Tuesday, June 4, 2019

La partie visible de l'iceberg


Selon Benjamin Ducol, responsable de la recherche pour le Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence (CPRMV), les crimes et incidents haineux comptabilisés au Québec ne sont que la « pointe de l'iceberg » d'un phénomène beaucoup plus large.
« C'est difficile à évaluer précisément, mais mon impression est qu'il y a quasiment 90% du phénomène qui n'est pas mesuré ».  Curieuse méthodologie pour le chercheur du CPRM; « difficile à évaluer précisément », « phénomène qui n'est pas mesuré». Propos pour la moins surprenant chez un homme censé détenir un doctorat en science politique de l'Université Laval. 


Selon l'article: »la sous-estimation fait en sorte qu'il est impossible de se fier aux statistiques pour comprendre l'évolution des crimes haineux au Québec, a fortiori pour intervenir efficacement pour les contrer et protéger les victimes. »(Crimes haineux:on ne voit que la pointe du iceberg, LaPresse, 1er juin). Alors à qui se fier sinon à Benjamin Ducol lui-même et peut-être à son sous-fifre du CPRMV, Maxime Fiset, nous ne saurons jamais la vérité, mais le Centre ne manquera pas de subventions. Le Centre dispose d'un Budget de 1,8 millions provenant en part égales de la Ville de Montréal du Ministère québécois de la Sécurité publique. Benjamin Ducol vient de se transformer en Titanic avec sa comparaison avec les icebergs.

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