La Seconde guerre mondiale est terminée
depuis 74 ans, mais il semble que la paix ne règne pas pour autant,
curieusement les frictions ont lieu aujourd'hui entre anciens alliés.
Ainsi la porte-parole de la diplomatie
russe, Maria Zakharova, : «a appelé à ne pas minimiser ainsi le rôle de
l'URSS dans la défaite d'Hitler . » (Moscou appelle à ne pas exagérer
l'importance du Débarquement,
La Presse, 5 juin). « Selon elle (i.e. Madame Zakharova): « le
Débarquement en Normandie n'a pas eu l'influence décisive sur l'issue de
la Seconde guerre mondiale[...] déjà déterminée par la victoire de
l'Armée rouge , avant tout à Stalingrad,
et Koursk. » (ibid). Au-delà du chauvinisme dont fait preuve Madame
Zakaharova, il ne s'agit pas de minimiser l'importance de la bataille de
Stalingrad. Mais sans le retour des Anglo-américains sur le continent
européen, grâce au Débarquement du 6 juin 1944
et l'ouverture d'un second front à l'Ouest , il est difficile de
prévoir qu'elle issue aurait connu la Seconde guerre mondiale.
« Madame Zakharova tout « en rendant
hommage à tous ceux qui sont tombés » a dénoncé une « réécriture
catastrophique de l'histoire » donnant selon elle, notamment dans les
films et les articles de presse, aux États-Unis
et à leurs alliés un rôle prépondérant dans la défaite allemande.
L' opération a commencé peu de temps après la fin de la Seconde guerre mondiale, une superproduction comme
Le Jour le plus long date de 1962, depuis Hollywood a maintenu la cadence avec des
Pour sauver le soldat Ryan (1998) et des séries télévisées comme
Band of brothers (2001). Dans ce match, pour les Soviétiques-Russes, il n'y a guère à mentionner que
Stalingrad (2001), une production hollywoodienne, et un film biélorusse disponible sur Internet,
La Forteresse de Brest (2010) sur les premières semaines de l'Opération Barbarossa.
. Au-delà du chauvinisme dont fait
preuve Madame Zakharova, il ne s'agit pas de minimiser l'importance de
la bataille de Stalingrad. Mais sans le retour des Anglo-américains sur
le continent européen, grâce au Débarquement
du 6 juin 1944 et l'ouverture d'un second front à l'Ouest , il est
difficile de prévoir qu'elle issue aurait connu la Seconde guerre
mondiale.
« Madame Zakharova tout « en rendant
hommage à tous ceux qui sont tombés » a dénoncé une « réécriture
catastrophique de l'histoire » donnant selon elle, notamment dans les
films et les articles de presse, aux États-Unis
et à leurs alliés un rôle prépondérant dans la défaite allemande.
Il est possible dénoter dans les
propos, de Mme Zakharova, une certaine nostalgie pour l'ère soviétique,
ce n'est pas aux Américains a faire l'histoire cinématographique des
combats de la grande guerre patriotique,
à chacun sa cour. Le cinéma soviétique a probablement tourné un certain
nombre de films sur cette grande guerre patriotique, films qui n'ont
pas circulé hors du Bloc de l'Est en raison de la guerre froide.
Pourquoi les Américains devraient-ils s'empêcher
de faire des films exaltant les combats de leurs militaires.
.Dans ce match, pour les Soviétiques, il n'y a guère à mentionner que
Stalingrad (2001)et La forteresse de Brest (2010), un film
biélorusse sur les débuts de l'invasion allemande en 1941, un film
disponible sur Internet. Avantage à l'Ouest n'en déplaise à Madame
Zakharova. Il échappe peut-être
à cette dernière que l'imposition du Rideau de fer aux pays d'Europe de
l'Est ne prédispose pas favorablement les réalisateurs occidentaux
envers l'Armée rouge et ses combats. L'Histoire avec un grand « H » y
trouve-t-elle son compte, assurément pas, Pourquoi
les noms de Patton et Montgomery apparaissent-ils dans tous le livres
d'histoire alors que pour plusieurs Les Joukov et Koniev sont des
presqu'inconnus. Accordons à Madame Zarakhova que c'est l'Occident qui a
ouvert les hostilités en boudant les cérémonies
entourant la commémoration du 70e anniversaire de la fin de la Seconde
guerre mondiale.
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