Saturday, October 19, 2019

Des chances pour le Québec




Nos lecteurs sont probablement familiers avec l'expression des « chances pour la France». Expression utilisée pour décrire certains jeunes issus de l'immigration et qui sont tentés par la petite délinquance. Faudra-t-il importer l'expression au Québec pour rendre compte de la véritable nature d'une partie de l'immigration que nous accueillons. Peut-être, faudra-t-il y songer à la lecture d'un article paru le 16 octobre dans Le Journal de Montréal (Violents proxénètes arrêtés, 16 octobre). «Une vaste enquête policière a permis d'asséner un dur coup à un réseau pyramidal de proxénètes qui transportait ses victimes québécoises en Ontario pour les forcer à se prostituer nuit et jour. Les douze victimes identifiée étaient toutes des Québécoises âgées de 20 à 35 ans, sous l'emprise de de proxénètes violents qui les forçaient à travailler même pendant leur cycle menstruel pour rapporter au moins 1 000$ par jour, selon la police.»Elles étaient contrôlées par la violence, les menaces, la drogue et l'alcool. Elles étaient manipulées et traumatisées» a décrit l'enquêteur Thai Truong .[...] La police identifie le «kingpin de l'organisation» comme Jonathan Nyangwila. l'homme de Brossard, âgé de 28 ans, trônait au sommet d'une pyramide ou des lieutenants sous son autorité géraient chacun différentes femmes, se les échangeaient entre eux , et le magot remontait vers Nyangwila , décrit l'inspecteur Truong. Selon lui, cette structure est « unique » dans l'univers du proxénètisme, ou les pimps vont habituellement agir seuls avec quelques filles.»  
 
 
 
ll n'est pas inintéressant de connaitre les noms des lieutenants de Nyangwila dans cette structure « unique ». Le proxénète en chef était entouré de Adrien Nyangwila, Mutambo  Nyangwila et Ivan Nyangwila (tous frères de Jonathan[...] Nyangwila aurait même continué à gérer son réseau de pimps depuis la prison ou il croupissait déjà en juillet.  Que penser de cette extraordinaire histoire d'immigration.  Faut-il s'en réjouir et considérer que les frères Nyangwila ont su faire preuve d'entrepreneurship et sont bien intégrés à leur société d'accueil. Nous postulons, peut-être injustement que les frères Nyangwila sont issus de l'immigration, peut-être sont-ils nés ici, produits de la diversité et de l'inclusion. Que faire? la prison est vraisemblablement insuffisante puisque Jonathan était en mesure de diriger son organisation de la prison. Puis que nous manquons apparemment de main d'oeuvre, souhaitons que les frères Nyangwila prenne les chemins des champs et cueillent des fruits quelques semaines. fers au pieds ou qu'ils soient envoyés dans la restauration comme plongeurs. Mieux, une déportation immmédiate vers leur pays d'origine s'il s'avère que cette entreprenante famille est ici grâce à l'immigration. Le Code Criminel étant de compétence fédérale et Justin Trudeau, premier ministre, nous ne pouvons que rêver de rétablissement de la peine de mort, le motif de « trafic de de personnes » assorti de ceux de proxénétisme,  de séquestration,  et de trafic de drogues «et de trafic de personnes nous semblent amplement suffisant pour conduire quelqu'un à la potence. Est-ce excessif, nous attendons bien évidemment l'opinion de Gabrielle Bouchard de la Fédération des femmes du Québec puisqu'il est entendu que la prostitution est un métier comme un autre que les femmes peuvent choisir librement. «l'enquêteur Truong a salué le courage de ces deux femmes, qui craignaient pour leur vie si le proxénète les retrouvait.Terrifiée, les deux Québécoises ont mis du temps à collaborer avec les policiers, a-t-il dit.(même commentaire pour l'inspecteur Truong que pour les Frères Nyangwila, qu'il soit né ici ou issu de l'immigration, qu'il soit remercié et félicité pour son efficace plongée dans cet univers glauque) « C'est une belle pêche «lance la criminologueMaria Mourani. La spécialiste souligne que le trafic des Québécoises vers l'Ontario ou les États-Unis, par exemple, est le modus operandi de la grande majorité des proxénètes pour  trois raisons[...] La dernière de ces raisons, trouble et choque tant elle relève du stéréotype du cliché: cette troisième raison serait que:»Enfin les Québécoises peuvent être perçues comme plus exotiques dans un milieu anglophone ». Il semble encore malheureusement que ce ne soit pas le seul milieu de la prostitution qui considère les francophones comme exotiques.

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