Tuesday, December 1, 2020

La courtisane

 


La disparition des monarchies absolues de droit divin à visiblement laissé derrière elle des orphelines. À ranger parmi, ces orphelines , Denise Bombardier qui dans une chronique récente se répand en admiration pour le premier ministre. 
 

 
 
Elle écrit: «L'homme n'a rien d'un ténébreux. Il n'est ni sombre ni mystérieux. Cela n'exclut pas que le premier ministre ne soit pas un homme tourmenté par les temps qui courent. Aucun de ces prédécesseurs à la tête du Québec n'a eu affronter une pandémie(c'est oublier un peu vite Lomer Gouin, et la grippe espagnole en 1918). Aucun n'a eu à jouer le rôle de protecteur du peuple comme lui. Et aucun n'a été confronté aux graves difficultés qui consistent à gouverner dans la tempête de la COVID-19, un microbe invisible, imprévisible et ultimement mortel. François Legault à ce jour commande le respect et la reconnaissance. D'ailleurs , il a la confiance d'une majorité de Québécois. Le défi qu'il doit relever exige une capacité à s'ajuster à la réalité sanitaire du moment, une empathie à saisir la détérioration du moral des Québécois et une disposition personnelle à susciter l'espoir de nous en sortir collectivement.» (Les pensées secrètes de François Legault, Journal de Montréal, 28 novembre). Il ne manque à cette chronique de Madame B. qu'une affirmation voulant que François Legault sache nous mener à la victoire dans cette «Grande guerre pandémique», Souhaitons pour la crédibilité de Mme Bombardier que ces lignes aient été écrites avant les errements sur le «pacte moral» pour les festivités de Noël (voir sur ce blogue, Le tricheur, 30 novembre). Difficile d'aller plus loin dans la flagornerie. D'autant plus que ce n'est pas la première fois que Denise Bombardier canonise ainsi François Legault. Le 14 novembre, elle déjà:«Malgré cela, il demeure digne et garde le moral en dépit de l'épuisement. Il maintient son autorité et trouve encore les mots pour réconforter les Québécois » (À boulets rouges sur le gouvernement Legault, Journal de Montréal, 14 novembre). Libre à Madame Bombardier de vouloir considérer François Legault comme un «ange gardien» Pour nous en tenir à un vocabulaire familier à François Legault, libre à nous de considérer que Denise Bombardier n'est pas autre chose qu'une courtisane. Le choix du terme s'impose Car une question demeure en dépit des couronnes de laurier que Denise Bombardier tresse à François Legault, l'homme est-il si digne de ce concert d'éloges? Face au pouvoir, il faut savoir «raison garder».
 

 

No comments:

Post a Comment