La
disparition des monarchies absolues de droit divin à visiblement laissé
derrière elle des orphelines. À ranger parmi, ces orphelines , Denise
Bombardier qui dans une chronique récente se répand en admiration pour
le premier ministre.
Elle
écrit: «L'homme n'a rien d'un ténébreux. Il n'est ni sombre ni
mystérieux. Cela n'exclut pas que le premier ministre ne soit pas un
homme tourmenté par les temps qui courent. Aucun de ces prédécesseurs à
la tête du Québec n'a eu affronter une pandémie(c'est oublier un peu
vite Lomer Gouin, et la grippe espagnole en 1918). Aucun n'a eu à jouer
le rôle de protecteur du peuple comme lui. Et aucun n'a été confronté
aux graves difficultés qui consistent à gouverner dans la tempête de la
COVID-19, un microbe invisible, imprévisible et ultimement mortel.
François Legault à ce jour commande le respect et la reconnaissance.
D'ailleurs , il a la confiance d'une majorité de Québécois. Le défi
qu'il doit relever exige une capacité à s'ajuster à la réalité sanitaire
du moment, une empathie à saisir la détérioration du moral des
Québécois et une disposition personnelle à susciter l'espoir de nous en
sortir collectivement.» (Les pensées secrètes de François Legault, Journal de Montréal,
28 novembre). Il ne manque à cette chronique de Madame B. qu'une
affirmation voulant que François Legault sache nous mener à la victoire
dans cette «Grande guerre pandémique», Souhaitons pour la crédibilité de
Mme Bombardier que ces lignes aient été écrites avant les errements sur
le «pacte moral» pour les festivités de Noël (voir sur ce blogue, Le
tricheur, 30 novembre). Difficile d'aller plus loin dans la flagornerie.
D'autant plus que ce n'est pas la première fois que Denise Bombardier
canonise ainsi François Legault. Le 14 novembre, elle déjà:«Malgré cela,
il demeure digne et garde le moral en dépit de l'épuisement. Il
maintient son autorité et trouve encore les mots pour réconforter les
Québécois » (À boulets rouges sur le gouvernement Legault, Journal de Montréal,
14 novembre). Libre à Madame Bombardier de vouloir considérer François
Legault comme un «ange gardien» Pour nous en tenir à un vocabulaire
familier à François Legault, libre à nous de considérer que Denise
Bombardier n'est pas autre chose qu'une courtisane. Le choix du terme
s'impose Car une question demeure en dépit des couronnes de laurier que
Denise Bombardier tresse à François Legault, l'homme est-il si digne de
ce concert d'éloges? Face au pouvoir, il faut savoir «raison garder».
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