Nos lecteurs sont probablement
familiers avec l'expression des « chances pour la France». Expression
utilisée pour décrire certains jeunes issus de l'immigration et qui sont
tentés par la petite délinquance. Faudra-t-il
importer l'expression au Québec pour rendre compte de la véritable
nature d'une partie de l'immigration que nous accueillons. Peut-être,
faudra-t-il y songer à la lecture d'un article paru le 16 octobre dans
Le Journal de Montréal (Violents proxénètes arrêtés, 16 octobre).
«Une vaste enquête policière a permis d'asséner un dur coup à un réseau
pyramidal de proxénètes qui transportait ses victimes québécoises en
Ontario pour les forcer à se prostituer
nuit et jour. Les douze victimes identifiée étaient toutes des
Québécoises âgées de 20 à 35 ans, sous l'emprise de de proxénètes
violents qui les forçaient à travailler même pendant leur cycle
menstruel pour rapporter au moins 1 000$ par jour, selon la
police.»Elles
étaient contrôlées par la violence, les menaces, la drogue et l'alcool.
Elles étaient manipulées et traumatisées» a décrit l'enquêteur Thai
Truong .[...] La police identifie le «kingpin de l'organisation» comme
Jonathan Nyangwila. l'homme de Brossard, âgé de
28 ans, trônait au sommet d'une pyramide ou des lieutenants sous son
autorité géraient chacun différentes femmes, se les échangeaient entre
eux , et le magot remontait vers Nyangwila , décrit l'inspecteur Truong.
Selon lui, cette structure est « unique » dans
l'univers du proxénètisme, ou les pimps vont habituellement agir seuls
avec quelques filles.»
ll n'est pas inintéressant de connaitre
les noms des lieutenants de Nyangwila dans cette structure « unique ».
Le proxénète en chef était entouré de Adrien Nyangwila, Mutambo
Nyangwila et Ivan Nyangwila (tous frères
de Jonathan[...] Nyangwila aurait même continué à gérer son réseau de
pimps depuis la prison ou il croupissait déjà en juillet. Que penser de
cette extraordinaire histoire d'immigration. Faut-il s'en réjouir et
considérer que les frères Nyangwila ont su faire
preuve d'entrepreneurship et sont bien intégrés à leur société
d'accueil. Nous postulons, peut-être injustement que les frères
Nyangwila sont issus de l'immigration, peut-être sont-ils nés ici,
produits de la diversité et de l'inclusion. Que faire? la prison
est vraisemblablement insuffisante puisque Jonathan était en mesure de
diriger son organisation de la prison. Puis que nous manquons
apparemment de main d'oeuvre, souhaitons que les frères Nyangwila prenne
les chemins des champs et cueillent des fruits quelques
semaines. fers au pieds ou qu'ils soient envoyés dans la restauration
comme plongeurs. Mieux, une déportation immmédiate vers leur pays
d'origine s'il s'avère que cette entreprenante famille est ici grâce à
l'immigration. Le Code Criminel étant de compétence
fédérale et Justin Trudeau, premier ministre, nous ne pouvons que rêver
de rétablissement de la peine de mort, le motif de « trafic de de
personnes » assorti de ceux de proxénétisme, de séquestration, et de
trafic de drogues «et de trafic de personnes nous
semblent amplement suffisant pour conduire quelqu'un à la potence.
Est-ce excessif, nous attendons bien évidemment l'opinion de Gabrielle
Bouchard de la Fédération des femmes du Québec puisqu'il est entendu que
la prostitution est un métier comme un autre
que les femmes peuvent choisir librement. «l'enquêteur Truong a salué
le courage de ces deux femmes, qui craignaient pour leur vie si le
proxénète les retrouvait.Terrifiée, les deux Québécoises ont mis du
temps à collaborer avec les policiers, a-t-il dit.(même
commentaire pour l'inspecteur Truong que pour les Frères Nyangwila,
qu'il soit né ici ou issu de l'immigration, qu'il soit remercié et
félicité pour son efficace plongée dans cet univers glauque) « C'est une
belle pêche «lance la criminologueMaria Mourani.
La spécialiste souligne que le trafic des Québécoises vers l'Ontario ou
les États-Unis, par exemple, est le modus operandi de la grande
majorité des proxénètes pour trois raisons[...] La dernière de ces
raisons, trouble et choque tant elle relève du stéréotype
du cliché: cette troisième raison serait que:»Enfin les Québécoises
peuvent être perçues comme plus exotiques dans un milieu anglophone ».
Il semble encore malheureusement que ce ne soit pas le seul milieu de la
prostitution qui considère les francophones
comme exotiques.
No comments:
Post a Comment