Wednesday, October 9, 2019

La chasse aux sorcières


Andrew Scheer était un personnage inquiétant, nous le savions catholique pratiquant, nous le savons maintenant résolument « pro-vie ». Nous le découvrons de plus, proche de l'Opus Dei. « Lorsqu'il était président suppléant de la Chambre des communes en 2010, M. Scheer a organisé une rencontre avec le vicaire de l'Opus Dei au Canada, Frederick Dolan, avec d'autres parlementaires. Des conservateurs et des libéraux étaient présents pour cette rencontre sous le thème « la joie au travail ». L'Opus Dei est une institution controversée de l'Église catholique romaine.  Les membres appliquent notamment des pratiques de mortification comme la flagellation ou encore le port de cilice -en crin ou en métal - plusieurs heures par jour. Questionné à ce sujet lundi matin, M. Scheer a répondu qu'il avait organisé « beaucoup de réunions » avec des leaders de différentes fois religieuses.  Il n'a cependant pas voulu expliquer en quoi une rencontre avec le vicaire de l'Opus Dei est comparable à une rencontre avec un rabbin ou un imam, par exemple.(Scheer se défend d'avoir des liens avec l'Opus Dei, La Presse, 7 octobre) il serait intéressant que la presse canadienne nous explique en quoi une rencontre avec le vicaire de l'Opus Dei devrait être différente d'une rencontre avec un rabbin ou un imam.
 
 
 
Nous assistons à une Cabale contre l'Opus Dei, mais surtout à travers cette association, à une Cabale contre le parti conservateur. » (Une candidate conservatrice membre de l'Opus Dei, La Presse, 7 octobre).Il s'agit de Justina McCaffey, candidate dans la circonscription ontarienne de Kanata- Carleton. On s'explique mal cet intérêt soudain pour l'Opus Dei, l'Opus Dei ne représente aucune menace pour le Canada et Catherine Lévesque, auteur de l'article sur Justina Mc Caffey, serait mieux avisée de s'intéresser aux sympathisants des organisations islamistes parmi les députés ou aspirants-députés, autre sujets qui devraient intéresser Catherine Lévesque pour demeurer dans les associations discrètes, les ministres canadiens participant au délibérations du Groupe du Bilderberg ou associés aux activités de groupes comme le Council on Foreign Relations

Dernier à se joindre à cette Cabale, Richard Martineau, mais dans son cas c'est moins le Parti conservateur qui l'intéresse que l'église catholique. Peut-être en panne d'inspiration, il préfère citer longuement Hélène Buzetti du Devoir: «  L'Opus Dei est une association controversée de laïcs catholiques faisant partie de l'Église. De stricte obédience papiste, il s'agit d'un groupe ultraconservateur.  Il suscite la méfiance du fait de son caractère secret: les membres sont invités à ne pas révéler leur affiliation.  On y encourage les pratiques de mortification, notamment la flagellation et le port du cilice (ceinture de crin), deux heures par jour. Qu'un chef de parti  soit personnellement pro-vie est une chose.[...]
 Mais Scheer ne se contente pas d'être pro-vie tout seul dans son coin. Il a organisé une rencontre entre des députés et le représentant d'un groupe religieux hyper conservateur! » (Scheer et l'Opus Dei, Journal de Montréal, 6 octobre).  Andrew Scheer est visiblement un pro-vie qui souhaite être efficace. C'est probablement cela qui dérange vraiment Martineau. 
Les lecteurs de la Presse et du Journal de Montréal n'auront finalement rien appris sur l'Opus Dei.  Catherine Lévesque et Richard Martineau sont des tâcherons paresseux. il y a un petit Que- sais-je? publié il y a déjà quelques années et fort instructif sur le sujet .Pour les curieux qui seraient demeurés sur leurs appétit , la page Opus Dei  Wikipedia vous en apprendra plus que les écrits de Catherine Lévesque et Richard Martineau, l'Opus Dei c'est beaucoup plus que les pratiques de mortification. L'intérêt de l'une et de l'autre pour ces pratiques pourraient faire l'objet d'une analyse par un psychiatre ou un psychanalyste.  Les esprits de l'une et de l'autre sont  probablement plus « tordus » que ceux des membres de l'Opus Dei.

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