
Les journalistes ont vu le déploiement de la garde rapprochée du
premier ministre et de même que celui de policiers
en tenue camouflée (pour certains journalistes, il s'agissait de
policiers en tenue de combat), les journalistes ont supposé la présence
d'un gilet pare-balle sous chemise de Justin Trudeau, tous ces éléments
sont des éléments sous le contrôle des organisateurs
libéraux de l'assemblée ce qui donne du poids à l'hypothèse de la mise
en scène, à moins que Justin Trudeau n'ait cédé une fois de plus à son
goût des déguisements. Par effet de contagion le ton belliqueux du chef
conservateur empoisonne néanmoins le climat
de la campagne. Alors que des groupes d'extrême droite haïssent Justin
Trudeau pour vrai, les insultes répétées M. Scheer libérent un torrent
de boue qui, sur les réseaux sociaux, se déverse d'autant plus aisément
sur le chef libéral. » (Josée Legault suppose
ici que M. Scheer aurait des liens, Groupes d'extrême droite dont
Madame Legault tait prudemment le nom car elle sait l'audience limitée
dont ils jouissent dans la population canadienne (elle a probablement
réalisée seule qu'elle allait se couvrir de ridicule
en nommant ou en énumérant ces groupes (groupuscules) d'extrême droite)
Difficile de faire preuve de plus de mauvaise foi en si peu de lignes.
Si Madame Legault a décidé de «rouler» pour Justin Trudeau, espérons
pour elle qu'elle ne le fait pas bénévolement.
Il y a un prix à une crédibilité. Ainsi Andrew Scheer aurait un
discours « trumpien , parce qu'il traiterait Justin Trudeau de «menteur
compulsif» et d'»hypocrite». «faux féministe», (ce n'est tout de même
pas Andrew Scheer qui a exclu de son Cabinet, Jody
Wilson-Raybould et Jane Philpott), », »Faux écolo» (encore là, ce n'est
pas Andrew Scheer qui en notre nom s'est porté acquéreur de
l'oléoducTrans-Mountain.
« menteur compulsif »(pensons ici aux
intentions judiciaires du gouvernement Trudeau dans le dossier de la Loi
21). « hypocrite » (ici, l'attitude de Justin Trudeau dans la récente
condamnation par les tribunaux espagnols
des indépendantistes catalans suffira à qualifier son hypocrisie, pour
notre grand démocrate, le tout devient, une « affaire intérieure
espagnole », les attaques turques contre les Kurdes finiront peut-être
en «affaire intérieure» turque pour notre Premier
ministre). Trump pour Trump, comment qualifier Justin Trudeau qui vit
encore à l'heure Harper comme Donald Trump vit lui, à l'heure Obama .
La chronique de Josée Legault semble avoir été écrite par une poule pas de tête .
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