Tuesday, October 29, 2019

Attention censeurs à l'oeuvre



Il faudra sérieusement envisager la création d'un pictogramme prévenant, scientifiques, chercheurs, étudiants et simples citoyens curieux de la présence de censeurs. Une suggestion; la représentation stylisée d'un autodafé ou plus simplement d'un livre qui brule. Ceux qui croyaient le Québec à l'abri du phénomène doivent déchanter, c'est le tour du Québec de succomber à cette forme radicale de rectitude politique.
C'est aux confluents de la rectitude politique et des changements climatiques que notre première affaire de censure intellectuelle québécoise naît: «La Fondation de l'Université a décidé d'abolir la nouvelle bourse d'études en génie géologique qui portait le nom de cet ancien professeur de géophysique à l'Université du Québec à Chicoutimi . C'est le journal le Quotidien (L'Université Laval met fin à la bourse Reynald  Du Berger en rapport avec ses propos, 29 octobre, NDA)qui a d'abord rapporté la nouvelle mardi.»
« Après avoir été informés de vos prises de position publiques qui vont à l'encontre de valeurs prônées par l'université et sa fondation, nous sommes contraints de mettre à notre partenariat en ce qui a trait à l'offre de la bourse d'études», écrit dans une lettre la PDG par intérim de la fondation de l'Université Laval, France Croteau.»(L'Université Laval se dissocie d'un climatosceptique, La Presse, 29 octobre). Je suis de ceux qui veulent croire que l'université doit justement être un lieu de liberté, liberté de recherches et de publication, liberté d'expression et pas seulement pour les idées à la mode et populaires). Pour l'université: «Ce sont les propos tenus en octobre 2017 sur les ondes de CHOI qui auraient motivé la décision.» Les propos en question portaient sur l'Islam Les valeurs de l'Université Laval sont désormais les valeurs de respect de l'inclusion. Reynald Du Berger ne remonte pas aussi loin: «Le 25 septembre, il publiait sur son blogue une image comparant la jeune suédoise Greta Thunberg, à une membre des Jeunesses hitlériennes.Il laissait ainsi entendre que Mme Thunberg avait été «choisie» par des gens qu'il ne nomme pas.»
 
 
 
»Joint par La Presse, M. Du Berger a dit ignorer les raisons précises qui ont mené la Fondation de l'Université Laval à prendre ses distances. « Ce que je veux leur demander , c'est quelles sont les prises de position qui iraient à l'encontre des valeurs de l'université?» se demande M. Du Berger , qui dit ne pas croire que ce soit ce soit ses commentaires sur la jeune Suédoise.» Libre à l'Université de vouloir sacrifier sur les autels de la rectitude politique. L'avenir nous démontrera  probablement que les derniers hommes libres, seront des autodidactes. Ce vent de censure qui nous vient des universités américaines semble aussi vouloir gagner le monde francophone. Le monde universitaire français n'est pas à l'abri de ce «vent mauvais». «L'université Bordeaux Montaigne a annulé la conférence que devait donner la philosophe Sylviane Agacinski le 24 octobre dernier, conférence intitulée « L'être humain l'époque de sa reproductibilité technique». « Plusieurs associations étudiantes jugeant «homophobe» la philosophe connue pour ses engagements contre la PMA pour toutes les femmes, ont obtenu l'annulation de sa conférence . Notamment en raison d'un communiqué dans lequel l'université a lu des «menaces violentes»(Pourquoi la conférence de Sylviane Agacinski at-elle été annulée à l'Université de Bordeaux, Libération, 27 octobre). Dans l'affaire Du Berger, ce qui est à retenir c'est que l'initiative est venue des autorités universitaires, pas de mention de menaces, c'est seule et volontairement que la Fondation de l'Université Laval s'est couchée.
Pour les climato réalistes et climatosceptiques, il est encore possible de suivre la réflexion de Reynald Du Berger, désormais réfugié dans le maquis des blogues, sur son blogue, https://duberger.me/.

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