Elle
nous a habitué à sourire en toutes circonstances, derrière ce sourire
artificiel, nous découvrons que Madame Plante a des dents et qu'elles
peuvent s'avérer dures.
Dans
l'interminable saga de la pandémie, elle se prononce sur les
rassemblements de Noël 2020, non contente d'adhérer aux règles
sanitaires édictées par le gouvernement Legault et la Direction de la
Santé publique. Elle va un peu plus loin en s'associant sans grande
peine au mouvement de délation qui a gagné le Québec depuis le début de
la pandémie: » Les Montréalais qui voient des invités débarquer chez
leurs voisins pendant les Fêtes devraient appeler la police, a affirmé
Valérie Plante jeudi avant-midi. En conférence à l'hôtel de ville, la
mairesse a indiqué qu'elle comptait sur ses concitoyens pour obéir aux
règles sanitaires, mais que les récalcitrants devaient être dénoncés.»
(Dénoncer les partys de Noël, «c'est la chose à faire», dit Plante, La Presse,
17 décembre ). Valérie Plante se soucie visiblement comme d'une guigne
de la vie en société post-COVID, comment délateurs et dénoncés
vivront-ils côte à côte lorsque nous serons collectivement sortis de
cette crise. Plus politiquement, rappelons à ceux qui se refusent à
utiliser le terme de «dictature sanitaire» que la délation est l'un des
piliers des sociétés totalitaires et que dans ces sociétés, la délation
est même souvent considéré comme une «vertu civique», probablement
lorsque l'on réalise que Christian Dubé, le replet ministre de la Santé
et des Services sociaux reprend le même mantra et conseille lui-aussi
la délation et le recours aux policiers,.Force est bien ce conclure que
nous en sommes là? Inquiétant aussi ce réflexe actuel à vouloir faire
intervenir les policiers dans les résidences privées en cas de «partys».
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