Wednesday, September 23, 2020

L'Évidence même

 



Qui hormis les naïfs, les incurables optimistes et les complices de l'islamisme ont réellement cru que la perte de ses bastions syriens marquait la fin définitive de l'État islamique. Donald Trump, pour un, semblait vouloir s'en convaincre, probablement parce que cette conviction allait trop précisément dans le sens des intérêts de l'État d'Israël, pour ne pas se réjouir de l'apparente victoire de la coalition. C'est une guerre de cent ans et peut-être plus qui est engagée, une guerre qui logiquement devrait se prolonger jusqu'au dernier musulman et vaincre l'Occident à l'usure. Pas une victoire avec signature d'un traité de capitulation, mais une victoire qui consacrerait la victoire de l'Islam dans nos sociétés, un Islam apprenant à se comporter en minorité de blocage et faisant avancer prudemment ses pions et nous habituant progressivement à ses femmes voilées et comme en France, à des cafétérias scolaires et des cuisines d'établissement publics qui ne servent plus de porc.





Avant que nous ne connaissions cette guerre de faible intensité (guerre de faible intensité qui n'interdit pas d'ailleurs quelques attentats à l'arme blanche ou à la voiture bélier), nous devrons nous résoudre à connaître encore des affrontements classiques:» Malgré les succès militaires la coalition antidjihadiste en Syrie et en Irak, le groupe État islamique(EI) s'est développé à l'international, notamment en Afrique, a indiqué un haut responsable du gouvernement.» (Pourchassé en Syrie, l'EI se développe ailleurs, indiquent les États-Unis, La Presse, 17 septembre).Les noms changent (État islamique, Boka Haram), le mal demeure le même; la cinquantaine de soldats français morts depuis la début de l'Opération Barkhane et les centaines d'hommes encore sur le terrain ne démentirons pas cette affirmation. Cette affrontement direct pour le contrôle du Sahel ne doit pas faire oublier les prétentions du président turc Erdogan en Lybie et  en Méditerranée orientale contre la Grèce, la guerre commence à peine, c'est l'évidence même.

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