Allons nous vers la décriminalisation des drogues par la porte arrière. Sommes-nous les témoins d'une campagne de mise en forme des des esprits afin de parvenir à cet objectif, sans que le tout ne fasse trop de vagues et trop de mal au gouvernement minoritaire de Justin Trudeau et surtout à ses chances d'être éventuellement réélu. (La décriminalisation des drogues, une affaire politique ou pas? Le Devoir, 14 septembre). (voir ce blogue, C'est le début d'un temps nouveau, 23 août, sur la déclaration du docteur Theresa Tam suggérant que le Canada réfléchisse à décriminaliser les drogues dures). En effet:»Il y a trois semaines, la directrice des poursuites pénales du Canada a ordonné à ses procureurs de cesser de déposer des accusations criminelles en cas de possession simple, quelle que soit substance. La classe politique n'a pas eu voix au chapitre. «Est-ce démocratique? Les avis des juristes divergent. Non dit l'un. Oui, disent d'autres en faisant valoir que le gouvernement de Justin Trudeau conserve le pouvoir de contredire sa fonctionnaire. Mais tous reconnaissent que cela ne risque pas d'arriver, par peur de vivre une seconde affaire Lavalin.»[...]Néanmoins, le constitutionnaliste Benoît Pelletier éprouve un malaise par rapport à la situation. «Sur le plan politique, je jugerais important que de telles décisions , qui ont un impact social majeur, soient prises par le gouvernement, et non par la directrice des poursuites pénales», dit-il en entrevue avec Le Devoir. À noter , le silence assourdissant des parlementaires canadiens sur la question, Qui ne dit mot consent veut la sagesse populaire. Justin Trudeau s'il se réveille un jour, nous servira probablement les mêmes fadaises que lors de la légalisation de la marijuana; le souci de protéger les jeunes, la volonté d'écarter le crime organisé du lucratif marché de la drogue, la possibilité de taxer les profits de la drogue.
Friday, September 18, 2020
Par la porte arrière
Il est bien sûr entendu que les vendeurs de
marijuana ont tous pris leur retraite et ponctuellement acquitté leurs
impôts. Les procureurs de la directrice des poursuites pénales du Canada
ont cessé de déposer des accusations criminelles pour possession
simple; silence radio sur le trafic. . La directrice des poursuites
pénales et le gouvernement demeurant muet sur le volet
commercialisations des drogues faut-il en conclure que sans être licites
ces drogues pourront circuler librement au Canada et que les pushers
petits et gros pourront poursuivre peinards leur négoce. Les Canadiens
devront-ils s'habituer à voir leur pays gouverner par des fonctionnaires
non-élus.
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