Andrew Scheer était un personnage
inquiétant, nous le savions catholique pratiquant, nous le savons
maintenant résolument « pro-vie ». Nous le découvrons de plus, proche de
l'Opus Dei. « Lorsqu'il était président suppléant
de la Chambre des communes en 2010, M. Scheer a organisé une rencontre
avec le vicaire de l'Opus Dei au Canada, Frederick Dolan, avec d'autres
parlementaires. Des conservateurs et des libéraux étaient présents pour
cette rencontre sous le thème « la joie au
travail ». L'Opus Dei est une institution controversée de l'Église
catholique romaine. Les membres appliquent notamment des pratiques de
mortification comme la flagellation ou encore le port de cilice -en crin
ou en métal - plusieurs heures par jour. Questionné
à ce sujet lundi matin, M. Scheer a répondu qu'il avait organisé
« beaucoup de réunions » avec des leaders de différentes fois
religieuses. Il n'a cependant pas voulu expliquer en quoi une rencontre
avec le vicaire de l'Opus Dei est comparable à une rencontre
avec un rabbin ou un imam, par exemple.(Scheer se défend d'avoir des
liens avec l'Opus Dei,
La Presse, 7 octobre) il serait intéressant que la presse
canadienne nous explique en quoi une rencontre avec le vicaire de l'Opus
Dei devrait être différente d'une rencontre avec un rabbin ou un imam.
Nous assistons à une Cabale contre
l'Opus Dei, mais surtout à travers cette association, à une Cabale
contre le parti conservateur. » (Une candidate conservatrice membre de
l'Opus Dei,
La Presse, 7 octobre).Il s'agit de Justina McCaffey, candidate
dans la circonscription ontarienne de Kanata- Carleton. On s'explique
mal cet intérêt soudain pour l'Opus Dei, l'Opus Dei ne représente aucune
menace pour le Canada et Catherine
Lévesque, auteur de l'article sur Justina Mc Caffey, serait mieux
avisée de s'intéresser aux sympathisants des organisations islamistes
parmi les députés ou aspirants-députés, autre sujets qui devraient
intéresser Catherine Lévesque pour demeurer dans les
associations discrètes, les ministres canadiens participant au
délibérations du Groupe du Bilderberg ou associés aux activités de
groupes comme le
Council on Foreign Relations.
Dernier à se joindre à cette Cabale,
Richard Martineau, mais dans son cas c'est moins le Parti conservateur
qui l'intéresse que l'église catholique. Peut-être en panne
d'inspiration, il préfère citer longuement Hélène
Buzetti du Devoir: « L'Opus Dei est une association
controversée de laïcs catholiques faisant partie de l'Église. De stricte
obédience papiste, il s'agit d'un groupe ultraconservateur. Il suscite
la méfiance du fait de son caractère secret:
les membres sont invités à ne pas révéler leur affiliation. On y
encourage les pratiques de mortification, notamment la flagellation et
le port du cilice (ceinture de crin), deux heures par jour. Qu'un chef
de parti soit personnellement pro-vie est une chose.[...]
Mais Scheer ne se contente pas d'être
pro-vie tout seul dans son coin. Il a organisé une rencontre entre des
députés et le représentant d'un groupe religieux hyper conservateur! »
(Scheer et l'Opus Dei,
Journal de Montréal, 6 octobre). Andrew Scheer est visiblement
un pro-vie qui souhaite être efficace. C'est probablement cela qui
dérange vraiment Martineau.
Les lecteurs de la Presse et du
Journal de Montréal n'auront finalement rien appris sur l'Opus Dei.
Catherine Lévesque et Richard Martineau sont des tâcherons paresseux.
il y a un petit
Que- sais-je? publié il y a déjà quelques années et fort
instructif sur le sujet .Pour les curieux qui seraient demeurés sur
leurs appétit , la page Opus Dei Wikipedia vous en apprendra plus que
les écrits de Catherine Lévesque et Richard Martineau,
l'Opus Dei c'est beaucoup plus que les pratiques de mortification.
L'intérêt de l'une et de l'autre pour ces pratiques pourraient faire
l'objet d'une analyse par un psychiatre ou un psychanalyste. Les
esprits de l'une et de l'autre sont probablement plus
« tordus » que ceux des membres de l'Opus Dei.
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