Sunday, June 9, 2019

Alors que nous discutons de génocide


Nous manquons peut-être le train de l'histoire.  Le quotidien français Le Monde nous apprend: « Interpol lance une traque mondiale pour arrêter des fugitifs poursuivis pour crimes d'écocide »(Le Monde, 8 juin).  « Reconnu en 2016 par la Cour pénale internationale (CPI), le crime contre l'environnement se définit par « des crimes impliquant ou entraînant des ravages écologiques, l'exploitation ressources naturelles ou l'expropriation illicite de terrains » , et désormais considéré comme un crime contre l'humanité.  Le Monde précise que la France ne reconnait pas le crime d'écocide qui n'est pas inscrit au Code pénal. Au delà des grands principes, les sept suspects sont notamment poursuivis pour « trafic illégal de trophées de chasse , commerce d'espèces protégées, exploitation forestière illégale et trafic d'ivoire. »


L'écocide n'apparaît pas encore au Code criminel canadien.  Pas véritablement d'évocation d'écocide au Canada, dans le climat actuel, l'entrée de l'écocide dans l'arsenal juridique canadien ne saurait tarder, seul hic à prévoir le trafic illégal de trophées de chasse implique souvent des Asiatiques, le gouvernement canadien osera-t-il aller de l'avant en sachant qu'il risque d'inculper d'honorables habitants du Chinatown de Vancouver, convaincus de transiger seulement des aphrodisiaques traditionnels de la pharmacopée chinoise.  Deux des inculpés d'Interpol sont d'ailleurs d'origine chinoise. Environnement contre multiculturalisme, les paris sont ouverts.

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