La mort tragique de quatre policiers a
l'intérieur des murs de la Préfecture de police de Paris, le 3 octobre
dernier nous rappelle que même si l'État islamique a été forcé de
quitter ses bastions d'Irak et de Syrie,
la guerre n'est pas terminée. Cet attentat nous ramène aux premiers
communiqués de l'État islamique, communiqués invitant les fidèles à
frapper les infidèles et notamment ceux de la Coalition de toutes les
façons (attentats individuels et utilisation des véhicule
béliers, rien de devait être négligé dans ces exhortations à la
pratique du terrorisme du pauvre). La personnalité du meurtrier fait
réfléchir. Mikaël Harpon, informaticien à la Direction du renseignement
de la préfecture de police de Paris, est un Martiniquais
converti à l'Islam depuis 18 mois, marié à une musulmane d'origine
maghrébine. Harpon a utilisé un couteau en céramique pour échapper aux
contrôles de sécurité, détecteurs de métal, etc. (ce qui aux yeux de la
justice française prouve la préméditation).
Selon
certaines informations , ses supports informatiques, ordinateurs,
téléphones montrent qu'ils s'intéressait aux contenus de propagande de
Daech . Une radicalisation « en douce » si cela a un sens. Selon des
collèges de travail, au lendemain de l'attaque contre
Charlie Hebdo il aurait dit « bien fait ». Il ne s'agit pas de
tomber dans la paranoïa, mais de se convaincre qu'une vigilance de tous
les instants devra désormais être la règle, pas d'atermoiements, pas de
patience. La fréquentation des mosquées
plus radicales doit être surveillée et leurs fidèles tenus à l'oeil.
Les imams adeptes des prêches enflammés doivent être sans hésitation
reconduits aux frontières. Il faut s'y résoudre, l'heure est désormais à
la vigilance.
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